OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2014 > Février 2014 > Des tablettes dans les écoles primaires ? Il va falloir qu’on arrête là…

Des tablettes dans les écoles primaires ? Il va falloir qu’on arrête là…

mercredi 12 février 2014

TIC pour l’éducation

Ce 11 février 2014, la mairie de de la capitale sénégalaise a annoncé que « D’ici la fin de l’année, nous voulons que tous les élèves de Dakar soient dotés de tablettes et de wifi dans leurs écoles pour mettre l’école de Dakar au niveau de l’enseignement mondial, en dotant chaque école d’une classe numérique » [sic].

Ma première réaction a été de demander à ma femme si nous étions en période d’élections municipales ou si les dates se rapprochaient.

Cette nouvelle, qui ravira sans aucun doute le public général, me fait craindre que le Sénégal ne s’engage dans la terrible voie du « Buzz » vide de substance autour des TIC. Cette voie qui sacrifie toute réelle utilité au profit d’un bon coup de pub 2.0.

Ce chemin qui assure une place dans les cœurs des électeurs car ils se seront faits abuser par un acte qui semble bien intentionné, véhiculé par des titres tonitruants dans les journaux, comme celui-ci : « La mairie met des tablettes tactiles dans les écoles primaires de la ville de Dakar » .

Ce qu’il faut savoir c’est que les TIC représentent un train que l’Afrique ne peut se permettre de rater pour sortir de son gouffre. Nous ne pouvons prendre le risque d’accepter la médiocrité qui est généralement banalement balayée d’un revers de la main en disant « Ahhh les choses de l’Afrique » dans d’autres domaines.

Placer la charrue avant les bœufs.

Attention, ne vous méprenez pas. Je suis un grand fan de cette démarche qui, si bien gérée, peut s’avérer révolutionnaire ! Le problème est qu’elle me semble terriblement en inadéquation avec les besoins réels de la jeunesse sénégalaise dans le domaine des TIC. Aussi, si le projet n’est pas bien pensé, il aura l’effet inverse à celui recherché.

A l’annonce de la nouvelle, trois questions me sont venus à l’esprit :

- Pourquoi offrir des tablettes à des enfants qui n’auront pas le droit de les utiliser ?

Selon les propos du maire de Dakar M Khalifa SALL, après que les bambins aient fini de faire usage des tablettes, elles resteront dans les locaux de l’école « parce qu’il sera difficile de garantir son entretien à la maison. »…

Quel est l’intérêt pour un écolier de disposer d’une tablette s’il ne peut pas l’utiliser de manière « illimitée » ? N’était -il pas alors plus judicieux de proposer des tablettes subventionnées à la vente dans les écoles pour que les parents puissent les acheter et en être les détenteurs à plein temps ?

- Les tablettes seront-elles chargées de logiciels éducatifs ?

Et si oui, qui se chargera du développement de ces applications ? Le communiqué de presse publié par l’Agence de Presse Sénégalaise parle d’un partenariat avec l’opérateur Orange. Je ne suis pas le plus grand détracteur de la marque française, mais je sortirai quand même un carton jaune car elle ne se positionne pas, ou plus, au Sénégal comme un leader de l’innovation, mais plutôt comme un opérateur habitué à réagir pour conserver son avance. N’y a-t-il pas là une opportunité de faire appel à des talents locaux ? Attendons de voir.

- Qui s’occupera de la maintenance de ces tablettes et à quel coûts ?

Le Sénégal ne dispose malheureusement pas encore d’une usine de montage de tablette tactiles. Cela signifie que celles-ci seront importées. En cas de pannes, les écoles devront elles casquer elles-mêmes ou profiteront elles du support de la mairie ?

Après ces trois question, quinze autres me sont venues à l’esprit.

Félicitons donc la mairie pour cette initiative innovante, mais mon expérience du marché local me laisse dubitatif quant à la capacité des autorités à mener un projet de ce genre à bon port (qui a parlé du projet : »Un étudiant un ordinateur portable » ?).

Cependant, qu’est-ce que j’aimerais avoir tort…

Sadibou Sow

(Source : Afrique ITnews, 12 février 2014)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4285/4871 Régulation des télécoms
  • 347/4871 Télécentres/Cybercentres
  • 3117/4871 Economie numérique
  • 1602/4871 Politique nationale
  • 4838/4871 Fintech
  • 547/4871 Noms de domaine
  • 1709/4871 Produits et services
  • 1551/4871 Faits divers/Contentieux
  • 725/4871 Nouveau site web
  • 4871/4871 Infrastructures
  • 1644/4871 TIC pour l’éducation
  • 182/4871 Recherche
  • 241/4871 Projet
  • 3091/4871 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1732/4871 Sonatel/Orange
  • 1577/4871 Licences de télécommunications
  • 264/4871 Sudatel/Expresso
  • 971/4871 Régulation des médias
  • 1269/4871 Applications
  • 1016/4871 Mouvements sociaux
  • 1538/4871 Données personnelles
  • 155/4871 Big Data/Données ouvertes
  • 592/4871 Mouvement consumériste
  • 358/4871 Médias
  • 644/4871 Appels internationaux entrants
  • 1557/4871 Formation
  • 96/4871 Logiciel libre
  • 1872/4871 Politiques africaines
  • 991/4871 Fiscalité
  • 166/4871 Art et culture
  • 570/4871 Genre
  • 1440/4871 Point de vue
  • 997/4871 Commerce électronique
  • 1443/4871 Manifestation
  • 317/4871 Presse en ligne
  • 123/4871 Piratage
  • 204/4871 Téléservices
  • 937/4871 Biométrie/Identité numérique
  • 302/4871 Environnement/Santé
  • 322/4871 Législation/Réglementation
  • 334/4871 Gouvernance
  • 1762/4871 Portrait/Entretien
  • 144/4871 Radio
  • 689/4871 TIC pour la santé
  • 266/4871 Propriété intellectuelle
  • 57/4871 Langues/Localisation
  • 1010/4871 Médias/Réseaux sociaux
  • 1933/4871 Téléphonie
  • 190/4871 Désengagement de l’Etat
  • 975/4871 Internet
  • 114/4871 Collectivités locales
  • 388/4871 Dédouanement électronique
  • 1021/4871 Usages et comportements
  • 1024/4871 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 550/4871 Audiovisuel
  • 2949/4871 Transformation digitale
  • 382/4871 Affaire Global Voice
  • 154/4871 Géomatique/Géolocalisation
  • 304/4871 Service universel
  • 660/4871 Sentel/Tigo
  • 174/4871 Vie politique
  • 1491/4871 Distinction/Nomination
  • 34/4871 Handicapés
  • 715/4871 Enseignement à distance
  • 719/4871 Contenus numériques
  • 584/4871 Gestion de l’ARTP
  • 178/4871 Radios communautaires
  • 1659/4871 Qualité de service
  • 424/4871 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4871 SMSI
  • 448/4871 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2644/4871 Innovation/Entreprenariat
  • 1313/4871 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4871 Internet des objets
  • 169/4871 Free Sénégal
  • 430/4871 Intelligence artificielle
  • 194/4871 Editorial
  • 22/4871 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous