Environnement des affaires - En 2013, une plateforme électronique permettra de créer une entreprise en 24 heures
mercredi 12 décembre 2012
Il sera possible, à partir de 2013, de créer une entreprise en ligne au Sénégal, en 24 heures. L’annonce a été faite, hier, lors du Conseil interministériel sur l’environnement des affaires, en prélude au Conseil présidentiel de l’investissement, prévu vendredi.
Selon le rapport du Comité de suivi des réformes, le Sénégal a enregistré des progrès importants, notamment en matière de réduction des délais pour la création d’entreprise.
« Aujourd’hui, l’investisseur, quelle que soit sa nationalité, passe moins de temps pour créer son entreprise, faire son commerce, disposer de son permis de construire et de son titre de propriété foncière (...). Créer une entreprise est devenu aussi facile qu’au Canada », s’est félicité le secrétaire général du gouvernement et président du Comité de suivi des réformes, Seydou Guèye. Il a annoncé la mise en place, dès le premier semestre 2013, d’une plateforme électronique permettant la création d’entreprise en ligne.
« Il s’agit d’un guichet unique électronique, après le guichet unique physique, permettant de faire passer la création d’entreprise au Sénégal de 48 heures à 24 heures », a-t-il indiqué. De son côté, le Premier ministre Abdoul Mbaye, qui présidait la rencontre, a jugé urgent d’accélérer les réformes.
« Attirer le regard des investisseurs »
Selon le chef du gouvernement, la vraie révolution du Cpi a consisté précisément à offrir un cadre d’échange entre le public et le privé. « Nous ne pouvons plus vivre dans une économie qui s’effondre après une mauvaise saison des pluies et qui expose à la faim une partie importante de notre population.
Améliorer l’environnement des affaires doit être une oeuvre commune. C’est pourquoi, a plaidé M. Mbaye, il ne doit pas y avoir un secteur public et un secteur privé face à face, mais un partenariat pour bâtir un Sénégal nouveau. Nous attirons les regards du monde grâce à notre démocratie ; il nous reste à attirer ceux des investisseurs grâce à notre environnement des affaires ».
Seydou Ka
(Source : Le Soleil, 12 décembre 2012)