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Gabriel Fall, PDC CGF Bourse - « Le fractionnement de l’action SONATEL rend plus abordable son cours »

mercredi 21 novembre 2012

Sonatel/Orange

Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm). Gabriel Fal, président-directeur général de Cgf Bourse, une Société de gestion et d’intermédiation (Sgi), explique le sens du fractionnement, ses enjeux et ses conséquences sur les actionnaires.

Le 31 octobre 2012, l’Assemblée générale extraordinaire des actionnaires (Age) a décidé le fractionnement de l’action Sonatel. Qu’est-ce que le fractionnement et qu’est-ce qui le justifie ?

Pour bien comprendre cette opération, il est nécessaire de faire un bref rappel du contexte. En décembre 1997, dans le cadre du processus de privatisation de la Sonatel, l’Etat du Sénégal a décidé de proposer une partie de son portefeuille d’actions Sonatel au grand public, à travers une Offre publique de vente (Opv). Les personnes physiques étaient habilitées à souscrire un maximum de 250 actions au prix de 17.500 FCfa et au prix de 19.500 FCfa au-delà des 250 actions. L’opération a été un très grand succès car nous avons compté plus de 10.000 nouveaux souscripteurs. En octobre 1998, la Sonatel a fait son introduction à la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) de l’Uemoa au cours d’introduction de 22.000 FCfa par action, ce qui représentait déjà une plus value par rapport au prix de l’Opv. Aujourd’hui, en novembre 2012, le cours de l’action Sonatel a atteint 140.000 FCfa. Non seulement cette plus value est très intéressante mais, entre-temps, la Sonatel a distribué, chaque année, l’équivalent de 10 % en moyenne de la valeur en bourse de l’action, ce qui est un très bon rendement par rapport à la rémunération des placements bancaires.

Maintenant, compte tenu de l’évolution du titre Sonatel, beaucoup d’épargnants ont fait savoir à la direction de l’entreprise qu’ils regrettent de n’avoir pas souscrit d’actions au moment de l’Opv en 1997 et profiter ainsi de la brillante vie boursière de son action. Les questions que les candidats nouveaux actionnaires posaient à la Sonatel et aux courtiers comme Cgf Bourse étaient les suivantes : « Est-il encore possible d’acheter des actions Sonatel ? » « Si oui, cela veut-il dire que nous devrons payer l’action à son cours actuel de 140.000 FCfa ? » Dans une telle situation, la question qui s’est posée à la direction de la Sonatel est la suivante : « Comment faciliter l’entrée de nouveaux actionnaires sans léser les anciens ? » La réponse est une mesure technique qui se pratique dans toutes les sociétés cotées dans les grandes bourses occidentales : le fractionnement.

Alors, en quoi consiste ce fameux fractionnement ?

Quand une action atteint une valeur unitaire trop forte, elle perd un peu de liquidité et de potentiel de croissance, car elle est devenue trop chère pour les petits épargnants. Le fractionnement d’actions est une opération technique consistant à créer un certain nombre de nouvelles actions en remplacement des anciennes actions en circulation. Dans le même temps, on divise la valeur nominale et le cours boursier de l’action par un nombre défini et on augmente le nombre d’actions détenu par chaque actionnaire par ce même nombre. Dans le cas de la Sonatel, le « nombre défini » du fractionnement est de 10. Le 23 novembre2012, date choisie pour réaliser l’opération de fractionnement, chaque action ancienne de 140.000 FCfa sera remplacée par 10 nouvelles actions de 14.000 FCfa. Le fractionnement permet de rendre plus abordable le cours de l’action, d’élargir la base d’actionnaires de la Sonatel aux petits et moyens investisseurs/épargnants et de favoriser davantage les échanges de titres. Ce qui devrait entraîner une meilleure valorisation et une meilleure liquidité du titre. Bien entendu, cette opération se fait sous la supervision et le contrôle du Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (Crepmf) de l’Uemoa, l’organisme de régulation du marché financier régional.

Dans ce contexte, les actions Sonatel sont-elles encore un bon placement ?

Cela a été un excellent placement et nous pensons qu’il le restera encore longtemps. Quelqu’un qui a acheté 100 actions au moment de l’Opv, en 1997, a investi 1.750.000 FCfa, à l’époque. Si cette personne a réinvesti en actions Sonatel, tous les dividendes reçus sans rajouter un franc d’épargne supplémentaire, la valeur à ce jour de son portefeuille est de 62.552.841 FCfa. Sans vouloir faire de la prédiction, nous pensons que la Sonatel a encore quelques relais de croissance interne et externe, avec des parts de marché qui ne régressent pas face à la concurrence de Tigo et d’Expresso, une consommation moyenne par abonné qui progresse, des nouveaux services autour de la 3G et d’Internet et, enfin, l’acquisition probable d’une cinquième licence dans un pays africain que l’on ne peut pas encore dévoiler tant que les négociations n’ont pas abouti. A cela, s’ajoute la levée des deux décrets instaurant la surtaxe sur les appels entrants, qui avait quand même grevé les comptes de la Sonatel.

Compte tenu de la forte pénétration de la téléphonie mobile au Sénégal et au Mali, la Sonatel peut-elle maintenir le même rythme de croissance dans les années à venir ?

Tous les observateurs admettent que la croissance à deux chiffres est finie dans la téléphonie mobile. Toutefois, la Sonatel est déjà une énorme société qui, avec une croissance annuelle entre 5 et 7 % seulement, crée beaucoup de valeur. Nous, Cgf Bourse, publions deux fois par an ce qu’on appelle une « note de recherche » sur la Sonatel à l’intention des fonds d’investissement anglo-saxons. Il s’agit d’une analyse financière très poussée de 57 pages et d’une valorisation théorique de l’action. C’est sur ce type d’instrument que les grands fonds internationaux prennent leur décision d’investir ou pas dans une action. Cette note a été traduite en français et est disponible sur le site Web de Cgf Bourse. La note, qui couvre la période se terminant au 31 décembre 2012, recommande aux investisseurs et aux épargnants d’acheter l’action Sonatel au prix de 148.000 FCfa (soit à 14.800 FCfa après le 23 novembre 2012, date de l’opération de fractionnement).

Comment sont gérés les actions et les dividendes ? Comment peut-on en acquérir ?

L’intéressé qui souhaite devenir actionnaire, peut s’informer pour acquérir des actions Sonatel auprès d’un intermédiaire agréé, c’est à dire une Société de gestion et d’intermédiation (Sgi). Il en existe deux à Dakar : Impaxis securities au Point E et Cgf Bourse au Plateau. Le candidat acquéreur peut aussi demander à sa banque habituelle de l’assister auprès d’une Sgi de son choix. Une fois achetés, les titres seront déposés auprès de cet intermédiaire. Ce dernier se chargera d’exécuter les ordres de bourse (achat, vente, etc.) et d’accuser réception des dividendes versés par Sonatel. Personnellement, je pense que tous les Sénégalais devraient avoir un compte bancaire dans une banque ou une institution de microfinance. Ils devraient aussi avoir un compte-titre auprès d’une Sgi pour profiter des opportunités de placement qui se présentent assez régulièrement sur le marché financier régional de l’Uemoa.

Cheikh Thiam

(Source : Le Soleil, 21 novembre 2012)

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