OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2009 > Mars > Gestion des déchets électroniques : Le danger des ordinateurs, frigos, (…)

Gestion des déchets électroniques : Le danger des ordinateurs, frigos, téléviseurs... venant d’Europe

jeudi 5 mars 2009

Environnement/Santé

Les pays développés exportent de plus en plus d’ordinateurs, de téléphones portables et de téléviseurs dans les pays en développement. Mais à l’Ong Enda Ecopole, on s’inquiète que ces ‘déchets électroniques’ soient souvent présentés comme une forme d’aide au développement.

Les déchets électroniques des pays riches finissent de plus en plus dans des poubelles des pays en développement, où il n’y a pas moyen de les entreposer de façon sûre. Et selon le coordinateur de l’Ong Enda Ecopole, Amadou Diallo, les équipements électroniques usagés, offerts souvent au titre de l’aide au développement, peuvent poser des risques sérieux à l’environnement et à la santé humaine. ‘Les déchets électroniques posent un problème énorme. Cela va probablement être le problème le plus grave que le monde va devoir affronter au cours de ce siècle, surtout dans les pays en développement’, soutient-il. A l’en croire, jusqu’à présent, il arrivait que quelques compagnies occidentales isolées déversent quelques tonnes de déchets toxiques dans des régions isolées des pays en développement, mais ce commerce est devenu maintenant plus systématique et il est en train de prendre de l’ampleur. Ordinateurs, frigos, téléphones portables, téléviseurs et autres produits de consommation qui ont été utilisés dans les pays plus riches, finissent comme ‘déchets électroniques’ dans les pays en développement.

L’un des problèmes les plus préoccupants est qu’une partie de ces déchets se retrouve dans les pays en développement sous forme d’aide au développement. Aussi, dans le souci de réduire les conséquences générées par ces multiples appareils électroniques au plan environnementale, Enda Ecopole vient de mettre en place un centre de formation pour permettre aux jeunes réparateurs de rue de mieux maîtriser le recyclage. ‘Beaucoup de pays en développement font du commerce des déchets électroniques à cause de la pauvreté, mais les bénéfices monétaires à court terme sont de loin contrebalancés par les impacts à long terme sur l’environnement, les risques pour la vie, la santé et l’habitat des populations affectées. Les pays qui n’ont pas la technologie ou le savoir-faire techniques pour manipuler ces déchets en sécurité et les entreposer, devraient se concentrer sur d’autres activités génératrices de revenus’, recommande le coordinateur d’Enda Ecopole.

Aussi, Amadou Diallo invite-t-il le gouvernement à informer la population, surtout celle rurale, sur les conséquences de ces déchets sur la santé. Par exemple, les produits chimiques toxiques devraient être indiqués dans la langue locale. ‘On doit faire plus pour expliquer aux femmes et aux enfants les risques sanitaires qu’implique le fait de travailler dans des industries polluantes ou de fouiller les décharges pour récupérer des matériaux à recycler et à vendre’, soutient-il.

Selon le représentant de la cellule Seneclic sur les déchets électroniques (e-dechets), Ibrahima Diaby Gassama, cette initiative revêt une importante capitale, vu l’ampleur des dégâts que peut causer la manipulation continuelle sans prévention de ces objets électroniques.‘Un ordinateur qui arrive en fin de vie, une fois ouvert, contient au moins 21 produits chimiques toxiques différents’, fait-il savoir. Pour lui, le problème est que beaucoup de pays pauvres ne disposent pas de la technologie et de l’expertise technique pour détruire ou entreposer ces déchets en toute sécurité. ‘Il existe des règles internationales qui interdisent la décharge ou le mouvement illicite de déchets dangereux et toxiques, pourtant leur commerce explose’, se désole Ibrahima Diaby Gassama.

Paule Kadja Traoré

(source : Wal Fadjri, 5 mars 2009)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4289/4895 Régulation des télécoms
  • 347/4895 Télécentres/Cybercentres
  • 3117/4895 Economie numérique
  • 1603/4895 Politique nationale
  • 4859/4895 Fintech
  • 550/4895 Noms de domaine
  • 1709/4895 Produits et services
  • 1562/4895 Faits divers/Contentieux
  • 726/4895 Nouveau site web
  • 4895/4895 Infrastructures
  • 1647/4895 TIC pour l’éducation
  • 183/4895 Recherche
  • 241/4895 Projet
  • 3092/4895 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1734/4895 Sonatel/Orange
  • 1584/4895 Licences de télécommunications
  • 264/4895 Sudatel/Expresso
  • 971/4895 Régulation des médias
  • 1272/4895 Applications
  • 1014/4895 Mouvements sociaux
  • 1542/4895 Données personnelles
  • 155/4895 Big Data/Données ouvertes
  • 593/4895 Mouvement consumériste
  • 358/4895 Médias
  • 643/4895 Appels internationaux entrants
  • 1572/4895 Formation
  • 96/4895 Logiciel libre
  • 1885/4895 Politiques africaines
  • 999/4895 Fiscalité
  • 166/4895 Art et culture
  • 570/4895 Genre
  • 1444/4895 Point de vue
  • 1002/4895 Commerce électronique
  • 1445/4895 Manifestation
  • 319/4895 Presse en ligne
  • 123/4895 Piratage
  • 205/4895 Téléservices
  • 945/4895 Biométrie/Identité numérique
  • 302/4895 Environnement/Santé
  • 320/4895 Législation/Réglementation
  • 334/4895 Gouvernance
  • 1769/4895 Portrait/Entretien
  • 144/4895 Radio
  • 690/4895 TIC pour la santé
  • 268/4895 Propriété intellectuelle
  • 58/4895 Langues/Localisation
  • 1012/4895 Médias/Réseaux sociaux
  • 1932/4895 Téléphonie
  • 190/4895 Désengagement de l’Etat
  • 976/4895 Internet
  • 117/4895 Collectivités locales
  • 390/4895 Dédouanement électronique
  • 1022/4895 Usages et comportements
  • 1024/4895 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 550/4895 Audiovisuel
  • 2959/4895 Transformation digitale
  • 382/4895 Affaire Global Voice
  • 152/4895 Géomatique/Géolocalisation
  • 306/4895 Service universel
  • 660/4895 Sentel/Tigo
  • 174/4895 Vie politique
  • 1492/4895 Distinction/Nomination
  • 34/4895 Handicapés
  • 716/4895 Enseignement à distance
  • 713/4895 Contenus numériques
  • 585/4895 Gestion de l’ARTP
  • 179/4895 Radios communautaires
  • 1664/4895 Qualité de service
  • 424/4895 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4895 SMSI
  • 448/4895 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2650/4895 Innovation/Entreprenariat
  • 1313/4895 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4895 Internet des objets
  • 169/4895 Free Sénégal
  • 430/4895 Intelligence artificielle
  • 195/4895 Editorial
  • 22/4895 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous