OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2016 > Juillet 2016 > Développement web : L’ESP enfante sa première start-up

Développement web : L’ESP enfante sa première start-up

mardi 19 juillet 2016

Innovation/Entreprenariat

Ils ont le doigt agile sur le clavier, l’imagination fertile et un sens de l’analyse précise en Informatique. Bienvenue dans l’ère de l’entreprenariat web et dans l’aire des solutions technologiques.

« Welcome to Technoland. Nul n’entre ici s’il n’est technophile ! ». C’est la phrase d’accueil inscrite sur la porte d’entrée de Ikane Company, la start-up établie au sein de l’Ecole polytechnique du Sénégal (ESP).

La chevelure en afro, Ibrahima Kane, en chemise pagne assortie d’un jean bleu est élève ingénieur au département du Génie Informatique. Il dirige la petite entreprise innovante. « Avec quelques camarades, nous avons créé une compagnie en ingénierie informatique », lance-t-il avec fierté.

Ici, pas de climatiseur, ni de grand espace rempli d’ordinateurs ou de serveurs. Juste un ventilateur qui brasse l’air et un ordinateur connecté à un écran de télévision qui sert de moniteur de commande. « Nous avons transformé nos chambres en bureaux improvisés », ajoute-t-il, l’air décontracté. La chambre 13 du pavillon F du campus social de l’ESP est le centre des opérations. « C’est notre workspace ». Un espace atypique pour les six étudiants qui forment l’équipe de travail. « L’autre jour le directeur de l’ESP nous a reçus. Il nous a promis des locaux dans l’enceinte de l’école », note Ibrahima.

Quatre fauteuils de bureau et cinq petites tables constituent l’essentiel du mobilier. Deux bannières de Google complètent le décor. Cela offre un design relooké. Un nombre impressionnant de “post-it” de différentes couleurs embellissent les murs, comme pour rappeler les différentes tâches à effectuer. L’ambiance, ce mercredi matin est très conviviale. Un calme règne mais en fond sonore, une musique techno américaine emplit l’atmosphère.

Edu-Manager

Ce jour, l’équipe technique, composée de trois membres de la start-up, occupe les lieux. Leur objectif principal est de finir la conception de « Jangando » (qui signifie “Apprenons ensemble” en wolof). « C’est un kit complet de logiciels et de services qui va révolutionner l’enseignement au Sénégal et, très bientôt en Afrique », rassure Ibrahima Kane. Il s’agit d’une plate-forme de gestion efficace des écoles et universités. « La sortie de la version beta de cet outil est prévue pour Septembre 2016 », annonce avec enthousiasme, le graphiste designer du groupe, Dahaba Sakho, en t-shirt bleu, frappé du logo de la start-up.

Ikane Co. est la première entreprise créée par des étudiants en formation à l’ESP. Immatriculée depuis mars dernier au Bureau d’appui à la création d’entreprise (Bce), elle offre des « services orientés dans les solutions pour l’éducation et pour la santé » ainsi que « des consultances informatiques pour des particuliers avec l’édition et la vente de produits informatiques » informe Saalihou Ndiaye, analyste programmeur portant un tee-shirt rouge à l’effigie d’ “Ikane”.

Merci Pasteur

De l’enceinte de l’ESP, la start-up s’active pour décrocher des marchés dans son domaine de prédilection. Elle attire des regards de renom. C’est ainsi, qu’elle a été retenue par l’Institut Pasteur de Dakar pour concevoir une application de surveillance épidémiologique, au Sénégal. « C’est le seul gros projet que nous avons », indique Ibrahima Kane. « Nous sommes à pied d’œuvre pour qu’il soit une réussite ». Concernant le montant de cette commande, « cela dépasse un million de franc CFA », dit-il.

Ce qui alimente les caisses de l’entreprise provient essentiellement des recettes de la création de sites web et de la location de buzzle (outils permettant de jouer au quiz).

« Nous avons un contrat d’accréditation pour l’enregistrement et la vente du nom de domaine .SN avec une structure », souligne Ibrahima Kane. De façon générale, la viabilité économique des start-ups pose problème. Comme beaucoup d’autres, Ikane Company ne génère pas assez de ressources pour son réel fonctionnement. « Comme nous sommes encore des étudiants, nous ne nous plaignons pas. Nous avons nos bourses. En plus, la priorité est de bien finir nos études », précise-t-il.

