Des hackers africains lancent Project Sunrise pour lutter contre la corruption en Afrique
mercredi 30 janvier 2013
Une branche africaine de la Team GhostShell, un groupe de hackers, a piraté et exposé sur internet, 700 milles comptes et registres d’universités et d’entreprises sud-africaines, kényanes, nigérianes et algériennes.
La campagne baptisée “ProjectSunRise“, lancée par le groupe, visait les universités et entreprises, comme Angola’s National Diamond Corporation, Ornico Marketing, Moolmans Africa Mining Corporation, South African Express Petroleum, State University, Kenyan Business Directory, PostNet Internet Services et aussi PressOffice, qui est lié à BidOrBuy, l’un des plus grands magasins en ligne d’Afrique du Sud.
C’est par ces deux ‘tweets’ que le compte du groupe de hackers a annoncé sa prise :
"GhostShell @TeamGhostShell
United we stand. #GhostShell #Anonymous #Africa« »GhostShell @TeamGhostShell
#ProjectSunRise - Africa’s heart : http://pastebin.com/8fJbajpc 700.000 accounts/records leaked. #BloodDiamonds #Mining #Petroleum #CIA #SouthAfrica"
Le groupe, qui se veut panafricain, dit utiliser le piratage pour lutter contre la corruption en Afrique :
“Les sociétés anglo-américaines ont décimé nos ressources naturelles et paient à nos travailleurs locaux des salaires de misère. Ils ont fini par devenir furieux d’où les grèves tout azimut qui paralysent notre économie” déclarent les hacktivistes avant d’ajouter : “Un pays en plein développement comme l’Afrique du Sud devrait être en mesure de changer cela. Mais les politiciens corrompus de l’ANC et la DA ont mis le pays dans une catastrophe économique en spirale !“
La Team GhotShell a déclaré en vertu d’une nouvelle opération nommée #OpSAfrica, se battre pour rendre la connaissance libre et aider l’Afrique à combattre le crime, la corruption et la pauvreté.
@min Niang
(Source : Afrique ITnews, 30 janvier 2013)