OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Juillet 2020 > Etude : comment les internautes africains perçoivent la Chine et ses actions (…)

Etude : comment les internautes africains perçoivent la Chine et ses actions sur le continent

jeudi 2 juillet 2020

Usages et comportements

35°Nord et Afriques Connectées présentent les résultats d’une étude sur la perception par les internautes africains de la Chine et de ses actions en Afrique durant la pandémie. Une étude qui donne une idée sur le soft power chinois sur le continent et qui devrait intéresser en premier lieu les autorités chinois.

La présence, l’action de la Chine en Afrique ont toujours été au centre des intérêts - parfois des préoccupations - des Etats, des géopoliticiens, des économistes, etc. Cette fois-ci, ce sont deux spécialistes de la communication qui se penchent sur le sujet, mais sous un angle plutôt original qui pourrait servir de base à des analyses encore plus poussées. En effet, 35°Nord, agence de conseil en stratégie de communication dédiée au continent africain, et Afriques Connectées, laboratoire d’analyse des phénomènes viraux en œuvre sur les réseaux sociaux en Afrique, viennent de révéler les résultats d’une étude sur la perception par les internautes africains de la Chine et de ses actions sur le continent durant la pandémie qui sévit actuellement.

18 084 tweets et 6582 posts Facebook analysés
« Comment réagissent les internautes africains aux actions chinoises sur leur continent ? Sont-ils les seuls à en débattre ? Quels sont les différents traits d’image de la Chine vis-à-vis des Africains en ligne ? ». Ce sont les principales interrogations auxquelles répond cette étude ont les auteurs se sont basés sur l’analyse de pas moins de 118 084 tweets et 6582 posts Facebook publiés entre le 6 mai et le 3 juin 2020 pour décrypter les principaux thèmes, hashtags et controverses soulevés sur la relation Afrique-Chine durant la crise sanitaire. « On y constate une mobilisation inédite sur le sujet avec 2 milliards sur Twitter et 10 milliards d’impressions sur Facebook », résument les auteurs dans un communiqué.

Ces derniers révèlent également que les actions de solidarité chinoises durant la crise sanitaire ont souvent été saluées sur les réseaux sociaux, notamment par les autorités publiques. « Un des actes philanthropiques qui a entraîné le plus de réactions dans les médias et sur les réseaux sociaux est le plan d’aide international avec un important focus sur l’Afrique du fondateur d’Alibaba, Jack Ma. Avec #OneWorldOneFight, le milliardaire chinois et sa Fondation se placent au cœur de la solidarité Sud-Sud contre le virus. Néanmoins, les initiatives chinoises suscitent également de la méfiance de la part des internautes, considérant que ces aides ne sont pas désintéressées dans un contexte de lutte d’influence des grandes puissances sur le continent », rapporte le communiqué de 35°Nord et d’Afriques Connectées.

Des sujets techniques qui mettent la puce à l’oreille...
Globalement, les échanges entre internautes africains sur la thématique Chine au cours de ces derniers se regroupent autour de hashtags comme #ChinaIsNotOurProblem ou #ChinaAfricaImpact, rapporte l’étude. « Alors que des partenariats forts et pérennes existent déjà entre des Etats africains et la Chine, il est intéressant d’analyser les réseaux sociaux comme reflet des opinions publiques africaines sur l’action de la Chine en Afrique, explique Romain Grandjean, associé chez 35° Nord. On constate que ce sujet mobilise sur des thématiques à forts enjeux, mais que le débat reste ouvert sans être manichéen. À l’exception de Jack Ma et sa fondation qui ont réussi à imposer leur storytelling dans cette crise, les entreprises chinoises sont encore peu actives sur les réseaux sociaux, ne se donnant pas les moyens de participer au débat public africain ».

« En écho à #BlackLivesMatter, les internautes africains se sont également scandalisés des actes discriminatoires vis-à-vis des communautés noires en Chine. Portées par les hashtags #BlacksInChina et #BlackChina, utilisés à eux seuls à plus de 8300 reprises, ces dénonciations ont pris davantage d’ampleur avec le contexte mondial des violences contre les Noirs », ajoutent les auteurs de l’étude.

« Nos cartographies d’acteurs des comptes les plus influents nous éclairent sur la grande multiplicité d’acteurs qui ont pris part aux discussions relatives aux relations entre la Chine et l’Afrique : des comptes anonymes d’internautes africains, des activistes panafricains au Président Donald Trump, les profils des acteurs qui se sont emparés de ce sujet sont réellement protéiformes. On y analyse par ailleurs des taux d’engagement et d’impressions édifiants sur des sujets techniques comme les infrastructures ou la souveraineté économique », explique déclare Jérémy Cauden, co-fondateur d’Afriques Connectées.

Sur la question de l’aide humanitaire apportée par la Chine sur le continent au cours de ces derniers mois « suscite des commentaires positifs, mais également des doutes », aanlysent les auteurs de l’étude. « Les médias chinois, comme « China Xinhua News » ou encore « People’s Daily China », sont très actifs pour relayer les actions du pays en Afrique. Ils génèrent des taux d’engagements très importants, sans qu’il soit possible de localiser de façon exhaustive la provenance des interactions. Les internautes chinois sont toutefois nombreux à saluer ces initiatives en Afrique, notamment concernant la lutte contre le Covid-19, exaltant la fierté chinoise face à ’OMS ou encore les USA, et le rôle que la Chine doit jouer sur l’échiquier mondial », résume l’étude qui s’est essayée à une analyse d’une partie du soft power chinois en Afrique.

(Source : La Tribune Afrique, 2 juillet 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2053/2265 Régulation des télécoms
  • 173/2265 Télécentres/Cybercentres
  • 1531/2265 Economie numérique
  • 791/2265 Politique nationale
  • 2265/2265 Fintech
  • 251/2265 Noms de domaine
  • 811/2265 Produits et services
  • 694/2265 Faits divers/Contentieux
  • 361/2265 Nouveau site web
  • 2198/2265 Infrastructures
  • 827/2265 TIC pour l’éducation
  • 90/2265 Recherche
  • 123/2265 Projet
  • 1412/2265 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 859/2265 Sonatel/Orange
  • 772/2265 Licences de télécommunications
  • 132/2265 Sudatel/Expresso
  • 461/2265 Régulation des médias
  • 601/2265 Applications
  • 496/2265 Mouvements sociaux
  • 756/2265 Données personnelles
  • 60/2265 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2265 Mouvement consumériste
  • 180/2265 Médias
  • 321/2265 Appels internationaux entrants
  • 709/2265 Formation
  • 45/2265 Logiciel libre
  • 835/2265 Politiques africaines
  • 407/2265 Fiscalité
  • 83/2265 Art et culture
  • 284/2265 Genre
  • 787/2265 Point de vue
  • 479/2265 Commerce électronique
  • 696/2265 Manifestation
  • 156/2265 Presse en ligne
  • 63/2265 Piratage
  • 103/2265 Téléservices
  • 416/2265 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2265 Environnement/Santé
  • 155/2265 Législation/Réglementation
  • 167/2265 Gouvernance
  • 815/2265 Portrait/Entretien
  • 72/2265 Radio
  • 336/2265 TIC pour la santé
  • 132/2265 Propriété intellectuelle
  • 29/2265 Langues/Localisation
  • 500/2265 Médias/Réseaux sociaux
  • 916/2265 Téléphonie
  • 95/2265 Désengagement de l’Etat
  • 485/2265 Internet
  • 58/2265 Collectivités locales
  • 192/2265 Dédouanement électronique
  • 495/2265 Usages et comportements
  • 523/2265 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2265 Audiovisuel
  • 1380/2265 Transformation digitale
  • 191/2265 Affaire Global Voice
  • 75/2265 Géomatique/Géolocalisation
  • 159/2265 Service universel
  • 331/2265 Sentel/Tigo
  • 89/2265 Vie politique
  • 726/2265 Distinction/Nomination
  • 17/2265 Handicapés
  • 337/2265 Enseignement à distance
  • 318/2265 Contenus numériques
  • 293/2265 Gestion de l’ARTP
  • 89/2265 Radios communautaires
  • 799/2265 Qualité de service
  • 212/2265 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2265 SMSI
  • 223/2265 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1269/2265 Innovation/Entreprenariat
  • 651/2265 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2265 Internet des objets
  • 86/2265 Free Sénégal
  • 179/2265 Intelligence artificielle
  • 99/2265 Editorial
  • 8/2265 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous