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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Décembre 2020 > Et voici… les principaux projets du Cameroun dans le secteur du numérique, (…)

Et voici… les principaux projets du Cameroun dans le secteur du numérique, des TIC, des Télécoms à l’horizon 2030 !

mardi 29 décembre 2020

Politiques africaines

Si le Plan stratégique numérique 2015 – 2020 a eu du mal à dérouler et à concrétiser l’ensemble de ses projets et programmes, le Cameroun ne baisse pas les bras dans l’élaboration de sa stratégie de développement. Après le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE), inspirateur du Plan stratégique numérique 2015 – 2020, le Cameroun a présenté en novembre 2020 sa Stratégie nationale de développement 2020-2030, en abrégé SND30.

Cette nouvelle stratégie ambitionne de procéder à une transformation structurelle de l’économie camerounaise en opérant des changements fondamentaux dans les structures économiques et sociales afin de favoriser un développement endogène, inclusif tout en préservant les chances des générations futures. Le cap étant de faire du Cameroun, « un nouveau pays industrialisé ». La place et le rôle des TIC, des Télécoms et du numérique pour concrétiser cette ambition y sont clairement spécifiés.

Pour réussir cette transformation structurelle de l’économie camerounaise, dix secteurs sont mis en exergue et le numérique intervient en troisième position. Comme le relevait déjà le Plan stratégique numérique 2020 élaboré en 2015, la SND30 soutient que malgré l’importance des investissements réalisés au Cameroun, le niveau d’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) par les populations et les entreprises locales demeure très limité. Tout comme la vulgarisation, la diffusion, l’adoption et l’appropriation des TIC par les administrations publiques restent insuffisantes.

La SND30 reconnaît donc que dans le domaine du développement du numérique, « le Cameroun est confronté au double défi de son industrialisation accélérée et transformatrice de l’économie, d’une part, et de son insertion dans la dynamique des technologies de l’information et de la communication d’autre part, l’enjeu dans ce domaine étant la neutralisation de la fracture numérique ».

Pour relever ce défi, le gouvernement soutient qu’il s’avère indispensable de promouvoir une synergie d’actions et des partenariats stratégiques entre l’Etat et les grands opérateurs privés nationaux et internationaux.

Le développement des infrastructures numériques au centre des priorités

ICT Media STRATEGIES et Digital Business Africa ont épluché la SND30 et présentent les projets répertoriés qui pourraient intéresser non seulement les administrations et institutions partenaires, mais également ces grands opérateurs ou partenaires privés nationaux et internationaux souhaitant participer à la digitalisation des services et à une meilleure appropriation des TIC non seulement par l’ensemble des populations, mais également par les administrations publiques.

L’économie numérique, selon de nombreux experts, renferme trois piliers. Le premier, qualifié de cœur de l’économie numérique, repose sur le développement des infrastructures des communications électroniques large bande et des secteurs de l’informatique et de l’électronique, tandis que le deuxième et le troisième portent respectivement sur les activités nées du fait du développement des TIC et la transformation des secteurs d’activités existants, par l’intégration de l’usage des TIC.

Dans le domaine de l’économie numérique, la SND300 a focalisé sur le premier pilier concernant le développement des infrastructures des communications électroniques. Le Cameroun prévoit donc de reconfigurer l’écosystème numérique national, notamment par la restructuration du secteur en créant une société de patrimoine de l’infrastructure numérique ; de construire l’infrastructure numérique conséquente et de sécuriser globalement les réseaux.

En outre, le Gouvernement camerounais envisage la création des parcs et technopoles numériques en vue de développer la production des contenus numériques ; d’accroître et de diversifier les usages et services numériques et de développer la fabrication et l’assemblage des pièces et appareils numériques.

Enfin, une société de patrimoine de l’infrastructure numérique !

Point important à relever ici, la création prochaine d’une société de patrimoine de l’infrastructure numérique. Un vieux projet qui sort à nouveau des tiroirs, car le ministre d’Etat Bello Bouba Maïgari, alors ministre des Postes et Télécommunications, avait fait cette proposition en 2009. Il l’avait baptisé la Sitelcam, spécialisée dans le déploiement des infrastructures de télécommunications, y compris la fibre optique, au bénéfice de l’ensemble des opérateurs privés et publics. « Pour construire cette infrastructure (fibre optique, ndlr) de manière efficace et économique dans notre pays, et compte tenu d’une part de l’évolution technologique et des services, et d’autre part du principe de la séparation des cœurs du métier de transporteur de celui de la fourniture des services, la création de Sitelcam, qui établit et exploite le réseau national de transport en fibre optique, l’accès satellitaire et les points d’échanges, vise à nous faire tirer les bénéfices de tous les avantages susmentionnés », expliquait le ministre des Postes et Télécommunications de l’époque, Bello Bouba Maïgari, à ses pairs lors d’un conseil de cabinet en janvier 2009. Après son départ de ce département ministériel, le projet a été classé dans les tiroirs.

