OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2016 > Septembre 2016 > Facebook s’intéresse à M-Pesa

Facebook s’intéresse à M-Pesa

vendredi 9 septembre 2016

Fintech

Mark Zuckerberg regarde de près M-Pesa, la grande success story de la finance africaine. Ce service, basé sur des texto, simplifie les transferts d’argent.

C’était une visite surprise. Mais elle n’est passée inaperçue : La semaine dernière, Mark Zuckerberg, fondateur et PDG du réseau social Facebook, était allé à Nairobi, la capitale kenyane, comme le rapporte le quotidien kenyan The Standard. « Je suis venu ici afin d’apprendre davantage sur la monnaie mobile », se fait citer l’entrepreneur américain par le journal. Il était sur le point de se rendre dans un centre de start-ups kenyans au second étage d’un bâtiment Bishop Magua

« Pour des gens qui passent la plupart de leur temps dans l’écosystème entrepreneurial ici au Kenya, il est peut-être difficile à voir à quel point le système kenyan est en avance par rapport à d’autres », disait Zuckerberg. « Et je pense que nous avons beaucoup à apprendre afin de construire de meilleurs services pour les gens partout dans le monde. »

Mises à part ces gentillesses à l’égard des entrepreneurs kenyans, Zuckerberg s’intéressait davantage à M-Pesa, un système qui permet le transfert d’argent par texto sans passer par des comptes en banque. Il suffit d’envoyer via M-Pesa un texto muni d’un code avec le montant que l’on envoyer à quelqu’un d’autre.

Avant l’introduction de M-Pesa, les pères de famille qui travaillaient à Nairobi devaient remettre une enveloppe remplie de billets de banque aux conducteurs des mini-bus afin de transférer de l’argent à leur famille vivant quelque part à la campagne. C’était relativement fiable, mais cela coûtait cher comme les conducteurs réclamaient une commission. Grâce à M-Pesa il est possible de transférer de l’argent à faible frais. Aujourd’hui, les Kenyans peuvent régler via M-Pesa même leurs factures d’électricité, leurs loyers et leurs impôts.

14 milliards de shillings kenyans soit environ 120 millions d’euros sont passés l’année dernière par les services de M-Pesa – par jour. Le service a enregistré rien qu’au Kenya 17 millions de compte – sur une population totale de quelques 40 millions de personnes.

Bien avant la naissance de la vague fin-tech, M-Pesa a révolutionné le secteur financier en Afrique de l’est. Introduit dès 2007 par Vodafone pour l’opérateur de téléphonie mobile Safaricom M-Pesa a trouvé beaucoup d’imitateurs. Le système est devenu succès même en Afghanistan, en Roumanie et en Albanie.

Aujourd’hui M-Pesa grâce à sa souplesse et sa simplicité crée les convoitises d’autres acteurs de l’Internet mobile tels que Uber, Facebook ou Airbnb. Et Zuckerberg a montré par le passé qu’il est prêt à payer des prix forts si ces acquisitions promettent d’arrondir Facebook. Ne citons à ce titre que Instagram ou WhatsApp. M-Pesa est susceptible d’apporter à Facebook deux grands avantages : une infrastructure de paiement mobile rentable et en pleine croissance ainsi qu’un réseau supplémentaire d’applications mobiles reliant des millions d’utilisateurs.

Cet exemple prouve bien à quel point l’Afrique est devenu un continent qui, loin de copier les business modèles du Nord, est devenu un acteur qui façonne le monde par des innovations originales. C’est pourquoi, nous chez Africa Partners encourageons les entrepreneurs européens à s’investir davantage en Afrique afin de participer à ce mouvement d’innovations majeures.

Christian Hiller von Gaertringen

(Source : Africa Partners, 9 septembre 2016)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2061/2246 Régulation des télécoms
  • 174/2246 Télécentres/Cybercentres
  • 1602/2246 Economie numérique
  • 824/2246 Politique nationale
  • 2246/2246 Fintech
  • 253/2246 Noms de domaine
  • 814/2246 Produits et services
  • 693/2246 Faits divers/Contentieux
  • 379/2246 Nouveau site web
  • 2169/2246 Infrastructures
  • 821/2246 TIC pour l’éducation
  • 90/2246 Recherche
  • 121/2246 Projet
  • 1380/2246 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 872/2246 Sonatel/Orange
  • 774/2246 Licences de télécommunications
  • 132/2246 Sudatel/Expresso
  • 469/2246 Régulation des médias
  • 599/2246 Applications
  • 494/2246 Mouvements sociaux
  • 794/2246 Données personnelles
  • 63/2246 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2246 Mouvement consumériste
  • 179/2246 Médias
  • 322/2246 Appels internationaux entrants
  • 692/2246 Formation
  • 51/2246 Logiciel libre
  • 852/2246 Politiques africaines
  • 421/2246 Fiscalité
  • 83/2246 Art et culture
  • 284/2246 Genre
  • 753/2246 Point de vue
  • 482/2246 Commerce électronique
  • 712/2246 Manifestation
  • 156/2246 Presse en ligne
  • 62/2246 Piratage
  • 102/2246 Téléservices
  • 419/2246 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2246 Environnement/Santé
  • 171/2246 Législation/Réglementation
  • 167/2246 Gouvernance
  • 830/2246 Portrait/Entretien
  • 74/2246 Radio
  • 337/2246 TIC pour la santé
  • 133/2246 Propriété intellectuelle
  • 29/2246 Langues/Localisation
  • 505/2246 Médias/Réseaux sociaux
  • 917/2246 Téléphonie
  • 95/2246 Désengagement de l’Etat
  • 485/2246 Internet
  • 57/2246 Collectivités locales
  • 189/2246 Dédouanement électronique
  • 498/2246 Usages et comportements
  • 521/2246 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2246 Audiovisuel
  • 1361/2246 Transformation digitale
  • 191/2246 Affaire Global Voice
  • 75/2246 Géomatique/Géolocalisation
  • 148/2246 Service universel
  • 330/2246 Sentel/Tigo
  • 87/2246 Vie politique
  • 730/2246 Distinction/Nomination
  • 17/2246 Handicapés
  • 336/2246 Enseignement à distance
  • 319/2246 Contenus numériques
  • 292/2246 Gestion de l’ARTP
  • 89/2246 Radios communautaires
  • 799/2246 Qualité de service
  • 212/2246 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2246 SMSI
  • 224/2246 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1286/2246 Innovation/Entreprenariat
  • 654/2246 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2246 Internet des objets
  • 85/2246 Free Sénégal
  • 162/2246 Intelligence artificielle
  • 98/2246 Editorial
  • 9/2246 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous