Des étudiants ont démontré que les puces de troisième génération (3G), sont une alternative aux limites de celles de deuxième génération (2G). C’était au cours d’une soutenance publique axée sur le thème : « Les limites de la 2G face aux besoins grandissant des usagers à travers la mobilité. Comment la 3G est-elle perçue comme solution ? »
L’innovation, l’évolution des connaissances et techniques caractérisent les multimédias. Chaque jour, de nouvelles inventions relèguent les anciennes au second plan. Une des preuves, les puces de deuxième génération, communément appelées 2G, offraient une entière satisfaction aux usagers.
Aujourd’hui, les puces de troisième génération (3G), ont plus de fonctionnalités. « Avec le développement technologique, il fallait des puces qui peuvent aller de pair avec les nouvelles applications dans les multimédias », a indiqué l’étudiant Mountaga Sow.
Mais, depuis quelques années, soutient-il, la 2G commence à présenter ses limites, eu égard aux évolutions technologiques.
C’est tout le sens des recherches effectuées par Mountaga Sow et Falilou Bah, étudiants à l’Université libre de Dakar, dans le cadre de leurs mémoires de fin d’études. Ces derniers ont montré tout le bénéfice que peuvent tirer les populations en utilisant des puces 3G.
« En termes de téléchargements rapides de données, de visioconférences et d’autres applications, il existe une multitude d’options avec la 3G », a défendu Mountaga Sow.
Avec l’évolution des Tics, ces puces permettent, selon Falilou Bah, de faire des transactions financières, à travers le mobile banking.
Elles peuvent servir à payer les factures et aussi avoir la télévision à la demande sur le mobile. Pour cette raison, fait remarquer Mountaga Sow, « une société de téléphonie a commencé à déployer les puces 3G, afin d’être en phase avec l’évolution technologique, même si certains pays développés sont, actuellement, en train d’utiliser des puces de quatrième génération (4G) »
Dans le domaine des multimédias, l’étudiant Sharrel Kanga Ngatse a, également, travaillé sur « réseau de télécommunication : système de traitement et de transmission des données opérationnelles de l’Asecna ».
Il s’est appesanti sur la circulation aérienne dans l’espace Asecna et aussi une bonne gestion aéronautique, afin d’éviter d’éventuels désagréments.
A.M.Ndaw
(Source : Le Soleil, 9 Janvier 2012)