La société de patrimoine de l’infrastructure numérique évoquée dans la SND30 gardera-t-elle le même nom que la Sitelcam ? Rien n’est exclu ! Toutefois, cela implique que Camtel sera dessaisie d’une branche importante de ses revenus. Car elle reste à ce jour la seule entreprise détentrice de l’exclusivité du déploiement de la fibre optique interurbaine au Cameroun. Une position monopolistique parfois décriée par les acteurs du secteur qui accusent Camtel d’être à la fois grossiste et détaillant sur les services de la fibre optique, mais qui soutiennent que cette situation ne favorise pas le développement rapide des infrastructures numériques.

L’entreprise étatique a d’ailleurs restructuré son organigramme il y a quelques mois pour créer en son sein une Business Unit consacrée à la gestion et au déploiement de la fibre optique. L’aventure de la Business unit de Camtel consacrée au déploiement de la fibre optique ne fera donc pas de long feu, surtout si ce n’est pas elle qui est transformée en cette société de patrimoine de l’infrastructure numérique. Et surtout, cette société ôtera à Camtel un pan important de ses sources de revenus.

Cette information peut également donner des ailes aux entreprises nationales et internationales qui peuvent déjà se positionner pour travailler avec la future société de patrimoine de l’infrastructure numérique.

Au Tchad par exemple, dès la création de la société d’infrastructure de transmission des communications électroniques (Sitcom Tchad) en mars 2011, la société californienne STM Group s’était positionnée pour acquérir 51% de son capital contre 49% pour l’Etat tchadien. Ceci à la suite d’un appel à candidatures.

Au Gabon voisin, c’est le Français Axione, filiale de Bouygues Energie & Service, qui s’était empressé en avril 2015 d’être le partenaire de la Société de patrimoine des infrastructures numériques (Spin) pour l’exploitation, la maintenance et la commercialisation des deux réseaux de fibre optique, terrestre et sous-marin du pays. Ceci à travers un contrat de délégation de service public. Au Cameroun, le jeu semble encore ouvert !

Le programme numérique de la SND30 dont le calendrier de mise en œuvre va de 2021 à 2030 consistera donc à la réduction considérable de la fracture numérique notamment par la poursuite de l’expansion du réseau fibre optique ; à la construction de deux Datacenters et la mise en œuvre du système de gouvernance électronique (E-Government). Le montant prévu pour ce programme est de 250 milliards de francs Cfa et il est fort probable que la société de patrimoine l’infrastructure numérique à créer s’arroge une bonne partie de ce budget pour la concrétisation de ces projets.

Les infrastructures télécoms

Cette société, si elle est créée rapidement, s’occupera également des programmes des infrastructures télécoms inscrits dans le SND30. L’objectif ici étant de faciliter l’accès des TIC au plus grand nombre en assurant un espace numérique performant et sécurisé avec un indice d’accès moyen supérieur à 0,4.

Plus spécifiquement, relève la SND30, il s’agira de développer un écosystème numérique de dernière génération à travers le parachèvement des travaux de pose de fibres optiques notamment le projet National Broadband Network II, le projet de mise en Réseau National des télécommunications d’Urgence (RNTU), le projet Central African Backbone ainsi que la poursuite du déploiement du réseau hinterland de fibre optique pour permettre le raccordement des usagers à l’infrastructure déjà réalisée et de protéger les transactions de données.

La stratégie mise en œuvre en matière de TIC a également pour but de maîtriser les coûts de production des produits et services, et partant, de réduire les tarifs à l’utilisation généralisée des TIC par les citoyens sur toute l’étendue du territoire et assurer le maillage du pays en fibre optique. Les actions menées ont permis des avancées dont la construction de 12 000 Km de fibre optique.

La stratégie de développement des télécommunications repose ainsi donc sur le raccordement des ménages et des entreprises à la fibre optique déjà installée, sur la poursuite des investissements en vue de la modernisation des infrastructures, sur l’extension de la couverture géographique en matière d’infrastructures numérique, sur l’amélioration de la qualité du service internet et de l’offre de nouveaux produits plus attractifs, ainsi que sur le développement de l’économie numérique. Sur la base de ces hypothèses, le gouvernement camerounais envisage que branche des télécommunications devrait connaître une croissance de 6,4% à l’horizon 2030.

Modernisation de l’administration publique

Le gouvernement camerounais est également déterminé à rattraper son gros retard dans la digitalisation des services publics. En dehors des administrations comme la Direction générale des Impôts ou encore la direction générale des Douanes qui dématérialisent et digitalisent progressivement bon nombre de leurs services, les administrations publiques camerounaises doivent encore faire beaucoup d’efforts pour rattraper leur retard en matière de digitalisation et de modernisation de l’administration publique afin de faciliter la vie des usagers et des populationsqui sollicitent quotidiennement leurs services.

