OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2014 > Décembre > Escroquerie, faux et usage de faux : Expresso réclame 600 millions à un (…)

Escroquerie, faux et usage de faux : Expresso réclame 600 millions à un revendeur de cartes

vendredi 5 décembre 2014

Faits divers/Contentieux

Entre Expresso et son revendeur Saliou Mbodji, le business ne marche plus. La société de téléphonie soudanaise reproche à son partenaire qui vendait pour elle des cartes de recharge de manœuvres frauduleuses. Elle le poursuivait, hier, devant la barre du Tribunal correctionnel pour faux, usage de faux et escroquerie portant sur la somme de 482 652 000 de francs.

ons rejetées en bloc par le prévenu. « Je ne reconnais pas les faits », a-t-il dit. « J’ai signé un contrat de vente avec la société téléphonique Expresso », a-t-il ajouté. Un contrat qu’il a d’ailleurs brandi à la barre et qui stipule qu’il a « une qualité d’acheteur et distributeur agréé et qu’il peut bénéficier des réductions annexes ». Et c’est après réception de la marchandise qu’il remettait un chèque à la société et que c’est après la vente du produit dans un délai défini par les parties, que Expresso pouvait recouvrer ses sous après l’alimentation du compte. A l’en croire, il a eu à verser à Expresso, l’année dernière la somme de 10 milliards de francs. Il revenait maintenant à la société de téléphonie, comme prévu de lui reverser 4 % du produit de cette vente. Une somme qu’il n’a jamais reçue, dit-il nonobstant les félicitations à lui adressées par la même société qui se disait satisfaite de son travail. Mieux, le prévenu, qui a comparu libre, a rappelé qu’Expresso lui avait aussi promis un véhicule, mais depuis la cérémonie de remise, il n’est jamais entré en possession de cette voiture. En toute confiance, Saliou Mbodji déclare qu’Expresso lui doit plus qu’elle ne lui réclame. Tout le changement s’est opéré, poursuit-il, avec l’arrivée du nouveau directeur général, qui a décidé de ne plus prendre des chèques. Alors qu’il avait comme de coutume émis un chèque que la Société est allée retirer avant l’échéance en arguant que c’était un chèque sans provision. C’est dans ce sens qu’il a été aussi poursuivi pour faux et usage de faux.Selon l’avocat de la partie civile, « le pire des malfaiteurs, c’est celui qui connaît la loi et qui la contourne ». Selon toujours Me Ciré Clédor Ly, le prévenu est d’une dangerosité extraordinaire quand il se fait passer pour une victime. Il en veut pour preuve, le fait qu’il ait émis un chèque tout en sachant qu’il n’y a pas de provision. Cela suffit, selon l’avocat d’asseoir, la thèse du faux intellectuel qui se caractérise par sa mauvaise foi accentuée par la somme qu’il doit à la partie civile. La robe noire pense qu’Expresso n’est pas la seule victime de celui qu’il qualifie de pilleur des biens de la Nation. En plus du montant dû (400 millions), l’avocat a réclamé 200 millions francs en guise de dommages, à défaut qu’on leur fasse bénéficier de l’article 457.Le Parquet avait classé ce dossier sans suite. Car selon le maître des poursuites, ce sont des faits qui ne peuvent pas recevoir une qualification pénale. Pour lui, le prévenu a agi en tant qu’acheteur dans ses relations avec un vendeur et ce sont des considérations qui ne sont pas très précises dans le contrat qui les lie. Le Parquet a requis l’application de la loi.La défense est aussi d’avis que c’est une affaire civile. Après avoir demandé au parquet de les envoyer la copie du classement du dossier sans suite, Me Ametti a sollicité du Tribunal que l’action publique soit déclarée irrecevable. Il a demandé d’écarter le délit d’escroquerie en ce sens que la remise de la marchandise n’a pas déterminé celle du chèque. Estimant que la relaxe s’impose, il a demandé de débouter Expresso de sa constitution parce qu’il n’y a aucune faute civile. A titre conventionnel, il a réclamé 50 millions de dommages pour citation abusive. L’affaire sera vidée le 15 janvier.

Justin Gomis

(Source : Le Quotidien, 5 décembre 2014)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4518/5015 Régulation des télécoms
  • 384/5015 Télécentres/Cybercentres
  • 3464/5015 Economie numérique
  • 1824/5015 Politique nationale
  • 5015/5015 Fintech
  • 560/5015 Noms de domaine
  • 1826/5015 Produits et services
  • 1600/5015 Faits divers/Contentieux
  • 799/5015 Nouveau site web
  • 4923/5015 Infrastructures
  • 1789/5015 TIC pour l’éducation
  • 207/5015 Recherche
  • 279/5015 Projet
  • 3381/5015 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1915/5015 Sonatel/Orange
  • 1681/5015 Licences de télécommunications
  • 328/5015 Sudatel/Expresso
  • 1006/5015 Régulation des médias
  • 1289/5015 Applications
  • 1108/5015 Mouvements sociaux
  • 1626/5015 Données personnelles
  • 154/5015 Big Data/Données ouvertes
  • 629/5015 Mouvement consumériste
  • 390/5015 Médias
  • 698/5015 Appels internationaux entrants
  • 1639/5015 Formation
  • 122/5015 Logiciel libre
  • 2198/5015 Politiques africaines
  • 969/5015 Fiscalité
  • 185/5015 Art et culture
  • 618/5015 Genre
  • 1657/5015 Point de vue
  • 1058/5015 Commerce électronique
  • 1748/5015 Manifestation
  • 348/5015 Presse en ligne
  • 146/5015 Piratage
  • 230/5015 Téléservices
  • 926/5015 Biométrie/Identité numérique
  • 343/5015 Environnement/Santé
  • 375/5015 Législation/Réglementation
  • 378/5015 Gouvernance
  • 1830/5015 Portrait/Entretien
  • 158/5015 Radio
  • 764/5015 TIC pour la santé
  • 299/5015 Propriété intellectuelle
  • 77/5015 Langues/Localisation
  • 1115/5015 Médias/Réseaux sociaux
  • 2070/5015 Téléphonie
  • 203/5015 Désengagement de l’Etat
  • 1061/5015 Internet
  • 139/5015 Collectivités locales
  • 493/5015 Dédouanement électronique
  • 1130/5015 Usages et comportements
  • 1111/5015 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 589/5015 Audiovisuel
  • 3299/5015 Transformation digitale
  • 412/5015 Affaire Global Voice
  • 166/5015 Géomatique/Géolocalisation
  • 340/5015 Service universel
  • 705/5015 Sentel/Tigo
  • 201/5015 Vie politique
  • 1579/5015 Distinction/Nomination
  • 54/5015 Handicapés
  • 800/5015 Enseignement à distance
  • 770/5015 Contenus numériques
  • 633/5015 Gestion de l’ARTP
  • 198/5015 Radios communautaires
  • 1745/5015 Qualité de service
  • 461/5015 Privatisation/Libéralisation
  • 171/5015 SMSI
  • 502/5015 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2864/5015 Innovation/Entreprenariat
  • 1493/5015 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 55/5015 Internet des objets
  • 179/5015 Free Sénégal
  • 611/5015 Intelligence artificielle
  • 239/5015 Editorial
  • 22/5015 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous