OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Batik > Archives des éditoriaux > Année 2003 > Enfin du concret !

Enfin du concret !

lundi 30 juin 2003

C’est dans l’indifférence quasi générale qu’a été signé, le 28 mai 2003 à l’île Maurice, l’accord qui permet enfin de boucler le financement nécessaire à la réalisation du projet RASCOM, le satellite régional africain de télécommunications pour lequel une organisation commerciale intergouvernementale réunissant 44 états africains a été créée en 1992. A l’heure ou la problématique des infrastructures, considérées comme élément-clé du développement de l’Afrique, a été remise à l’ordre du jour par le NEPAD, on ne peut être que surpris par le peu d’échos donné à cette information par les médias comme par les dirigeants africains. Certes, ce projet lancé en 1992 avec la création de RASCOM, l’organisation commerciale intergouvernementale africaine de communications par satellite, a connu beaucoup de vicissitudes depuis que le principe de la mise en œuvre d’un satellite africain dans le cadre d’un partenariat de type BOT (Built Operate and Transfer) d’une durée de dix ans a été retenu en 1996. Après le lancement en 1997 d’un appel d’offres international pour la construction et le lancement du satellite, c’est Alcatel qui emporta le marché en 1998. La mise en service du système fut d’abord annoncée pour le premier trimestre de l’année 2001, puis pour octobre 2002, alors que l’Union internationale des télécommunications (UIT) n’avait même pas encore indiqué la position orbitale que pourrait occuper le satellite africain. Puis la date de lancement fut repoussée à 2004 ce qui amena nombre de sceptiques à se demander si ce projet n’était pas voué à rejoindre le musée des nombreux projets africains sans cesse annoncés mais jamais réalisés. Heureusement, le bouclage du financement du satellite RASCOM donne enfin le coup de départ de sa construction et rend désormais crédible son lancement programmé pour l’année 2006. D’un coût total estimé à 1,5 milliards de dollars, dont 500 millions de dollars pour le segment spatial et 1 milliard de dollars pour le segment terrestre, le projet RASCOM comprend la mise en orbite de deux satellites, l’un en dépannage de l’autre, et la construction d’un réseau de stations au sol. Il se fixe pour objectif de permettre l’installation de près de 400000 cabines publiques dans les zones rurales avec un coût des communications annoncé entre 0,10 et 0,20 dollars US. La mise en service du satellite RASCOM devrait donc permettre d’améliorer l’interconnexion entre les pays africains, notamment entre ceux de la frange littorale pour l’essentiel déjà reliés entre eux par des câbles sous-marins et ceux de l’hinterland souvent très isolés, d’agréger le trafic sortant pour faire en sorte que l’Afrique soit en mesure de négocier de meilleurs tarifs avec les opérateurs de télécommunications extérieurs au continent et de faciliter l’accès à la téléphonie dans les zones rurales enclavées. Il reste que le satellite RASCOM ne sera pas la panacée universelle aux maux dont souffrent les pays africains en matière d’infrastructures de télécommunications, d’accès aux services de communication et d’appropriation des technologies de l’information et de la communication. En effet, pour aboutir à une amélioration durable de la situation il faudra d’une part que chaque pays poursuive le développement de son infrastructure nationale de télécommunications en combinant les différentes technologies existantes (fibres optiques, faisceaux hertziens, etc.) et surtout imagine les politiques et les modèles économiques viables qui offriront au plus grand nombre la possibilité de devenir de véritables acteurs de la Société de l’information.

Amadou Top
Président d’OSIRIS

* Mea culpa

Dans l’éditorial de Batik n° 46 du mois de mai 20003 consacré à l’ART, nous avons indiqué par erreur que la durée du mandat des membres du Conseil de la régulation n’était pas précisée alors qu’elle est fixée à trois ans par la loi. Par contre, il peut être mis fin à leurs fonctions avant expiration de leur mandat, « en cas d’empêchement constaté par le Conseil d’Etat ou de manquement grave sur décision du Président de la République » (article 47 de la Loi n°2001-15 du 27 décembre 2001 Portant Code des Télécommunications).

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4272/4649 Régulation des télécoms
  • 354/4649 Télécentres/Cybercentres
  • 3160/4649 Economie numérique
  • 1632/4649 Politique nationale
  • 4649/4649 Fintech
  • 520/4649 Noms de domaine
  • 1679/4649 Produits et services
  • 1443/4649 Faits divers/Contentieux
  • 729/4649 Nouveau site web
  • 4554/4649 Infrastructures
  • 1631/4649 TIC pour l’éducation
  • 192/4649 Recherche
  • 247/4649 Projet
  • 2885/4649 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1760/4649 Sonatel/Orange
  • 1590/4649 Licences de télécommunications
  • 269/4649 Sudatel/Expresso
  • 947/4649 Régulation des médias
  • 1265/4649 Applications
  • 1023/4649 Mouvements sociaux
  • 1556/4649 Données personnelles
  • 121/4649 Big Data/Données ouvertes
  • 604/4649 Mouvement consumériste
  • 365/4649 Médias
  • 651/4649 Appels internationaux entrants
  • 1456/4649 Formation
  • 100/4649 Logiciel libre
  • 1745/4649 Politiques africaines
  • 902/4649 Fiscalité
  • 168/4649 Art et culture
  • 578/4649 Genre
  • 1507/4649 Point de vue
  • 1014/4649 Commerce électronique
  • 1438/4649 Manifestation
  • 321/4649 Presse en ligne
  • 124/4649 Piratage
  • 210/4649 Téléservices
  • 893/4649 Biométrie/Identité numérique
  • 308/4649 Environnement/Santé
  • 331/4649 Législation/Réglementation
  • 344/4649 Gouvernance
  • 1714/4649 Portrait/Entretien
  • 150/4649 Radio
  • 695/4649 TIC pour la santé
  • 271/4649 Propriété intellectuelle
  • 59/4649 Langues/Localisation
  • 1033/4649 Médias/Réseaux sociaux
  • 1924/4649 Téléphonie
  • 196/4649 Désengagement de l’Etat
  • 990/4649 Internet
  • 118/4649 Collectivités locales
  • 386/4649 Dédouanement électronique
  • 1035/4649 Usages et comportements
  • 1044/4649 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 564/4649 Audiovisuel
  • 2818/4649 Transformation digitale
  • 394/4649 Affaire Global Voice
  • 154/4649 Géomatique/Géolocalisation
  • 306/4649 Service universel
  • 669/4649 Sentel/Tigo
  • 179/4649 Vie politique
  • 1504/4649 Distinction/Nomination
  • 34/4649 Handicapés
  • 687/4649 Enseignement à distance
  • 657/4649 Contenus numériques
  • 601/4649 Gestion de l’ARTP
  • 182/4649 Radios communautaires
  • 1673/4649 Qualité de service
  • 437/4649 Privatisation/Libéralisation
  • 137/4649 SMSI
  • 466/4649 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2626/4649 Innovation/Entreprenariat
  • 1328/4649 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4649 Internet des objets
  • 170/4649 Free Sénégal
  • 370/4649 Intelligence artificielle
  • 204/4649 Editorial
  • 22/4649 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous