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Face aux difficultés du secteur et à la rareté des marchés : Les professionnels des Tic s’organisent et sonnent l’alerte

vendredi 14 septembre 2007

Economie numérique

Les Technologies de l’information et de la communication (Tic) constituent un « secteur très émietté et très mal organisé. Le Sénégal est en train de perdre son leadership dans ce domaine ».

Ce constat est du leader du Rassemblement des entreprises du secteur des Technologies de l’information et de la communication du Sénégal (Restic), Moustapha Diakhaté. Cette structure qui a été portée sur les fonts baptismaux hier, jeudi 13 septembre, envisage de se positionner pour fédérer toutes les petites et moyennes entreprises et structures qui gravitent dans le secteur, mais surtout se battre pour trouver une solution aux problèmes de compétitivité. Entouré par d’autres chefs d’entreprises, Moustapha Diakhaté a fait un diagnostic sans complaisance du milieu.

« L’environnement des nouvelles technologies de l’information et de la communication est devenu hostile. Le secteur a des problèmes de compétitivité. Le Sénégal a perdu son leadership en matière des Tic. Il y a trop de sur-place. Il n’y a pas une démographie claire du secteur », a-t-il fait remarquer. Et d’alerter les autorités, « nous sommes dans un domaine qui se meurt, qui est en décrépitude. Il est temps de réagir parce que l’entreprise ABB a été vendue à CFAO alors que cette même société privée a beaucoup investi mais les marchés ne suivent pas. Ce qui fait qu’elle étouffe actuellement. Le secteur des Tic était rose, mais aujourd’hui il est morose ». D’où la nécessité, a-t-il ajouté, de faire quelques choses. Ainsi, l’initiateur de Restic propose aux entreprises évoluant dans ce secteur l’organisation de colloques pour évoquer la situation du secteur des Tic.

Moustapha Diakhaté a estimé qu’il est bon de faire des revendications mais ce qui est important c’est d’influer sur les décisions. « Il faut faire du lobbying actif en infiltrant le processus décisionnel », a-t-il avancé. Selon Moustapha Diakhaté, « il faut discuter et essayer de convaincre les députés et les autorités se situant dans les sphères de décision pour l’élaboration de loi et de textes favorisant l’éclosion et le développement du secteur des Tic au profit exclusif de la nation sénégalaise. Il faut une discrimination positive pour permettre aux entreprises sénégalaises de s’en sortir ». Le chef de file de Restic s’offusque et déplore beaucoup le fait qu’il ait beaucoup de marchés d’une centaine de milliards qui échappent aux entreprises évoluant dans le milieu des Tic au Sénégal. Il a, ainsi, cité en exemple la numérisation tous azimut en cours dans le pays avec la carte nationale d’identité et prochainement le passeport.

Le RESTIC se fixe, de l’avis de Moustapha Diakhaté, des objectifs stratégiques, notamment la « réalisation d’actions auprès des pouvoirs publics et à l’international pour réunir les conditions de l’émergence d’une industrie forte qui inclut toutes branches au sein du secteur des Tic ». Son chef de file d’argumenter dans le même sens que Restic compte en outre agir pour rendre le Sénégal compétitif et attractif pour les activités du secteur des services et autres produits connexes au service des Tic et jeter les bases d’une industrie du capital investissement et du capital développement centrée autour des besoins spécifiques des firmes et entreprises du secteur.

Ibrahima Lissa Faye

(Source : Sud Quotidien, 14 septembre 2007)

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