OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2024 > Janvier 2024 > Digitalisation du paiement des amendes : L’Etat met les automobilistes sur (…)

Digitalisation du paiement des amendes : L’Etat met les automobilistes sur la voie rapide

vendredi 19 janvier 2024

Transformation digitale

Avec la digitalisation du paiement des amendes liées aux infractions routières, les automobilistes vont récupérer leur permis de conduire, leur carte grise ou assurance sans être obligés d’aller au Commissariat de police ou à la Brigade de gendarmerie. Pour l’Etat, il y a aussi un meilleur suivi du traitement et la collecte des fonds gérés par le régisseur.

Rien ne résiste à la digitalisation, car l’un des derniers bastions, qui résistait encore à sa poussée fulgurante, va tomber : une plateforme de paiement digitale des amendes forfaitaires liées aux contraventions routières est mise en place. La cérémonie de lancement a eu lieu hier, dans les locaux du Trésor public. Désormais, les usagers de la route n’éprouveront plus le besoin d’aller à la gendarmerie ou au commissariat pour payer une contravention. Ils pourront maintenant s’en acquitter directement sur les plateformes mobiles et par carte bancaire.

Ce projet, initié par l’Etat du Sénégal et mis en œuvre par la Direction générale de la comptabilité publique et du trésor, en partenariat avec la Gendar­merie nationale, la Direction générale des transports terrestres et la Police nationale, présente de nombreux avantages, notamment le gain de temps pour les automobilistes. « Ce projet s’inscrit dans le cadre de la modernisation de l’Adminis­tration publique et de l’amélioration de la qualité des services rendus aux usagers. Dans le système antérieur, vous pouvez faire une infraction ici et aller faire des kilomètres pour payer et revenir prendre votre permis. Dans ce système, on vous permet par tous les moyens de paiement agréés par la Banque centrale de l’Afrique de l’Ouest de payer sur le lieu de commission de l’infraction et de repartir avec vos papiers, c’est plus simple, c’est plus transparent et ça donne un gain de temps énorme », explique Cheikh Tidiane Diop, Directeur général de la Compétitivité publique et du Trésor. Cette innovation va aussi assurer plus de fiabilité dans la gestion des finances collectées grâce à ces amendes. Il ajoute : « Au-delà de l’économie budgétaire qui n’est pas négligeable, parce que dans l’ancien système, l’Etat du Sénégal commandait énormément de carnets, qui ne donnaient pas tous les gages de fiabilité et qui demandaient des moyens budgétaires assez consistants et des moyens de conditionnement et de conservation qui présentaient un certain facteur de risques. »

D’après lui, « ce projet va participer, au-delà de la simplification et de la transparence, à l’amélioration de la collecte des ressources. Ce projet va contribuer aussi à la normalisation des relations entre les transporteurs, les usagers de la route d’une manière générale et les forces de police et de gendarmerie, parce que le système est paramétré sur les différentes typologies d’infractions, et à chaque type d’infraction, le montant de l’amende est également embarqué ».

Cette digitalisation présente des avantages pour l’usager qui peut effectuer le paiement rapide sur place et récupérer immédiatement son permis de conduire, sa carte grise ou son assurance. Pour l’Etat, il y a une célérité dans le traitement et la collecte des fonds gérés par le régisseur. Il y a aussi une amélioration de l’efficacité et la traçabilité des paiements. Même s’ils magnifient ce projet qu’ils ont porté comme revendication auprès du président de la République en 2021, les syndicalistes pointent quelques imperfections au niveau du logiciel. « Il y a quelques manquements que nous avons observés. D’abord, le taximan qu’on vient de contrôler tout à l’heure à la Patte D’oie, on lui a fait payer 6000 F pour une contravention de 3000 F, donc ce sont des manquements. Pour nous, on doit inclure le barème forfaitaire dans la plateforme, pour que, quand on interroge la machine sur telle infraction, automatiquement la somme que nous devons payer s’affiche. Cela va nous permettre de savoir l’infraction qu’on a commise et la somme qu’on doit payer. L’infraction sur le défaut de port de ceinture, c’est à 3000 F, et si c’est 6000 F qui sont inclus dans la plateforme, ça mérite d’être rectifié. Ce n’est pas conforme au barème de contravention », relève Fallou Samb, Secrétaire administratif du Cadre unitaire des syndicats des transports routiers du Sénégal. Il insiste : « Si par exemple, vous payez et on envoie l’amende forfaitaire par Sms, est-ce que tous les chauffeurs ont à leur portée des portables ? Et la réponse, c’est non ! Je peux conduire mon véhicule sans avoir un portable. » Il admet que cette innovation permettra d’éviter les longues files d’attente devant les bureaux de contravention.

