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En Afrique subsaharienne, les levées de fonds des fintechs ont bondi de 894 % en 2021, à 1,56 milliard $

jeudi 3 novembre 2022

Fintech

Alors que la pandémie de Covid-19 a contribué à une amélioration sensible des cadres réglementaires régissant leurs activités, les jeunes pousses de la finance africaine attirent de plus en plus les investisseurs.

Les levées de fonds réalisées par les start-up opérant dans le domaine des technologies financières en Afrique subsaharienne se sont établies à 1,56 milliard de dollars en 2021, ce qui représente une hausse de 894% par rapport à 2020, selon un rapport publié le 25 octobre par géant des services de paiement Mastercard.

Le rapport précise que le nombre de transactions conclues entre les fintechs de la région et les fonds de capital-risque a atteint 128 durant l’année écoulée contre 89 une année auparavant.

A titre de comparaison, les fintechs opérant en Afrique du Nord ont levé 81 millions de dollars répartis sur 28 transactions alors que celles basées au Moyen-Orient ont mobilisé 336 millions de dollars grâce à 80 transactions.

En Afrique subsaharienne, les fintechs ont accaparé 27 % du nombre de transactions et 61 % des fonds misés par les firmes de capital-risque sur l’ensemble des start-up de la région.

« Le potentiel de la fintech en Afrique subsaharienne attire désormais les investisseurs du monde entier, y compris ceux basés aux États-Unis et en Chine », souligne Mastercard.

Le Nigeria s’est imposé comme une plaque tournante de la fintech dans la région Afrique, Moyen-Orient & Pakistan. Les jeunes pousses nigérianes de la finance ont trusté le tiers des levées de fonds réalisées par les fintechs dans cette zone.

Le rapport a également révélé que le nombre des start-up qui révolutionnent le monde de la finance en Afrique subsaharienne est passé de 311 en 2019 à 564 en 2021, tout en précisant que « les perspectives de croissance du secteur sont énormes ».

Le smartphone représente le principal levier d’adoption des technologies financières en Afrique. Sur les près de 400 millions de nouveaux abonnés à la téléphonie mobile prévus d’ici 2025, la majorité proviendra de marchés frontières comme l’Afrique.

Les cadres réglementaires évoluent rapidement

Outre l’augmentation du taux de pénétration des smartphones, l’essor de la fintech au sud du Sahara devrait être alimenté au cours des prochaines années par la baisse des prix de la connexion Internet, la forte proportion des jeunes au sein de la population générale et la hausse de l’urbanisation.

D’autre part, le fait que la majorité des transactions financières sur le continent se font encore en espèces, offre d’énormes opportunités pour les acteurs de la fintech. Le marché africain des paiements électroniques domestiques devrait d’ailleurs connaître une croissance annuelle moyenne de 20 % contre une moyenne de 7 % à l’échelle mondiale, pour atteindre environ 40 milliards de dollars en 2025.

Le Kenya, le Nigeria et l’Afrique du Sud sont les principaux pays qui mènent la transition vers les paiements numériques, grâce à leurs infrastructures adéquates et des cadres réglementaires déjà bien avancés. Mais les autres pays font des progrès notables. Plus de 90% des autorités de régulation du secteur financier en Afrique subsaharienne ont déjà adopté des cadres réglementaires régissant les paiements électroniques. Durant la pandémie du coronavirus, 72% de ces régulateurs ont mis en œuvre de nouvelles mesures pour faciliter les paiements et les transferts de fonds électroniques contre une moyenne mondiale de 61 %.

Le rapport fait cependant remarquer que le principal obstacle que rencontrent les fintechs d’Afrique subsaharienne est aujourd’hui l’épineuse question de l’identification formelle. Environ 45% des habitants de la région, soit environ 500 millions de personnes, n’ont aucune pièce d’identité officielle, ce qui rend le processus de connaissance électronique du client (electronic Know Your Customer/eKYC) compliqué et très coûteux. 53% des acteurs de la fintech sondés dans le cadre d’une enquête menée par Mastercard en Afrique subsaharienne ont indiqué qu’ils avaient « urgemment besoin d’un soutien réglementaire plus important pour les processus eKYC » afin d’ouvrir la voie à un développement plus rapide de la finance numérique, de réduire le risque de fraude et d’éliminer les processus manuels à forte intensité de ressources.

(Source : Agence Ecofin, 3 novembre 2022)

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