Le diagnostic du Président de la République, Paul Biya, en décembre 2015, reste d’actualité. Il affirmait alors avec force qu’« …il nous faut rattraper au plus vite notre retard dans le développement de l’Economie Numérique. Celle-ci est un véritable accélérateur de croissance, en plus d’être une véritable niche d’emplois nouveaux pour la jeunesse ».

Même la SND30 reconnaît que la faible efficacité de l’administration publique appelle la mise en œuvre d’une réforme globale du système dans le cadre d’une nouvelle gestion stratégique. A cet effet, les autorités publiques camerounaises entendent, dans un premier temps, améliorer la structure de l’administration publique par la mise à jour permanente de la stratégie générale des organisations afin d’en accroître la performance. La modernisation de l’administration publique se fera également par la digitalisation, la biométrie et l’archivage numérique, ainsi que la dématérialisation des procédures.

Digitalisation du cadastre

Cette dématérialisation des procédures sera mieux observée dans la gestion domaniale et cadastrale à l’horizon 2030. Car dans ce domaine, le gouvernement indique dans la SND30 qu’il entend poursuivre la modernisation de la gestion domaniale, cadastrale et foncière à travers la mise en place d’un vaste programme de digitalisation du cadastre, de sécurisation du domaine public et des documents fonciers.

Il s’agira de numériser tous les documents fonciers et de mettre en place un réseau informatisé entre les conservations foncières, au niveau national, en vue de la sécurisation des transactions foncières et du développement des activités économiques.

Par ailleurs, le gouvernement s’engage à faciliter l’accomplissement des procédures, à l’effet notamment d’en réduire les délais et les coûts et permettre aux citoyens et aux opérateurs économiques de profiter pleinement des opportunités et des incitations contenues dans la législation foncière et domaniale.

Pour mieux réussir cela, le Cameroun entend également finaliser la réforme foncière domaniale ; poursuivre la mise en œuvre du programme de constitution des réserves foncières et de création et d’aménagement des lotissements domaniaux ; alléger la procédure d’expropriation pour cause d’utilité publique et les modalités d’indemnisation à travers la réduction du nombre d’étapes conduisant à la signature du Décret d’indemnisation ; faciliter les procédures d’acquisition foncière et d’indemnisation pour les projets d’investissements publics ; et enfin mettre en place une base de données fiables, cohérentes, et pertinentes de la situation réelle du patrimoine immobilier de l’Etat notamment des terrains bâtis et non bâtis.

Tous des projets qui auront besoin de partenaires privés nationaux et internationaux, même si certaines entreprises ont déjà commencé à travailler avec l’administration camerounaise dans ce sens.

Décentralisation et « open government »

Le Cameroun étant engagé dans son programme de décentralisation qui a récemment connu un pas significatif avec la mise en place des régions et l’élection des conseillers régionaux et des présidents des régions, la participation effective et efficace de toutes les populations, et surtout des groupes vulnérables et marginaux, est une priorité et un défi majeur pour le gouvernement. La SND30 prévoit donc dans le cadre de la décentralisation une digitalisation accrue de la participation citoyenne dans le cadre de l’« open government ».

Il est attendu des textes particuliers pour définir les contours des projets concrets à mettre en œuvre dans le cadre de cet « open government ». Ceci afin de se conformer aux bonnes pratiques consacrées par la Charte africaine des valeurs et des principes de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement local.

Ces quelques projets constituent donc la boussole qui devra orienter l’action gouvernementale dans le secteur du numérique. Ils sont ceux que le gouvernement camerounais envisage de réaliser à l’horizon 2030, car inscrits dans sa Stratégie nationale de développement 2020-2030. Il n’est pas exclu qu’un nouveau Plan stratégique numérique adossé à cette SND30 soit mis sur pied pour apporter plus de détails et pourquoi pas inscrire de nouveaux projets subsidiaires, vu que Plan stratégique numérique 2015 – 2020 est arrivé à échéance avec des résultats plutôt mitigés.

Cette fois-ci, promet le Premier ministre, Chef du gouvernement, Chief Dr. Joseph Dion NGUTE, « conscient de l’ampleur des réformes et investissements planifiés dans la présente stratégie, qui marque une étape décisive de la marche du pays vers l’émergence, le gouvernement entend s’y consacrer pleinement en comptant sur le dynamisme du secteur privé, l’implication de la société civile, la mobilisation des populations et l’appui des partenaires économiques, techniques et financiers ». Vivement qu’il en soit ainsi !

Beaugas Orain DJOYUM

(Source : https://www.digitalbusiness.africa/, 29 décembre 2020)


Téléchargez la Stratégie nationale de développement 2020-2030 du Cameroun

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