Le Directeur général du Trésor, qui assure qu’il s’agit d’un projet-pilote qui ne couvre que pour le moment la région de Dakar, annonce des évaluations dans quelques mois pour améliorer l’algorithme. « A l’issue de cette évaluation, nous passerons à l’échelle, c’est-à-dire que nous allons le déployer au niveau national, et l’intérieur du pays sera couvert, et ce projet que je qualifierais de première phase, d’un projet plus englobant qui est le projet Capp Karangë, l’autre version de ce nous sommes en train de faire, en termes de prévention, de sécurité routière », a -t-il promis.

Justin Gomis

(Source : Le Quotidien, 19 janvier 2024)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6417/7048 Régulation des télécoms
  • 519/7048 Télécentres/Cybercentres
  • 5080/7048 Economie numérique
  • 2603/7048 Politique nationale
  • 7013/7048 Fintech
  • 772/7048 Noms de domaine
  • 2525/7048 Produits et services
  • 2168/7048 Faits divers/Contentieux
  • 1177/7048 Nouveau site web
  • 7048/7048 Infrastructures
  • 2523/7048 TIC pour l’éducation
  • 279/7048 Recherche
  • 368/7048 Projet
  • 5073/7048 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2630/7048 Sonatel/Orange
  • 2470/7048 Licences de télécommunications
  • 434/7048 Sudatel/Expresso
  • 1496/7048 Régulation des médias
  • 1873/7048 Applications
  • 1522/7048 Mouvements sociaux
  • 2339/7048 Données personnelles
  • 225/7048 Big Data/Données ouvertes
  • 890/7048 Mouvement consumériste
  • 542/7048 Médias
  • 972/7048 Appels internationaux entrants
  • 2359/7048 Formation
  • 141/7048 Logiciel libre
  • 3155/7048 Politiques africaines
  • 1525/7048 Fiscalité
  • 249/7048 Art et culture
  • 948/7048 Genre
  • 2457/7048 Point de vue
  • 1480/7048 Commerce électronique
  • 2433/7048 Manifestation
  • 471/7048 Presse en ligne
  • 186/7048 Piratage
  • 308/7048 Téléservices
  • 1419/7048 Biométrie/Identité numérique
  • 453/7048 Environnement/Santé
  • 497/7048 Législation/Réglementation
  • 642/7048 Gouvernance
  • 2741/7048 Portrait/Entretien
  • 230/7048 Radio
  • 1130/7048 TIC pour la santé
  • 406/7048 Propriété intellectuelle
  • 87/7048 Langues/Localisation
  • 1559/7048 Médias/Réseaux sociaux
  • 2928/7048 Téléphonie
  • 289/7048 Désengagement de l’Etat
  • 1674/7048 Internet
  • 171/7048 Collectivités locales
  • 666/7048 Dédouanement électronique
  • 1752/7048 Usages et comportements
  • 1538/7048 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 825/7048 Audiovisuel
  • 4709/7048 Transformation digitale
  • 578/7048 Affaire Global Voice
  • 228/7048 Géomatique/Géolocalisation
  • 468/7048 Service universel
  • 990/7048 Sentel/Tigo
  • 261/7048 Vie politique
  • 2623/7048 Distinction/Nomination
  • 51/7048 Handicapés
  • 1030/7048 Enseignement à distance
  • 1007/7048 Contenus numériques
  • 883/7048 Gestion de l’ARTP
  • 267/7048 Radios communautaires
  • 2522/7048 Qualité de service
  • 638/7048 Privatisation/Libéralisation
  • 198/7048 SMSI
  • 771/7048 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4197/7048 Innovation/Entreprenariat
  • 1986/7048 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 69/7048 Internet des objets
  • 256/7048 Free Sénégal
  • 883/7048 Intelligence artificielle
  • 297/7048 Editorial
  • 33/7048 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous