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Floraison des dvd et vcd à Dakar : Les ouvreurs désemparés supputent le manque à gagner

vendredi 6 août 2004

Audiovisuel

Face au boom des Dvd et Vcd sur le marché sénégalais, les gérants et exploitants de salles de cinéma supputent le manque à gagner. Cette concurrence sauvage, affirment-ils, affecte au plus au niveau les cinémas de Dakar qui enregistrent chaque jour une diminution du taux de fréquentation.

A chaque coin de Dakar, en ville comme dans les quartiers populaires, le marché des Dvd (digital vidéo disc) et Vcd ( video compact disc) pousse comme des champignons. Provenant pour la plupart de la sous-région, Mali, Gambie, Burkina Faso... ces films qui se vendent à la sauvette font de plus en plus la concurrence aux salles de cinéma de Dakar. Pour El Hadji Niang, un des responsables de la gestion du cinéma Al Akbar, la fréquentation des salles souffre beaucoup de ce phénomène. « Avec la floraison des Vcd vendus comme des petits pains surtout au niveau des feux rouges, les gens actuellement ne fréquentent plus nos salles de cinéma. Al Akbar va très mal à cause de cette évasion des films en Dvd, constatez vous même bientôt le film va démarrer et il n’y a pas encore beaucoup de monde », ajoute M. Niang. En effet, ce mercredi à 21 h, heure de projection du premier film de la soirée la salle Al Akbar s’était pas encore le grand rush même si à l’affiche, un film hindou était au programme.

Même son de cloche chez son collègue du cinéma U3 des Parcelles-Assainies. Pour Pape Samba Ndiaye, gérant de cette salle, « le taux de fréquentation des salles de cinéma a totalement baissé parce qu’on est confronté à une concurrence sauvage, celle des Dvd et Vcd qui se vendent dans tous les coins de rues à des prix abordables 1 000 ou 1 500 F ou loués à 250 F ». Les lecteurs sont aussi à la portée de tout le monde car coûtant entre 20 000 et 25 000 F.

Déplorant cette situation qui est d’actualité, notre interlocuteur reconnaît l’impuissance des gérants de salle. « Nous ne contrôlons pas cette filière et ne savons pas non plus au niveau des services qu’est-ce qui est fait parce que ces Dvd ne sont pas déclarés au niveau du Bureau sénégalais du droit d’auteur », se désole M. Ndiaye.

Pour l’heure, la mobilisation est de rigueur chez ces gérants de salles de cinéma. « On essaie de s’organiser avec l’Union nationale des exploitants de salles de cinémas au Sénégal. Ce volet piraterie et invasion du marché sénégalais par les Vcd et Dvd a été abordé lors de notre séminaire tenu en juin dernier. Avec nos homologues de la sous-région, nous allons nous organiser pour apporter une riposte à ce phénomène », annonce Pape Samba Ndiaye du cinéma U3. Mais précise notre interlocuteur, « il nous sera difficile, aujourd’hui, avec l’ère de la libéralisation, de freiner ce phénomène nous allons nous battre pour contrecarrer cette floraison ».

A côté de cette floraison des Dvd et vcd, El Hadji Niang du cinéma Al Akbar déplore aussi la pénurie de films inédits qui affecte aussi les salles. « Depuis 1963, date de l’ouverture du cinéma Al Akbar, nous avons jamais connu une situation pareille. Actuellement on fait un pas en avant et deux pas en arrière pour vous montrer l’ampleur du phénomène. Il nous faut de nouveaux films pour aussi retenir les cinéphiles », souligne Niang de Al Akbar. A cela ajoute-t-il aussi lorsque la télévision nationale fait passer de bons films ou une pièce de théâtre, les salles sont moins fréquentées.

Si pour Pape Samba Ndiaye de U3, il faut améliorer la qualité et l’accueil en réhabilitant les salles et les cabines de projection, pour attirer les populations au cinéma, son homologue de Al Akbar, El Hadji Niang pense qu’il faut essayer de réglementer ou simplement de supprimer la vente de ces Dvd et Vcd.

Les films qui attirent le plus, estiment les deux gérants, sont surtout les films américains, karatés et hindous. Et le public qui est toujours resté fidèle, est composé de jeunes filles et garçons et les personnes du troisième âge pour les films à thème.

Fatou K. SENE

(Source : Wal Fadjri 6 aout 2004)

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