Des villes plus sûres : Motorola « connecte » le Sénégal avec des technologies de pointe
mercredi 18 juin 2014
La capitale sénégalaise a abrité hier une rencontre de haut niveau sur les « villes plus sûres », en utilisant des technologiques de pointe présentées par une délégation de Motorola Solutions, en présence d’autorités et d’experts internationaux et sénégalais, dont notamment le directeur général de l’Agence nationale d’Assistance à la Sécurité de Proximité.
L’adoption de telles technologies, selon les experts, peut placer n’importe quelle ville dans la liste des villes les plus sûres au monde, avec les agents de police connectés, le centre contre le crime opérant en temps réel, la prochaine génération des véhicules de patrouille, le centre intégré de communication multimédia – tout ceci pouvant apporter une baisse rapide de la criminalité.
Cette vision a été partagée à Dakar par Motorola Solutions qui a dévoilé une série de solutions de sécurité, utilisant des technologies de pointe et qui contribueront à créer des villes plus sûres au Sénégal.
Parmi ces solutions figurent un système de commande et de contrôle intégrés qui permet aux forces de l’ordre de gérer des situations complexes de manière proactive et efficace et des systèmes de vidéo-surveillance qui permettent de partager l’information avec les personnes concernées en temps réel.
« La sécurité publique et les entreprises ont besoin de solutions de communication qui les aident à traduire des informations venant de sources multiples, afin d’assurer des villes plus sûres », a affirmé Monsieur Boaz Or-Shraga, Directeur des ventes pour l’Afrique subsaharienne chez Motorola Solutions.
Toutefois a-t-il averti, « de nos jours, les investissements en technologies dans la sécurité publique doivent être viables, intégrés, faciles à mettre en œuvre et à utiliser ».
Pour ce qui est du cas spécifique du Sénégal, « en tant que pays visant à booster son économie et à doubler son taux de croissance d’ici 2017, il est important de se rappeler que la croissance doit être maintenue par la sécurité. Des villes plus sûres constituent un préalable à des économies et communautés prospères – qui sont les objectifs du Plan Sénégal Emergent (PSE) », a souligné Boaz Or-Shraga.
« Tout repose sur le partage d’informations avec ceux qui en ont le plus besoin et quand ils en ont le plus besoin », a-t-il expliqué, avant d’ajouter : « il y a une énorme quantité d’informations entre les citoyens, leurs interlocuteurs et les agences ».
En transformant le bruit en information, l’information en intelligence et l’intelligence en données pratiques, les agences de sécurité publique peuvent faire le plus avec le moins – construire des villes plus sûres dans le processus.
« Safer Cities » (« Des villes plus sûres ») est un nouveau concept dont les expérimentations actuelles entre les Etats-Unis, l’Europe et dans certains pays d’Afrique utilisent des technologies éprouvées qui existent déjà sur le marché », a expliqué Arthur Melet analyste d’IDC Energy Insights, Moyen Orient et Afrique. « En Afrique de l’Ouest, où le contexte sécuritaire est marqué par une urbanisation galopante et une baisse de la sécurité publique, ces technologies peuvent conduire à des gains d’efficacité significatifs pour les autorités locales et donc à une sécurité accrue pour les citoyens. »
Peter Goulding, spécialiste en chef de la sécurité publique chez Motorola Solutions et un des anciens responsables de la police métropolitaine de Londres a indiqué que « les données sont le facteur clé de l’amélioration de la sécurité publique, les utiliser de manière intelligente est un facteur primordial pour des villes plus sûres. »
« Nos nouvelles technologies de communication et de données fournissent des informations de terrain en temps réel, des outils de surveillance sophistiqués pour les traiter, partager l’information et assigner les missions le plus rapidement possible. La prise de décision améliorée a un effet immédiat sur l’efficacité des unités de sécurité publique et sur la sécurité des populations », a notamment précisé M. Goulding qui a aussi évoqué la place des solutions vidéo dans ce dispositif.
(Source : Social Net Link, 18 juin 2014)