Piqué par le virus de l’aventure entrepreneuriale, ils se disent prêts à se consacrer à l’évolution de leur entreprise, avec le développement des produits en interne. Pour cela, Dahaba Sakho, a choisi d’y effectuer son stage de fin d’études de deuxième année. « Saalihou et moi préférions travailler sur nos projets à Ikane. Ici, nous pourrons continuer à travailler sur nos projets. Et, c’est également de l’expérience pour nous ». Le parfum de détermination et de la passion se fait sentir. « Pour mon mémoire que je dois soutenir en octobre prochain, inch’Allah ! devant un jury, j’ai décidé de travailler sur JANGANDO ». La fougue de la jeunesse amplifiée par le désir de réussir donne du tonus à ces jeunes chefs d‘entreprise qui ont la vingtaine.

Penser Afrique

A chaque entreprise, son leitmotiv. La vision que poursuit Ikane Company est de créer des solutions informatiques « d’inspiration purement africaine ». Riche de ses expériences personnelles et confiant dans les compétences, Ibrahima se projette dans un « futur proche où l’Afrique n’aura plus à s’adapter aux options occidentales mais fonctionnera avec ses propres bases informatiques ».

Malgré le manque de temps, à cause des multiples projets de classe, les activités para-scolaires, les cours et examens, ils s’efforcent de concevoir et de réaliser la majorité des fonctionnalités de leurs différents projets. L’informatique offre de meilleures perspectives d’évolution en matière de développement. Elle est l’outil technologique le plus répandu, de nos jours. Ces jeunes croient dur comme fer qu’elle constitue le moyen le plus efficace pour eux d’embrasser une carrière stable et prometteuse.

Avec CESTI-UCAD

(Source : Social Net Link, 19 juillet 2016)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4497/5275 Régulation des télécoms
  • 382/5275 Télécentres/Cybercentres
  • 3557/5275 Economie numérique
  • 2091/5275 Politique nationale
  • 5275/5275 Fintech
  • 555/5275 Noms de domaine
  • 1834/5275 Produits et services
  • 1559/5275 Faits divers/Contentieux
  • 763/5275 Nouveau site web
  • 5010/5275 Infrastructures
  • 1838/5275 TIC pour l’éducation
  • 236/5275 Recherche
  • 277/5275 Projet
  • 3717/5275 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1894/5275 Sonatel/Orange
  • 1666/5275 Licences de télécommunications
  • 277/5275 Sudatel/Expresso
  • 985/5275 Régulation des médias
  • 1315/5275 Applications
  • 1069/5275 Mouvements sociaux
  • 1670/5275 Données personnelles
  • 140/5275 Big Data/Données ouvertes
  • 628/5275 Mouvement consumériste
  • 374/5275 Médias
  • 674/5275 Appels internationaux entrants
  • 1704/5275 Formation
  • 102/5275 Logiciel libre
  • 2181/5275 Politiques africaines
  • 986/5275 Fiscalité
  • 184/5275 Art et culture
  • 599/5275 Genre
  • 1661/5275 Point de vue
  • 1086/5275 Commerce électronique
  • 1545/5275 Manifestation
  • 346/5275 Presse en ligne
  • 141/5275 Piratage
  • 216/5275 Téléservices
  • 942/5275 Biométrie/Identité numérique
  • 322/5275 Environnement/Santé
  • 354/5275 Législation/Réglementation
  • 359/5275 Gouvernance
  • 1854/5275 Portrait/Entretien
  • 159/5275 Radio
  • 832/5275 TIC pour la santé
  • 308/5275 Propriété intellectuelle
  • 73/5275 Langues/Localisation
  • 1071/5275 Médias/Réseaux sociaux
  • 2028/5275 Téléphonie
  • 196/5275 Désengagement de l’Etat
  • 1128/5275 Internet
  • 120/5275 Collectivités locales
  • 466/5275 Dédouanement électronique
  • 1113/5275 Usages et comportements
  • 1088/5275 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 603/5275 Audiovisuel
  • 3307/5275 Transformation digitale
  • 388/5275 Affaire Global Voice
  • 167/5275 Géomatique/Géolocalisation
  • 347/5275 Service universel
  • 686/5275 Sentel/Tigo
  • 187/5275 Vie politique
  • 1585/5275 Distinction/Nomination
  • 36/5275 Handicapés
  • 788/5275 Enseignement à distance
  • 937/5275 Contenus numériques
  • 593/5275 Gestion de l’ARTP
  • 187/5275 Radios communautaires
  • 1780/5275 Qualité de service
  • 474/5275 Privatisation/Libéralisation
  • 154/5275 SMSI
  • 537/5275 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2918/5275 Innovation/Entreprenariat
  • 1392/5275 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 50/5275 Internet des objets
  • 179/5275 Free Sénégal
  • 635/5275 Intelligence artificielle
  • 213/5275 Editorial
  • 35/5275 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous