OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2013 > Mai 2013 > Formation : les grands groupes se bousculent en Afrique

Formation : les grands groupes se bousculent en Afrique

dimanche 26 mai 2013

Formation

De nombreuses études ont mis en évidence le fait que la croissance vertigineuse des services de l’informatique avait ouvert la voie à un marché parallèle, celui du renforcement des compétences. Lorsque les gouvernements et leurs partenaires apportent des réponses aux infrastructures de réduction de la fracture numérique, il se crée en même temps le défi d’inclure et de soutenir des formes de développement des compétences dans toutes les activités afférentes aux TIC, depuis le domaine de l’infrastructure, de l’exploitation et de la maintenance, jusqu’à ceux des fournisseurs de services privés et des utilisateurs finaux, en passant par les instances gouvernementales et les autorités de régulation. Là aussi, les grands groupes n’ont pas manqué de saisir l’opportunité. A l’échelle africaine comme à l’échelle mondiale, on retrouve les mêmes sur les champs de bataille de la formation dans les TIC. Un marché et un potentiel dont la mobilisation en termes de finances n’a pas encore été clairement évaluée. Certaines interventions pour les grands groupes consistent à répondre à des demandes précises des gouvernements ou des organisations régionales en termes de renforcement des compétences dans les TIC. En marge de cela, ils ont chacun développé des astuces pour occuper le marché émergent des formations dans le domaine des TIC.

Huawei : l’approche holistique

Huawei, par exemple, a opté pour l’ouverture de centres de formation dans certains pôles d’émergence technologique du continent. Récemment encore, en décembre 2012, c’est avec l’Institut supérieur des techniques appliquées de Kinshasa qu’il a officialisé un partenariat pour la construction d’un centre de développement des TIC pour la zone francophone. Mais bien avant cela, le groupe chinois possédait déjà des centres de formation dans le Maghreb et en Afrique du Sud. Que ce soit en partenariat ou dans ses locaux en Chine, le groupe a opté pour une politique holistique. « Nos solutions de formation et de certification s’appuient […] sur le cycle de vie des carrières individuelles dans l’industrie des TIC et [sont] guidées par une démarche de certification technique hiérarchique », explique l’un des responsables du bureau de Huawei à Yaoundé, la capitale camerounaise.

Microsoft : mariage avec la Chine

Un message qui a dû séduire même le géant Microsoft. Dans sa nouvelle stratégie de déploiement en Afrique, l’Américain a choisi de s’allier au Chinois Huawei. Un des volets de cette alliance stratégique consistera à former 200 000 personnes, parmi lesquelles 100 000 seront de jeunes diplômés que Microsoft aidera à trouver un emploi auprès de ses partenaires, ses clients et dans ses propres bureaux en Afrique. « Le monde a reconnu les promesses de l’Afrique, et Microsoft désire investir dans ces promesses. Notre but est de permettre aux jeunes, aux entrepreneurs, aux développeurs, aux chefs d’entreprise et aux dirigeants de la société civile de concrétiser leurs bonnes idées pour aider leur communauté, leur pays, le continent, et même au-delà », a indiqué Fernando de Sousa, le directeur général de l’Initiative Microsoft 4Afrika, dans un communiqué officiel disponible sur le site du groupe à l’occasion de ses vingt ans de présence en Afrique. Loin de toute philanthropie, les objectifs des deux « associés » sont plus complexes. Le mariage de raison entre les deux grands groupes permet de renforcer un positionnement solide sur le continent, dans l’un des segments les plus en évolution de son marché des TIC, celui des équipements intelligents.

Cisco : la résistance

Au-delà de la formation sur les applications proprement dites, Cisco a choisi de renforcer sa présence en Afrique en donnant plus de poids à ses centres de formation AFRALTI, qui placent l’innovation et la responsabilité au cœur des objectifs de formation. Le programme, qui évolue avec une certaine satisfaction en Afrique du Sud, au Kenya et dans dix autres pays d’Afrique de l’Est où le groupe est implanté, a pour thème principal l’excellence. Au rang des adaptations, le programme offre des formations qui prennent en compte la réalité des entreprises qui sollicitent ses services. Mis à part ce programme d’élite, Cisco a aussi compris les vertus d’un partenariat gagnant. Avec le Français CFAO Technologies, qui regroupe un marché africain comprenant l’ensemble des pays d’Afrique francophone, il a lancé le programme Silver. « Etre partenaire Silver confirme la compétence technique et commerciale de CFAO Technologies et permet de se différencier dans la communauté des Partenaires Cisco et de délivrer des services de meilleure qualité auprès des clients finaux », soulignait, pour la circonstance, Serge Adjovi, responsable des Partenaires chez Cisco pour l’Afrique subsaharienne francophone.

IBM : la recherche comme créneau

Le géant IBM n’est pas en reste. En 2012, il a lui aussi construit un centre d’excellence au Kenya. Son credo : la recherche en informatique. A l’occasion du lancement de l’initiative, le PDG d’IBM se rendra à Nairobi, au Kenya. « Le laboratoire que nous voulons construire ici mettra en place un programme de recrutement international ciblant les candidats kényans et africains en général en vue d’attirer et de retenir les talents et chercheurs africains pour travailler aux côtés des chercheurs d’IBM », a fait savoir Ginni Rometty.

Outsiders

Dans cette bagarre de titans, des groupes plus petits essayent de se frayer un chemin. C’est le cas par exemple des solutions de gestion comptables Sage, qui ont développé une politique particulière de présence sur le marché continental. « Le Pôle Consulting & Formation de Sage à l’export accompagne ses partenaires, mais aussi ses clients au quotidien. Notre équipe d’experts dédiée dispense pour nos partenaires et intégrateurs agréés des formations dans chacun de leurs pays », explique dans son blog la responsable du pôle. Elle apprend aussi que d’autres programmes comme Graine de Gestionnaire ont fait leurs preuves. « Il est destiné à assurer aux étudiants en gestion des États africains concernés par le programme une formation certifiée et encadrée quant à l’utilisation des logiciels de comptabilité, de gestion commerciale ainsi que de gestion de la paie et des ressources humaines », a ajouté Céline Glandor, dont le groupe envisage de développer des solutions pour soutenir la croissance des PME.

Idriss Linge pour le magazine Réseau Télécom Network n° 61

(Source : Agence Ecofin, 26 mai 2013)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4241/5318 Régulation des télécoms
  • 348/5318 Télécentres/Cybercentres
  • 3470/5318 Economie numérique
  • 1837/5318 Politique nationale
  • 5318/5318 Fintech
  • 513/5318 Noms de domaine
  • 1796/5318 Produits et services
  • 1452/5318 Faits divers/Contentieux
  • 741/5318 Nouveau site web
  • 4916/5318 Infrastructures
  • 1654/5318 TIC pour l’éducation
  • 190/5318 Recherche
  • 242/5318 Projet
  • 3340/5318 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1763/5318 Sonatel/Orange
  • 1648/5318 Licences de télécommunications
  • 283/5318 Sudatel/Expresso
  • 1056/5318 Régulation des médias
  • 1472/5318 Applications
  • 1019/5318 Mouvements sociaux
  • 1626/5318 Données personnelles
  • 129/5318 Big Data/Données ouvertes
  • 654/5318 Mouvement consumériste
  • 358/5318 Médias
  • 646/5318 Appels internationaux entrants
  • 1623/5318 Formation
  • 92/5318 Logiciel libre
  • 2141/5318 Politiques africaines
  • 1243/5318 Fiscalité
  • 169/5318 Art et culture
  • 581/5318 Genre
  • 1676/5318 Point de vue
  • 1105/5318 Commerce électronique
  • 1482/5318 Manifestation
  • 320/5318 Presse en ligne
  • 124/5318 Piratage
  • 209/5318 Téléservices
  • 895/5318 Biométrie/Identité numérique
  • 312/5318 Environnement/Santé
  • 458/5318 Législation/Réglementation
  • 349/5318 Gouvernance
  • 1919/5318 Portrait/Entretien
  • 147/5318 Radio
  • 811/5318 TIC pour la santé
  • 271/5318 Propriété intellectuelle
  • 58/5318 Langues/Localisation
  • 1061/5318 Médias/Réseaux sociaux
  • 1943/5318 Téléphonie
  • 191/5318 Désengagement de l’Etat
  • 1191/5318 Internet
  • 122/5318 Collectivités locales
  • 394/5318 Dédouanement électronique
  • 1075/5318 Usages et comportements
  • 1033/5318 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 557/5318 Audiovisuel
  • 3485/5318 Transformation digitale
  • 388/5318 Affaire Global Voice
  • 152/5318 Géomatique/Géolocalisation
  • 310/5318 Service universel
  • 661/5318 Sentel/Tigo
  • 174/5318 Vie politique
  • 1679/5318 Distinction/Nomination
  • 34/5318 Handicapés
  • 685/5318 Enseignement à distance
  • 687/5318 Contenus numériques
  • 586/5318 Gestion de l’ARTP
  • 178/5318 Radios communautaires
  • 1745/5318 Qualité de service
  • 430/5318 Privatisation/Libéralisation
  • 132/5318 SMSI
  • 468/5318 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2859/5318 Innovation/Entreprenariat
  • 1318/5318 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/5318 Internet des objets
  • 173/5318 Free Sénégal
  • 583/5318 Intelligence artificielle
  • 201/5318 Editorial
  • 22/5318 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous