OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2005 > Avril > Développement des NTICS : L’Afrique vient loin derrière les autres

Développement des NTICS : L’Afrique vient loin derrière les autres

mercredi 13 avril 2005

Politiques africaines

Le continent africain avance à pas de caméléon au sein de la société de l’information. Son taux de pénétration est très faible aussi bien pour le téléphone fixe que le mobile où il tourne respectivement en moyenne à 2 % et 10 % au moment où il est de 100 % et 120 % de pénétration dans les pays du Nord. Les internautes africains ne représentent que 1,1 % des internautes de la planète. Au moment où 9,7 des sites internet se créent dans les pays développés, l’Afrique ne générant que 0,4 % du contenu de la toile.

Parmi les dix priorités retenues par le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) figurent les Technologies de l’information et de la communication (Tic). Les dirigeants africains veulent faire des infrastructures de l’information et de la communication un outil de développement. Les Ntic sont au centre des mécanismes d’accélération et d’approfondissement des solutions pour le bien-être des populations des pays du Nord et de ceux des pays émergents. Mais, elles présentent une figure peu reluisante en Afrique. Malick Guèye, directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications du Sénégal (Art), à l’ouverture de la conférence internationale sur « Les télécommunications comme infrastructure de développement », a donné des statistiques montrant la gravité de la fracture numérique malgré la mise en place du fonds de solidarité numérique. D’après lui, en Afrique, il n’y a que 25 téléphones pour 1000 habitants, contre 673 aux États Unies. Alors que l’Afrique compte 9,7 % de la population mondiale, les internautes africains ne représentent que 1,1 % des internautes de la planète. 9,7 des sites internet se créent dans les pays développés, l’Afrique ne générant que 0,4 % du contenu de la toile. De même, l’Afrique ne dispose que de trois serveurs internet pour 10.000 habitants, tandis que l’Asie en possède 37, l’Océanie 955, les Amériques 1.440 et l’Europe 2293.

Pour espérer un renversement de situation, le ministre des Postes, des télécommunications de l’information et de la communication, Joseph Ndong pense que la question à résoudre est de savoir comment les télécommunications pourront en Afrique, aider à atteindre les Objectifs de développement du millénaire (Omd). A cela le ministre ajoute la question de la mobilisation des investissements qui sont énormes, dans le secteur. Pour, selon lui, « contribuer au développement durable, à la lutte contre la pauvreté et la précarité à travers l’amélioration du niveau des soins de santé, le renforcement des outils pédagogiques et scientifique en faveur de l’éducation, la recherche et la promotion de la bonne gouvernance ». Pour le ministre en charge des Ntic, les assises de Dakar devront déterminer le rôle de l’État dans le cadre des réformes et politiques à mettre en oeuvre en plus d’un cadre réglementaire approprié. Pour sa part, le directeur général de l’Art, ajoutant à la déclaration du ministre, a souligné la nécessité de faire des choix structurant en termes d’options technologiques, de politiques d’investissement, de formation, d’aménagement du territoire et de stratégie de développement du service universel. L’enjeu majeur pour la résolution de la fracture numérique est, d’après le directeur de l’Art, de voir comment mettre en place des réseaux et des politiques de développement pouvant par leurs contenus contribuer au développement économique et social de pays africains et à leur rayonnement culturel.

Cette recherche de solution à la problématique du développement des Tics en Afrique devra se poursuivre au niveau de la 3ème Assemblée générale ordinaire de l’Association des régulateurs de l’Afrique de l’Ouest (Artao) prévue les 14 et 15 avril prochains à Dakar.

Bacary DABO

(Source : Sud Quotidien, 13 avril 2005)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2071/2216 Régulation des télécoms
  • 174/2216 Télécentres/Cybercentres
  • 1540/2216 Economie numérique
  • 826/2216 Politique nationale
  • 2216/2216 Fintech
  • 252/2216 Noms de domaine
  • 816/2216 Produits et services
  • 692/2216 Faits divers/Contentieux
  • 366/2216 Nouveau site web
  • 2155/2216 Infrastructures
  • 792/2216 TIC pour l’éducation
  • 90/2216 Recherche
  • 121/2216 Projet
  • 1444/2216 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 863/2216 Sonatel/Orange
  • 776/2216 Licences de télécommunications
  • 132/2216 Sudatel/Expresso
  • 468/2216 Régulation des médias
  • 601/2216 Applications
  • 495/2216 Mouvements sociaux
  • 784/2216 Données personnelles
  • 61/2216 Big Data/Données ouvertes
  • 297/2216 Mouvement consumériste
  • 179/2216 Médias
  • 321/2216 Appels internationaux entrants
  • 695/2216 Formation
  • 51/2216 Logiciel libre
  • 841/2216 Politiques africaines
  • 408/2216 Fiscalité
  • 83/2216 Art et culture
  • 285/2216 Genre
  • 722/2216 Point de vue
  • 486/2216 Commerce électronique
  • 702/2216 Manifestation
  • 156/2216 Presse en ligne
  • 62/2216 Piratage
  • 102/2216 Téléservices
  • 427/2216 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2216 Environnement/Santé
  • 157/2216 Législation/Réglementation
  • 167/2216 Gouvernance
  • 828/2216 Portrait/Entretien
  • 72/2216 Radio
  • 343/2216 TIC pour la santé
  • 133/2216 Propriété intellectuelle
  • 29/2216 Langues/Localisation
  • 505/2216 Médias/Réseaux sociaux
  • 919/2216 Téléphonie
  • 95/2216 Désengagement de l’Etat
  • 484/2216 Internet
  • 57/2216 Collectivités locales
  • 188/2216 Dédouanement électronique
  • 505/2216 Usages et comportements
  • 511/2216 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2216 Audiovisuel
  • 1359/2216 Transformation digitale
  • 191/2216 Affaire Global Voice
  • 75/2216 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2216 Service universel
  • 330/2216 Sentel/Tigo
  • 87/2216 Vie politique
  • 728/2216 Distinction/Nomination
  • 17/2216 Handicapés
  • 337/2216 Enseignement à distance
  • 324/2216 Contenus numériques
  • 292/2216 Gestion de l’ARTP
  • 89/2216 Radios communautaires
  • 805/2216 Qualité de service
  • 213/2216 Privatisation/Libéralisation
  • 68/2216 SMSI
  • 226/2216 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1281/2216 Innovation/Entreprenariat
  • 677/2216 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2216 Internet des objets
  • 85/2216 Free Sénégal
  • 180/2216 Intelligence artificielle
  • 97/2216 Editorial
  • 17/2216 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous