OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2007 > Septembre > Exclue des consultations restreintes : Wireless-Sénégal charge l’Artp

Exclue des consultations restreintes : Wireless-Sénégal charge l’Artp

jeudi 6 septembre 2007

Licences de télécommunications

Est-ce une attitude de mauvaise perdante ? En tout cas, Wireless Sénégal qui a été exclue des consultations pour l’attribution de la deuxième licence globale ne se fait pas de gêne pour dénoncer ce qu’il appelle un « abus de pouvoir » de la part de l’Artp. Ne comptant pas s’arrêter en si bon (ou mauvais) chemin, les responsables de Wireless qui revendiquent des connexions à Washington, n’excluent pas de saisir le Conseil d’Etat.

Les responsables de la société Wireless Sénégal S.a (Ws) n’ont pas fait dans la dentelle, hier, pour dire tout le « bien » qu’ils pensent des autorités de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp). Ces derniers qualifiés d’« oligarchie » en ont véritablement pris pour leur grade. Et pour cause ! La direction n’a pas digéré d’avoir été mise « arbitrairement » sur la touche dans l’attribution de la deuxième licence globale de télécommunications par l’Artp. Pourtant, l’Administrateur général de Wireless qui faisait face, hier, à la presse soutient que toutes les conditions exigées par l’agence de régulation ont été remplies par sa société. « Les conditionnalités requises étaient que l’opérateur soit constitué en société de droit privé, qu’il propose un réseau distinct et indépendant de celui de l’opérateur historique et qu’il n’ait aucun rapport avec les deux déjà existants. Or, Wireless est une société de droit privé et les documents le prouvant existent ; nous avions également proposé, dès le départ, à l’Etat Sénégalais de lancer dans son espace aérien nos satellites pour arroser l’ensemble du territoire en télécommunications totalement indépendantes de la Sonatel, enfin n’avons aucune connexion ni avec Sonatel, ni avec Sentel encore moins avec leurs filiales ou partenaires stratégiques », a expliqué Cheikh Tidiane Faye. Le courroux de ce dernier est d’autant plus grand que, soutient-il, l’Artp avait déjà reconnu la société dont il a la direction en tant qu’opérateur en télécommunications. Et pour corroborer ses propos, l’administrateur général exhibe les différentes correspondances que sa société a envoyées à la structure régulatrice dans le cadre de l’attribution de la deuxième licence globale. D’ailleurs, dans l’une d’elles, Wireless soutient être capable de satisfaire techniquement aux exigences de l’Artp et propose une offre financière de 30 milliards pour gagner le marché.

En outre, confie Cheikh Faye, sa société a été associée à toutes les activités de l’Artp à son démarrage. C’est ainsi que, dit-il, Wireless a participé à la tenue des concertations sur les télécommunications, demandées par le président de la République. « Nous avons même été cooptés dans le comité de pilotage qui a élaboré le document final de ces journées dont les documents finaux avaient servi de base à la rédaction de la lettre sectorielle sur les télécommunications », confie le patron de Ws. Qui se désole que l’Artp n’ait plus fait signe de vie jusqu’au moment où sa société apprend que la procédure des consultations restreintes avait été enclenchée. Et c’est ainsi que, en dépit de la violation du code de procédure d’attribution des marchés, Wireless a tenu à faire acte de candidature (il exhibe de nouveau un accusé de réception de l’Artp mentionné dans un cahier de transmission en faisant foi). « Mais le 30 Août par extraordinaire, nous recevons un fax de l’Artp pour nous dire que Wireless ne peut participer à cet appel d’offres parce que ce dernier ne concerne que ceux qui ont eu à répondre à une manifestation d’intention que les autorités sénégalaises auraient exprimée au Sommet mondial sur l’information à Tunis », explique Cheikh Tidiane Faye. Ce dernier soutient que cette explication servie par l’Artp est tirée par les cheveux car, à l’en croire, une manifestation d’intention ne peut, sur le plan juridique, remplacer un appel d’offres.

En tout cas, les responsables de Wireless-Sénégal n’entendent point laisser passer ce qu’ils appellent un abus de pouvoir dont ils sont victimes. Aussi, ont-ils saisi leurs conseils juridiques pour porter l’affaire devant le Conseil d’Etat. Parallèlement, ils comptent en faire part à leur société mère établie aux Etats-Unis qui, soutiennent-ils, va tirer cette affaire au clair avec les autorités sénégalaises.

Aguibou Kane

(Source : Wal Fadjri, 6 septembre 2007)


Reflet : Et si l’Artp avait raison ?

L’Agence de régulation des télécommunications et des postes n’aurait-elle pas finalement raison d’exclure Wireless-Sénégal de la course pour l’obtention de la deuxième licence globale de télécommunications ? Cette question a taraudé l’esprit de nombre de confrères au sortir de la conférence donnée, hier, par le patron de cette boîte. En effet, rien ne montre que celle-ci pourrait satisfaire au cahier de charges encore moins faire le poids devant ses concurrents annoncés. Comment une société n’ayant pas de fax, ni de téléphone fixe et dont le siège peut, à peine, contenir dix personnes, peut-elle prétendre gagner une licence globale de télécommunication ? L’absence de fax avait même amené l’Artp à envoyer sa réponse à la demande de candidature de Wireless- Senegal à une société mitoyenne pour transmission. Mais le plus cocasse, c’est quand le responsable moral de Ws reconnaît sans sourciler que sa société n’avait pas encore fait ses preuves en matière de téléphonie et qu’elle comptait sur l’obtention de cette deuxième pour arroser le Sénégal et développer ses tentacules dans la sous-région.

Aguibou Kane

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6507/7597 Régulation des télécoms
  • 519/7597 Télécentres/Cybercentres
  • 5527/7597 Economie numérique
  • 2741/7597 Politique nationale
  • 7597/7597 Fintech
  • 770/7597 Noms de domaine
  • 2615/7597 Produits et services
  • 2173/7597 Faits divers/Contentieux
  • 1105/7597 Nouveau site web
  • 7172/7597 Infrastructures
  • 2519/7597 TIC pour l’éducation
  • 279/7597 Recherche
  • 366/7597 Projet
  • 4887/7597 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2630/7597 Sonatel/Orange
  • 2433/7597 Licences de télécommunications
  • 410/7597 Sudatel/Expresso
  • 1541/7597 Régulation des médias
  • 2064/7597 Applications
  • 1805/7597 Mouvements sociaux
  • 2477/7597 Données personnelles
  • 189/7597 Big Data/Données ouvertes
  • 950/7597 Mouvement consumériste
  • 541/7597 Médias
  • 963/7597 Appels internationaux entrants
  • 2427/7597 Formation
  • 139/7597 Logiciel libre
  • 2964/7597 Politiques africaines
  • 1587/7597 Fiscalité
  • 250/7597 Art et culture
  • 861/7597 Genre
  • 2418/7597 Point de vue
  • 1580/7597 Commerce électronique
  • 2177/7597 Manifestation
  • 472/7597 Presse en ligne
  • 188/7597 Piratage
  • 306/7597 Téléservices
  • 1315/7597 Biométrie/Identité numérique
  • 454/7597 Environnement/Santé
  • 631/7597 Législation/Réglementation
  • 658/7597 Gouvernance
  • 2699/7597 Portrait/Entretien
  • 216/7597 Radio
  • 1143/7597 TIC pour la santé
  • 422/7597 Propriété intellectuelle
  • 87/7597 Langues/Localisation
  • 1552/7597 Médias/Réseaux sociaux
  • 2931/7597 Téléphonie
  • 285/7597 Désengagement de l’Etat
  • 1597/7597 Internet
  • 172/7597 Collectivités locales
  • 590/7597 Dédouanement électronique
  • 1596/7597 Usages et comportements
  • 1539/7597 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 825/7597 Audiovisuel
  • 4881/7597 Transformation digitale
  • 573/7597 Affaire Global Voice
  • 228/7597 Géomatique/Géolocalisation
  • 466/7597 Service universel
  • 1000/7597 Sentel/Tigo
  • 262/7597 Vie politique
  • 2390/7597 Distinction/Nomination
  • 51/7597 Handicapés
  • 1026/7597 Enseignement à distance
  • 1014/7597 Contenus numériques
  • 876/7597 Gestion de l’ARTP
  • 267/7597 Radios communautaires
  • 2585/7597 Qualité de service
  • 643/7597 Privatisation/Libéralisation
  • 201/7597 SMSI
  • 690/7597 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4206/7597 Innovation/Entreprenariat
  • 1976/7597 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 69/7597 Internet des objets
  • 260/7597 Free Sénégal
  • 779/7597 Intelligence artificielle
  • 292/7597 Editorial
  • 36/7597 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous