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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2023 > Septembre 2023 > Diotali : La startup sénégalaise qui révolutionne la Dématérialisation des (…)

Diotali : La startup sénégalaise qui révolutionne la Dématérialisation des Passeports et Timbres Fiscaux en Afrique de l’Ouest

mercredi 13 septembre 2023

Portrait/Entretien

Dans cette Interview Exclusive avec Social Net link , Bamba Ba, Directeur Général de Diotali, partage son parcours remarquable et les ambitions de sa startup. Diotali, actuellement avec plus de 4 millions d’utilisateurs, a révolutionné la dématérialisation des services publics au Sénégal. Grâce à une stratégie adaptée , la startup simplifie la vie des citoyens à travers des solutions innovantes.

Rappelez-nous vos parcours ?

Ingénieurs en informatique, nous avons créé une première entreprise au Sénégal. C’était en 2011 avec Cactus Technology. Groupe de trois jeunes, nous faisions beaucoup plus dans la sécurité électronique, la sécurité des données d’ingénierie en cryptologie dans des pays comme la France, la République Tchèque où nous avions étudié et travaillé. Nous avons décidé de rentrer au pays et de nous concentrer sur des solutions demandées par les concitoyens. Entrepreneurs, nous avons continué à étudier pour acquérir des certificats dans les grandes écoles de commerce à Paris. C’est afin d’obtenir les aptitudes pour vendre nos solutions et parler en public.

« Nous comptabilisons plus de 4 millions d’utilisateurs de la solution Diotali »

En 2019, renforcés par un expert financier, qui a fait le tour des Big 4, nous avons créé Diotali (faire passer, en wolof). La société (Diotali) se développe. Les populations continuent de l’adopter. Nous comptabilisons plus de 4 millions d’utilisateurs de la solution Diotali. C’est des chiffres, au niveau national, qui datent du 31 décembre 2022.

4 millions d’utilisateurs, cela signifie-t-il qu’il y a des opportunités dans la plateforme ?

Cela fait trois ans que Diotali est en production. Nous n’avons pas encore déployé une communication de masse. Malgré ce fait, nous parvenons à capter 4 millions d’utilisateurs. Cela signifie que l’on met plus en avant l’expertise, le métier, la solution que nous apportons. Nous laissons la personne s’approprier de la solution. Nous la laissons voir réellement est ce que cela a un intérêt pour elle. Est-ce que Diotali change son quotidien avant déployer une quelconque communication. C’est notre angle d’attaque.

Quel est l’objectif de Diotali ?

Diotali veut créer et achalander le maximum de services publics. Nous voulons créer un parcours client, simple, attrayant pour l’utilisateur afin de favoriser l’usage par toutes les populations où qu’elles soient. Grâce à l’application Diotali, depuis l’étranger ou de l’intérieur du Sénégal, toute personne peut payer un service pour un tiers.

Quels services fournissez-vous le plus ?

En réalité, nous n’avons pas créé de services. Nous avons juste fait la refonte des services existants en leur donnant beaucoup plus de valeurs ajoutées, qui pouvaient ne pas être accessibles, voire disponible, à proximité des consommateurs. Prenons le cas du timbre fiscal. Pour l’acheter, il fallait se déplacer au service des Impôts et Domaines entre 8 heures et 17 heures du lundi au vendredi. Les samedis, dimanches et jours fériés, les services n’étaient pas accessibles. Maintenant, ce service est dématérialisé.

Ce qui fait que, même le dimanche, vous pouvez, depuis votre canapé, acheter un timbre fiscal ou une quittance de passeport, sans vous déplacer. Le système avec le timbre est récent. Nous l’avons lancé en 2020 avec la Direction Générale des Impôts et des Domaines (DGID). Mais, avant cela, nous avions commencé avec des solutions propres à l’effigie des clients tels que la Senelec, la Sénégalaise des Eaux (Sde). Il y a Rapido sur l’autoroute à péage pour qui avons conçu des bornes accessibles dans des zones fréquentées au-delà des heures de services. Cela permettant aux clients de venir payer leurs services selon leurs rythmes.

La récente coupure d’internet mobile vous impacte-t-elle ?

Pour être de plus en plus proches de la population, nous sommes obligés de mettre de la donnée mobile sur nos canaux. Ces données sont utilisées dans le processus de lecture et de validation de plusieurs documents sécurisés afin d’offrir un gain de temps aux usagers.

Comment suivez-vous le Sénégal numérique 2025 ?

On est à deux ans des échéances du plan Sénégal numérique 2025. Depuis 2020, nous parvenons à réaliser de grandes choses. Depuis que ce plan a été lancé, l’État est assez ouvert, accueillant pour accompagner les startups ou entreprises privées à proposer des services innovants, à se rapprocher des institutions publiques, à faire des tests. Nous sentons beaucoup plus notre part dans ce plan Sénégal numérique 2025.

Y a-t-il des contraintes ?

Elles sont juste administratives. L’Etat n’est pas le privé. Il y a des procédures qu’il faut respecter. Nous qui n’étions pas habitués à cela, c’était décourageant par moment. Mais avec le temps et l’expérience, on s’adapte. Au ministère de l’Economie, il y a un département, qui gère les PPP. Ce ministère est disposé à accompagner les privés dans la conception des documents. Cela les aide à aller plus vite.

Comment gérez-vous la concurrence ?

Parler de concurrence dans un marché aussi étroit que le Sénégal ? Non, il n’y a pas de concurrence. On se complète. Nous sommes des partenaires. L’expertise est diverse. Il y a des startups qui sont très bons dans tels domaines que l’on ne pratique pas. On se complète beaucoup plus. Il nous arrive de répondre à des appels d’offres en groupement. Récemment, nous l’avons fait dans la sous-région. Nous sommes trois entreprises sur ce très grand projet. C’est l’expertise locale « Made in Sénégal » qui gagne.

Y a-t-il des contraintes dans la sous-région ?

Au début si, mais la mentalité change. Le monde évolue vite et la communication passe. Ce qui fait que nous n’avons pas beaucoup de contraintes maintenant. Même si on est en groupement pour aller vers des pays, nous y avons, dans la majeure partie des cas, un partenaire local. Nous sommes habitués à vendre des solutions « White label », c’est à dire sous marque blanche. Ce qui fait qu’on connait très bien le marché de la sous-région.

Comment suivez-vous la question de la digitalisation des taxes ?

On est déjà acteur au niveau du Trésor sur le paiement des amendes forfaitaires. Cela comprend les taxes qui sont collectées par la police, la gendarmerie. Nous sommes déjà acteurs dans la collecte des amendes forfaitaires. Cette plateforme, développée par Diotali, permettra au Trésor public d’avoir, à temps réel, les informations entre autres sur le volume des paiements effectués par la police et la gendarmerie.

Où pensez-vous que la digitalisation de la taxe va mener ?
Sans l’Internet, nous risquons d’être en retard sur beaucoup de choses. L’Etat gagne à digitaliser, à dématérialiser ses services. Plus l’État digitalise, plus il se rapproche de sa population et parvient à la maitriser, à la connaitre et à lui adresser des solutions citoyennes.

Trouvez-vous beaucoup d’avantages dans la digitalisation des taxes ?

Avant, pour prendre un rendez-vous pour le passeport, il fallait appeler et passer par un serveur vocal. On vous met une musique d’attente qui vous coutait 2500 francs CFA l’appel. Aujourd’hui, c’est fini. Pour la visite technique, vous achetez un timbre de 2000 francs. Le timbre pour la visite technique, était vendu à 10.500 francs CFA. Il y avait un groupe de personnes qui géraient ce business. Maintenant, c’est fini. L’Etat continue de gagner. Les timbres ne sont plus trafiqués, ni falsifiés, ni en rupture de stock. Rien que pour cela et pour la postérité, au moins, on a participé à changer quelque chose pour notre pays. Nous sommes le seul pays en Afrique de l’Ouest à avoir son propre système de timbre dématérialisé. La production de ce timbre fiscal dématérialisé a été confiée à l’expertise locale. Vous allez au commissariat ou au bureau des passeports pour établir votre carte d’identité sans intermédiaires.

Comment voyez-vous Diotali à l’horizon 2030 ?

D’ici 2030, nous espérons avoir le maximum de services indispensables pour le bonheur des citoyens où qu’ils soient. Nous espérons contribuer à voir des Etats encore plus proches de leurs citoyens grâce à nos solutions éprouvées qui fonctionnent.

(Source : Social Net Link, 13 septembre 2023)

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