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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Décembre > Gabriel FaL, Pdg de Cgf Bourse : « Les raisons du recul du titre Sonatel »

Gabriel FaL, Pdg de Cgf Bourse : « Les raisons du recul du titre Sonatel »

lundi 5 décembre 2011

Sonatel/Orange

Jusqu’ici locomotive de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm), le titre Sonatel Sn enregistre une baisse de janvier à septembre 2011. Gabriel Fal, président-directeur général de la Cgf Bourse, explique les raisons de cette contre-performance par plusieurs facteurs : la taxation des appels internationaux entrants, la crise postélectorale en Côte d’Ivoire, l’effervescence pré-électorale au Sénégal, etc.

Qu’est-ce qui explique les pertes enregistrées, ces derniers temps, par le titre Sonatel Sn à la Brvm ?

Entre le 1er janvier et le 30 septembre 2011, le cours de l’action Sonatel a baissé de 154.000 francs Cfa à 122.000 francs Cfa soit 20,8 %. Il faut dire qu’au niveau du marché financier de l’Uemoa, nous avons connu une année 2011 très perturbée par les conséquences de la crise post électorale ivoirienne, en particulier la fermeture pendant plusieurs mois du système bancaire ivoirien qui est capital dans le mécanisme de livraison/règlement des transactions boursières et la conservation des titres. Ensuite, nous avons constaté un repli sensible du volume des transactions relativement à la crise financière internationale, dite de la dette souveraine. En effet, quand les marchés tanguent, les investisseurs « réduisent la voilure », c’est-à-dire arrêtent d’acheter des actions et cherchent même à les revendre. Cela, bien entendu, fait baisser les cours. En ce qui concerne la Sonatel, les derniers résultats publiés au 30 juin 2011 indiquent que l’entreprise Sonatel maintient ses performances économiques et financières et améliore même, légèrement, ses parts de marché par rapport à la concurrence. C’est plutôt une bonne surprise, tant il était attendu que Tigo et Expresso progresseraient au détriment de la Sonatel. Cela n’a pas été le cas. Les raisons du recul du titre Sonatel s’expliquent donc par des facteurs environnementaux, exogènes que sont le conflit entre la Sonatel et l’Etat sur la taxation des appels entrants, l’effervescence pré-électorale au Sénégal et récemment les rumeurs de dévaluation du franc Cfa par rapport à l’euro.

A quoi est due la dernière progression de 1,64 % du titre Sonatel Sn au cours du mois d’octobre dernier ?

Vous savez, les analystes financiers publient régulièrement ce que l’on appelle des notes de recherche sur les valeurs mobilières de classe internationale comme l’action de la Sonatel. Chacune de ces notes destinées aux investisseurs se concluent généralement par une recommandation qui est soit « achetez », soit « vendez » ou soit « maintenez ». Or, la dernière note de recherche sur la Sonatel publiée par les analystes de Renaissance Capital, un groupe financier russe qui est un des plus importants investisseurs boursiers au monde, recommande de « maintenir » son portefeuille d’actions Sonatel. Dans le contexte actuel, cela est plutôt positif et peut expliquer le petit rebond d’octobre 2011, dont vous parlez

Quel est l’impact sur l’action Sonatel du désaccord entre Sonatel et l’Etat du Sénégal relatif à la taxation des appels téléphoniques internationaux entrants ?

Nous estimons l’impact direct de la nouvelle taxation à environ 25 milliards de francs Cfa sur la marge brute de la Sonatel. L’impact indirect lié à la chute du volume des appels entrants et à la réciprocité que la plupart des opérateurs étrangers ne manqueront pas d’appliquer à la Sonatel est estimé à environ 25 milliards de francs Cfa aussi, soit en tout un manque à gagner d’une cinquantaine de milliards de francs Cfa, en année pleine. Vous savez, la prospérité d’une société de téléphonie dépend, en partie, de la protection dont elle bénéficie de la part de son Etat. Au Sénégal, les autorités ont été très clairvoyantes vis-à-vis des télécoms en général et de la Sonatel en particulier, et ce, depuis le début des années 1990. Aujourd’hui, les investisseurs se posent réellement la question de savoir si cette mesure sur les appels entrants ne constitue pas un précédent préjudiciable à l’entreprise, c’est-à-dire ne signifie pas à terme « la fin de l’âge d’or » pour la Sonatel.

Quelles sont les perspectives du titre Sonatel dans ce contexte de désaccord avec l’Etat sénégalais ?

Comme je vous l’ai dit tantôt, les performances de la Sonatel restent bonnes malgré une concurrence accrue et un taux de pénétration du marché qui devrait se traduire par un ralentissement de la croissance du chiffre d’affaires, voire des marges bénéficiaires. Par contre, la Sonatel mettra plusieurs années à résorber le manque à gagner lié à l’application de la taxe sur les appels entrants, à condition, bien sûr, que les relations entre l’Etat et la Sonatel se restaurent et s’améliorent. La mise en place d’un cadre de concertation entre l’Intersyndicale de la Sonatel et les autorités étatiques du secteur, va dans le bon sens. La Sonatel est une machine qui possède les ressources nécessaires pour demeurer un « grand d’Afrique », encore faut-il qu’elle ne soit pas affaiblie en cours de route. C’est un choix stratégique de la part de l’Etat en tant que puissance publique mais aussi en tant qu’actionnaire.

Propos recueillis par Malick Ciss

(Source : Le Soleil, 5 décembre 2011)

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