OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Janvier 2018 > Espionnage : le siège de l’UA à Addis-Abeba, cheval de Troie de la Chine en (…)

Espionnage : le siège de l’UA à Addis-Abeba, cheval de Troie de la Chine en Afrique

vendredi 26 janvier 2018

Cybersécurité/Cybercriminalité

Le soft power chinois en Afrique et les bonnes relations entre Pékin et la majorité des Etats africains n’a pas empêché le gouvernement chinois d’offrir un cadeau empoisonné aux pays africains. En effet, une enquête de notre notre confrère « Le Monde Afrique » révèle que le siège de l’Union africaine à Addis-Abeba, qui a été « offert gracieusement » par Pékin et inauguré en 2012, était truffé de micros et ses serveurs trafiqués. Une faille majeure de la sécurité qui a duré de janvier 2012 à janvier 2017.

Le caractère confidentiel des échanges entre les différents chefs d’Etats africains et leurs délégations respectives qui se tiennent au siège éthiopien de l’Union africaine pourrait se révéler entièrement compromis. Offerte par la Chine en 2012, la tour de verre et ses dépendances qui doit abriter les 28 et 29 janvier prochains, le trentième sommet de l’organisation panafricaine, serait un gigantesque cheval de Troie que les agents des services de renseignements chinois ont truffé de micros lors de sa construction.

Cheval de Troie
En plus de la construction des bâtiments, Pékin avait « gracieusement » offert le système informatique à l’UA. Selon une enquête de notre confrère Le Monde Afrique, c’est justement en janvier 2017 que les informaticiens de l’organisation ont constatés une « étrange » saturation des serveurs de l’UA entre minuit et 2h du matin. Une anomalie qui après investigation s’est avérée être due à des transferts massifs de données internes de l’UA vers des serveurs hébergés dans les environs de Shanghai ; la mégapole chinoise.

Cette découverte a permis d’identifier des backdoors laissés volontairement par les ingénieurs chinois en 2012 et qui offraient un accès discret et privilégiés à l’intégralité des échanges et productions internes de l’organisation. Cette gigantesque fuite de données aurait duré depuis 2012 jusqu’à la découverte du pot aux roses en janvier 2017. Les services de l’UA ont opté pour la discrétion dans cette affaire, se limitant à remercier les ingénieurs chinois qui étaient toujours détachés au siège, à acquérir leurs propres serveurs et décliner l’offre de Pékin de reconfigurer les serveurs compromis.

Bureaux et murs truffés de micros
Play Video
Les télécommunications transitant par le siège de l’UA seraient désormais cryptées et ne passerait même plus par l’opérateur public éthiopien. Le dernier sommet qui s’est tenu en juillet dernier a également vu la découverte par des équipes algériennes et éthiopiennes de micros placés sous bureaux et dans les murs. Avec un budget de 10 millions de dollars allouée à l’informatique, la cybersécurité de l’Union africaine est une passoire qui ne compte que sur le soutien financier de la Banque mondiale.

Les opérations d’espionnage qui ciblent l’UA ne se limitent pas à la Chine, pour rappel les documents d’Edward Snowden prouvent que le GCHQ (service de cyber espionnage britannique) ont intercepté des courriers et appels de responsables panafricains entre 2009 et 2010, là où les services français privilégient le renseignement humain au sein de l’UA, allant jusqu’à tenter le recrutement de personnalités à la tête de la Commission.

Face à ses révélations, la réforme attendue de l’organisation confiée au président rwandais devrait tenir compte de cette faiblesse des contre-mesure de sécurité électronique, reste à savoir quelles seront les moyens qui seront mis en œuvre pour remédier à cette situation. Pour l’heure, seule une nouvelle architecture informatique « indépendante » de l’installation chinoise fonctionnant par câbles a été déployée.

(Source : La Tribune Afrique, 26 janvier 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2117/2269 Régulation des télécoms
  • 173/2269 Télécentres/Cybercentres
  • 1557/2269 Economie numérique
  • 804/2269 Politique nationale
  • 2269/2269 Fintech
  • 254/2269 Noms de domaine
  • 835/2269 Produits et services
  • 701/2269 Faits divers/Contentieux
  • 363/2269 Nouveau site web
  • 2193/2269 Infrastructures
  • 802/2269 TIC pour l’éducation
  • 91/2269 Recherche
  • 122/2269 Projet
  • 1424/2269 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 868/2269 Sonatel/Orange
  • 784/2269 Licences de télécommunications
  • 133/2269 Sudatel/Expresso
  • 472/2269 Régulation des médias
  • 604/2269 Applications
  • 510/2269 Mouvements sociaux
  • 767/2269 Données personnelles
  • 60/2269 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2269 Mouvement consumériste
  • 181/2269 Médias
  • 321/2269 Appels internationaux entrants
  • 792/2269 Formation
  • 51/2269 Logiciel libre
  • 866/2269 Politiques africaines
  • 459/2269 Fiscalité
  • 83/2269 Art et culture
  • 287/2269 Genre
  • 732/2269 Point de vue
  • 487/2269 Commerce électronique
  • 740/2269 Manifestation
  • 159/2269 Presse en ligne
  • 62/2269 Piratage
  • 104/2269 Téléservices
  • 451/2269 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2269 Environnement/Santé
  • 159/2269 Législation/Réglementation
  • 171/2269 Gouvernance
  • 862/2269 Portrait/Entretien
  • 72/2269 Radio
  • 343/2269 TIC pour la santé
  • 133/2269 Propriété intellectuelle
  • 29/2269 Langues/Localisation
  • 506/2269 Médias/Réseaux sociaux
  • 930/2269 Téléphonie
  • 95/2269 Désengagement de l’Etat
  • 490/2269 Internet
  • 57/2269 Collectivités locales
  • 191/2269 Dédouanement électronique
  • 509/2269 Usages et comportements
  • 521/2269 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 277/2269 Audiovisuel
  • 1439/2269 Transformation digitale
  • 192/2269 Affaire Global Voice
  • 76/2269 Géomatique/Géolocalisation
  • 152/2269 Service universel
  • 332/2269 Sentel/Tigo
  • 88/2269 Vie politique
  • 748/2269 Distinction/Nomination
  • 17/2269 Handicapés
  • 340/2269 Enseignement à distance
  • 324/2269 Contenus numériques
  • 293/2269 Gestion de l’ARTP
  • 89/2269 Radios communautaires
  • 837/2269 Qualité de service
  • 212/2269 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2269 SMSI
  • 225/2269 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1287/2269 Innovation/Entreprenariat
  • 656/2269 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2269 Internet des objets
  • 85/2269 Free Sénégal
  • 187/2269 Intelligence artificielle
  • 97/2269 Editorial
  • 14/2269 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous