OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Juin > Du satellite à la fibre en Afrique : Un nouveau rapport conclut que le grand (…)

Du satellite à la fibre en Afrique : Un nouveau rapport conclut que le grand changement est en route

vendredi 11 juin 2010

Infrastructures

2010 ne s’affiche pas comme une bonne année pour les opérateurs satellitaires et ses revendeurs en Afrique. Des rumeurs ont circulé que pour la première fois, le chiffre d’affaires africain d’un opérateur a baissé de plusieurs pourcents. Au cours de cette année, quatre câbles sous-marins de fibre optique supplémentaires entreront en phase commerciale : Glo One, Main One, EASSy et LION. « African Fibre and Satellite Markets », un nouveau rapport publié par Balancing Act prend la température du marché actuel et analyse l’évolution du marché dans les trois années à venir.

Prenant acte des grands changements qui sont intervenus, ce rapport qui s’intitulait « African Satellite Markets » lors de sa dernière publication, a été renommé « African Fibre and Satellite Markets » pour cette nouvelle édition. Que vous soyez un opérateur ou un acheteur de bande passante, vous ne pouvez pas évaluer le marché sans tenir compte de l’interpénétration et de la disponibilité des infrastructures fibres et satellites.

Les principales conclusions de ce nouveau rapport sont les suivantes :

* Les opérateurs satellitaires ont investi des sommes colossales dans de nouveaux satellites et des satellites de remplacement. 4.395 milliards de dollars US seront investis dans de nouveaux satellites et des satellites de remplacement contre 2.15 milliards de dollars US investis dans sept câbles sous-marins de fibre optique à l’exclusion d’ACE dont le budget n’a pas encore officiellement été annoncé. Les investissements des opérateurs satellitaires arrivent à un moment marqué par un changement quant à l’utilisation de capacité satellitaire.

* La répartition globale de l’usage de capacité satellitaire versus la fibre dans les premiers vingt pays d’Afrique sub-saharienne évolue de 45.6% vs 54.4% en 2008 à 11.9% vs 88.1% en 2014. Parmi ces vingt premiers pays, les cinq premiers à savoir l’Afrique du Sud, le Nigéria, le Kenya, l’Angola et le Soudan représentent la majorité de la demande en bande passante sur le continent et ce sont ces pays qui verront la plus forte croissance en bande passante durant cette période. Par conséquent les opérateurs satellitaires et leurs revendeurs n’auront pas seulement une plus petite part de marché de l’ensemble du marché de bande passante mais deviendront aussi des acteurs niches dans beaucoup de pays. Il y aura de la croissance mais elle concernera essentiellement la fibre.

* Durant les trois ans et demi depuis décembre 2005, dix satellites offrant une couverture en Afrique ont seulement été lancés (dont quatre qui ont échoué. Il est prévu de lancer plus de 36 satellites d’ici la fin 2013 représentant un investissement de 4.4 milliards de dollars US et une capacité additionnelle pour l’Afrique équivalant à 26,325 MHz. Au moment ou O3b lancera sa seconde constellation de satellites, il y aura presque autant de capacité en bande Ka couvrant l’Afrique que la capacité totale en bandes C et Ku.

* Si le Congo RDC échoue dans sa tentative de se connecter au câble ACE, il sera un des principaux pays restant dépendant de capacité satellitaire. Le petit nombre de pays qui dépendront entièrement de capacité satellitaire sont des pays dans la demande en bande passante restera faible comme par exemple l’Eritrée. Mis à part la demande venant des zones rurales et isolées, entre 90-95% de la totalité de la demande émanera de zones urbaines et le plus souvent juste de la capitale du pays. Presque toutes les capitales seront connectées par fibre.

* Au cours des trois derniers mois, nous avons discuté avec un grand nombre d’opérateurs et pas un seul n’est pas entrain de se débarrasser de capacité satellitaire ou encore n’essaye de renégocier ses contrats satellitaires à long terme. Il y a quelque chose de viscéral dans la façon avec laquelle cela se passe et certains opérateurs s’en dispensent totalement à l’exception de la plus petite capacité de redondance. Des années de restreintes en terme de capacité et de disponibilité conjuguées à des prix élevés ont fait le bonheur des opérateurs satellitaires mais cela ne les a pas rendu cher au cœur auprès des opérateurs télécoms. La combinaison de plus de capacité satellitaire et de capacités partagées qui vont se libérer va entraîner une chute des prix au cours des trois à cinq prochaines années.

* Un marché niche pour les opérateurs satellitaire constitue la transmission des communications mobiles connectant les stations de base isolées avec le réseau national. Lorsque le rapport « African Satellite Markets » avait été publié en 2005, ce segment constituait une importante part de marché. Dans ce nouveau rapport, une analyse ponctuelle des deux plus grands pays utilisant ce type de connectivité - le Congo RDC et le Nigéria - confirme que les résultats ne sont pas encourageants.

* Les opérateurs satellitaires vont devoir démontrer qu’ils sont capables de répondre à cette nouvelle donne en adaptant leur offre. Le satellite est mort ! Longue vie au satellite ! Ils doivent tout d’abord innover en termes de services délivrés. Ensuite, ils devront trouver des moyens pour réduire les coûts pour permettre aux utilisateurs qui n’ont pas accès à la fibre ou une connexion sans fil de se joindre à la fête. Le marché a besoin d’offres satellitaires large bande à 20-40 dollars US par mois. Il est possible que cette grande migration du satellite vers la fibre sera l’occasion pour les opérateurs de se re-énergiser et de réfléchir sérieusement à comment ils vont conserver leur part de marché.

Balancing Act

(Source : Balancing Act, 11 juin 2010)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4121/4429 Régulation des télécoms
  • 347/4429 Télécentres/Cybercentres
  • 3087/4429 Economie numérique
  • 1584/4429 Politique nationale
  • 4429/4429 Fintech
  • 498/4429 Noms de domaine
  • 1649/4429 Produits et services
  • 1382/4429 Faits divers/Contentieux
  • 720/4429 Nouveau site web
  • 4329/4429 Infrastructures
  • 1614/4429 TIC pour l’éducation
  • 180/4429 Recherche
  • 242/4429 Projet
  • 2781/4429 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1722/4429 Sonatel/Orange
  • 1545/4429 Licences de télécommunications
  • 264/4429 Sudatel/Expresso
  • 939/4429 Régulation des médias
  • 1200/4429 Applications
  • 995/4429 Mouvements sociaux
  • 1511/4429 Données personnelles
  • 121/4429 Big Data/Données ouvertes
  • 596/4429 Mouvement consumériste
  • 359/4429 Médias
  • 642/4429 Appels internationaux entrants
  • 1428/4429 Formation
  • 102/4429 Logiciel libre
  • 1674/4429 Politiques africaines
  • 820/4429 Fiscalité
  • 167/4429 Art et culture
  • 570/4429 Genre
  • 1462/4429 Point de vue
  • 959/4429 Commerce électronique
  • 1436/4429 Manifestation
  • 313/4429 Presse en ligne
  • 124/4429 Piratage
  • 204/4429 Téléservices
  • 830/4429 Biométrie/Identité numérique
  • 299/4429 Environnement/Santé
  • 311/4429 Législation/Réglementation
  • 334/4429 Gouvernance
  • 1683/4429 Portrait/Entretien
  • 144/4429 Radio
  • 699/4429 TIC pour la santé
  • 264/4429 Propriété intellectuelle
  • 58/4429 Langues/Localisation
  • 996/4429 Médias/Réseaux sociaux
  • 1830/4429 Téléphonie
  • 190/4429 Désengagement de l’Etat
  • 968/4429 Internet
  • 114/4429 Collectivités locales
  • 379/4429 Dédouanement électronique
  • 988/4429 Usages et comportements
  • 1018/4429 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 550/4429 Audiovisuel
  • 2671/4429 Transformation digitale
  • 384/4429 Affaire Global Voice
  • 150/4429 Géomatique/Géolocalisation
  • 289/4429 Service universel
  • 665/4429 Sentel/Tigo
  • 174/4429 Vie politique
  • 1453/4429 Distinction/Nomination
  • 34/4429 Handicapés
  • 673/4429 Enseignement à distance
  • 636/4429 Contenus numériques
  • 591/4429 Gestion de l’ARTP
  • 178/4429 Radios communautaires
  • 1602/4429 Qualité de service
  • 424/4429 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4429 SMSI
  • 449/4429 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2543/4429 Innovation/Entreprenariat
  • 1310/4429 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4429 Internet des objets
  • 170/4429 Free Sénégal
  • 348/4429 Intelligence artificielle
  • 195/4429 Editorial
  • 16/4429 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous