OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2014 > Juillet 2014 > « Faire du Sénégal un eldorado numérique » ou quand un Conseiller du (…)

« Faire du Sénégal un eldorado numérique » ou quand un Conseiller du président plagie !

mercredi 16 juillet 2014

Faits divers/Contentieux

« Faire du Sénégal un eldorado numérique », c’est le titre d’une contribution d’un vrai connaisseur du monde numérique, publié le mardi 15 juillet sur le site seneplus.

Cependant, comme le dit un internaute, en commentaire : « Il ignore qu’au Sénégal on lit beaucoup et on lit tout. »

De plus c’est le web, on ne peut plus tromper personne. Nous sommes tous au même pied sur toute l’information qui est ligne. Dès lors, sur tout ce qu’on écrit pour renforcer notre thèse, il faudra désormais, signaler ses sources, ou le mettre en exergue dans le texte.

Malheureusement, le Conseiller de notre président de la République, Alioune Badara Sy, n’a pas eu l’obligeance de le faire.

Du coup, des internautes, ont aussitôt remarqué, que l’auteur de « Faire du Sénégal un eldorado numérique » n’a rien fait d’autre qu’un plagiat.

Ils l’ont dénoncé en commentant l’article, mais, un parmi eux est allé plus loin, en rédigeant lui aussi, un article de contribution qu’il a envoyé à Leral.

SocialNetLink vous propose l’intégralité de l’article envoyé par Madyou TOURE, intitulé « Alioune Badara Sy : Le plagiat comme mode d’expression ».

Le journal en ligne « seneplus.com » a mis à sa une de ce mardi 15 juillet 2014 une contribution très équivoque d’un Monsieur qui a signé : « Alioune Badara Sy est élu municipal APR à Kaolack. Il est ingénieur en économie industrielle et délégué thématique à l’Institut de l’économie numérique de Toulouse où il a notamment participé au programme de la Banque Mondiale promouvoir des Pôles de compétitivité en Afrique ».

La lecture des tous premiers mots du texte, nous a fait sortir les yeux de la tête. D’abord parce que ces mots nous étaient familiers mais aussi du fait d’une incohérence frappante ; l’auteur écrit en 2014 et s’appui sur des données supposées de 2012 mais qui en réalité sont de 2011.

Alors ayant fait un simple copier-coller d’une partie de son texte vers la barre de recherche de Google et voilà que sort un essai publié le 15 octobre 2012 sous la direction de Gabriel Lavenir (pseudonyme) et de Nelly Fesseau sous le titre « Numérique : renouer avec les valeurs progressistes et dynamiser la croissance. »

J’ai cependant eu un doute puisque le Monsieur en question publie beaucoup et est assez pertinent dans la plupart de ses écrits. J’ai alors essayé de vérifier si ce n’était pas lui qui se cachait derrière le pseudonyme de Gabriel Lavenir. J’ai aussi regardé s’il n’avait pas participé au groupe de travail de TERA NOVA. Cela n’est pas exclu mais non authentifié.

En tout état de cause il ne peut pas s’attribuer un texte collectif même s’il y a participé. Ce dont je doute.

Le plagiat en écriture est aussi vieux que le monde mais l’acte de Alioune Badara Sy relève de l’usurpation et de la malhonnêteté intellectuelle. Il a entièrement recopié le texte d’un autre auteur en toute connaissance de cause. Constatez par vous-même.

Cet ingénieur en économie industrielle, conseiller du président de la république du Sénégal écrit dés l’entame de sa soit disant contribution : « L’émergence de l’outil numérique constitue une véritable révolution pour nos sociétés, et sa puissance n’est plus à démontrer : en 2012, ce sont plus de 5 milliards d’abonnements connectés au réseau mobile mondial (1), et plus de 2 milliards qui ont accès à Internet(2). Le numérique est désormais au cœur des préoccupations de nos sociétés, et est appelé à prendre une importance toujours plus grande. »

Remarquez bien le « 2012 » pour un texte qui est sensé avoir été écrit en 2014. Si vous allez sur le net et que vous vous donniez la peine de visiter le lien suivant : http://www.tnova.fr/essai/num-rique-renouer-avec-les-valeurs-progressistes-et-dynamiser-la-croissance, vous y lirez : « L’émergence de l’outil numérique constitue une véritable révolution pour nos sociétés, et sa puissance n’est plus à démontrer : en 2011, ce sont plus de 5 milliards d’abonnements connectés au réseau mobile mondial[1], et plus de 2 milliards qui ont accès à Internet[2]. Le numérique est désormais au cœur des préoccupations de nos sociétés, et est appelé à prendre une importance toujours plus grande. »

Le « recopieur » change 2011 par 2012 mais ne prend même pas la peine d’enlever les renvois. Mais vous savez un crime n’est jamais parfait.

Ensuite il continue sans sourciller : « Dans ce contexte, l’objet de cette contribution est de présenter les différentes réponses que le numérique peut apporter aux problèmes actuels, afin de promouvoir le développement de notre pays en le préparant au nouveau monde qui se dessine sous nos yeux. Ces réponses peuvent se décliner en deux grands axes : une croissance soutenue et durable ; la préservation de l’intérêt général par la régulation. »

La ou Gabriel Lavenir et Nelly Fesseau nous disent : « Dans ce contexte, l’objet de ce rapport est de présenter les différentes réponses que le numérique peut apporter aux problèmes actuels, afin de redresser la France en la préparant au nouveau monde qui se dessine sous nos yeux. Ces réponses peuvent se décliner en trois grands axes : une croissance renouvelée ; des solidarités et des valeurs collectives renforcées, dont nos libertés fondamentales ; la préservation de l’intérêt général par la régulation. »

C’est tout simplement d’un culot renversant. Vous pensez qu’il va s’arrêter en si bon chemin ? Mais que non ! L’individu n’a peur de rien ! Il poursuit son œuvre de saccage intellectuel sans trembler.

M. Sy écrit ou plutôt recopie : « Alors que les politiques ne semblent pas enclins à saisir les opportunités considérables que nous propose le numérique, il nous semble important d’associer le personnel politique à cette transformation profonde de notre société, qui porte en elle des choix de société clairs. Il ne faut plus chercher à sauver le monde d’hier qui disparaît sous nos yeux, mais bien au contraire œuvrer résolument à la construction de ce nouveau monde qui naît. »

L’original c’est presque identique : « Alors que les hommes et femmes politiques ne semblent pas enclins à saisir les opportunités considérables que nous propose le numérique, il nous semble important d’associer le personnel politique à cette transformation profonde de notre société, qui porte en elle des choix de société clairs. Il ne faut plus chercher à sauver le monde d’hier qui disparaît sous nos yeux, mais bien au contraire œuvrer résolument à la construction de ce nouveau monde qui naît. »

On se croirait devant un miroir non ?

Plus loin il remplacera France par Sénégal et FCPR Emergence Innovation par FONSIS.

On savait que la ressemblance entre nous et l’ancien colonisateur était frappante mais de la à le singer aussi parfaitement cela relève de la schizophrénie.

La suite est écœurante et je vous en épargne. Ceux qui veulent constater d’eux-mêmes peuvent visiter le lien susmentionné. Ils y verront l’incroyable.

Je demanderai solennellement aux responsables de seneplus.com de ne point supprimer le texte ; de le laisser la où il est pour servir de preuve mais d’y ajouter en entête que ce document est l’œuvre de Gabriel Lavenir et Nelly Fesseau et que M. Sy n’a fait que le recopier.

Voilà les hommes que le nouveau régime nous propose. Voilà ceux que les Kaolackois ont choisi pour présider à leur destinée durant les cinq prochaines douloureuses années.

M. Sy Wikipédia définit le plagiat comme étant : « … une faute morale, civile, commerciale et/ou pénale consistant à copier un auteur ou créateur sans le dire, ou à fortement s’inspirer d’un modèle que l’on omet délibérément ou par négligence de désigner. Il est souvent assimilé à un vol immatériel. Le « plagiaire » quant à lui, est celui qui s’approprie indument ou frauduleusement tout ou partie d’une œuvre littéraire, technique ou artistique.

Vous sentez-vous visé par ces deux définitions ?

Par Madyou Touré

Conseiller Municipal de la commune de Popenguine-Ndayane

(Source : Social Net Link, 16 juillet 2014)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4396/5304 Régulation des télécoms
  • 346/5304 Télécentres/Cybercentres
  • 3765/5304 Economie numérique
  • 1874/5304 Politique nationale
  • 5304/5304 Fintech
  • 516/5304 Noms de domaine
  • 1811/5304 Produits et services
  • 1449/5304 Faits divers/Contentieux
  • 741/5304 Nouveau site web
  • 4856/5304 Infrastructures
  • 1699/5304 TIC pour l’éducation
  • 186/5304 Recherche
  • 243/5304 Projet
  • 3467/5304 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1757/5304 Sonatel/Orange
  • 1630/5304 Licences de télécommunications
  • 273/5304 Sudatel/Expresso
  • 1039/5304 Régulation des médias
  • 1375/5304 Applications
  • 1236/5304 Mouvements sociaux
  • 1685/5304 Données personnelles
  • 128/5304 Big Data/Données ouvertes
  • 645/5304 Mouvement consumériste
  • 362/5304 Médias
  • 642/5304 Appels internationaux entrants
  • 1649/5304 Formation
  • 92/5304 Logiciel libre
  • 2049/5304 Politiques africaines
  • 1170/5304 Fiscalité
  • 166/5304 Art et culture
  • 576/5304 Genre
  • 1628/5304 Point de vue
  • 1074/5304 Commerce électronique
  • 1470/5304 Manifestation
  • 314/5304 Presse en ligne
  • 125/5304 Piratage
  • 204/5304 Téléservices
  • 894/5304 Biométrie/Identité numérique
  • 306/5304 Environnement/Santé
  • 433/5304 Législation/Réglementation
  • 458/5304 Gouvernance
  • 1906/5304 Portrait/Entretien
  • 144/5304 Radio
  • 868/5304 TIC pour la santé
  • 282/5304 Propriété intellectuelle
  • 58/5304 Langues/Localisation
  • 1038/5304 Médias/Réseaux sociaux
  • 1963/5304 Téléphonie
  • 190/5304 Désengagement de l’Etat
  • 1083/5304 Internet
  • 114/5304 Collectivités locales
  • 403/5304 Dédouanement électronique
  • 1067/5304 Usages et comportements
  • 1027/5304 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 552/5304 Audiovisuel
  • 3394/5304 Transformation digitale
  • 382/5304 Affaire Global Voice
  • 152/5304 Géomatique/Géolocalisation
  • 317/5304 Service universel
  • 661/5304 Sentel/Tigo
  • 174/5304 Vie politique
  • 1612/5304 Distinction/Nomination
  • 34/5304 Handicapés
  • 688/5304 Enseignement à distance
  • 686/5304 Contenus numériques
  • 584/5304 Gestion de l’ARTP
  • 178/5304 Radios communautaires
  • 1745/5304 Qualité de service
  • 426/5304 Privatisation/Libéralisation
  • 132/5304 SMSI
  • 467/5304 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2909/5304 Innovation/Entreprenariat
  • 1326/5304 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5304 Internet des objets
  • 172/5304 Free Sénégal
  • 539/5304 Intelligence artificielle
  • 199/5304 Editorial
  • 22/5304 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous