OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2014 > Février 2014 > Des « distorsions » bloquent l’adoption du nouveau code de la presse

Des « distorsions » bloquent l’adoption du nouveau code de la presse

samedi 15 février 2014

Régulation des médias

Le Sénégal a un cadre législatif et réglementaire garantissant la liberté d’expression aux professionnels des médias et aux autres citoyens, selon un rapport de la Fondation Friedrich Ebert, qui lie le blocage du nouveau code de la presse à des « distorsions » notées dans la pratique du métier de journaliste dans le pays.

« Ce qui ressort de ce rapport, c’est que le Sénégal reste un pays de liberté pour les journalistes et pour les citoyens. La situation, sans être reluisante, est quand même appréciable. On ne peut pas se plaindre d’une absence de liberté », a reconnu le journaliste Souleymane Niang, citant l’édition 2013 du « Baromètre des médias au Sénégal ».

Ce rapport a été produit par des membres de la société civile et des professionnels des médias. Il a été publié pour la première fois en 2010.

Selon Souleymane Niang, rapporteur de l’édition 2013 de ce rapport, des textes législatifs et réglementaires « garantissent » et « rendent opérationnelle » la liberté d’expression au Sénégal, mais « on a parfois de petites distorsions dans la pratique, à cause de fautes commises par les bénéficiaires de cette liberté et des gens qui ne veulent pas que la liberté soit exercée ».

Le « Baromètre des médias au Sénégal » est présentée par ses auteurs comme une analyse locale du paysage médiatique sénégalais. La fondation allemande Friedrich Ebert a participé à la production du document.

Il contient les avis de Souleymane Niang (directeur de la West Africa Radio Democracy (WADR), de ses confrères Mamadou Biaye, Ibrahima Khaliloulah Ndiaye et Cheikh Thiam. Mais aussi de Fatou Sow Sarr, Voré Gana Seck, Matar Sall, Boubacar Seck, Amadou Kanouté et Fatou Jagne Senghore, pour la société civile.

Au Sénégal, « il y a des textes règlementaires qui donnent des droits et veillent à ce que ces droits soient respectés, par les journalistes et les entreprises de presse, mais aussi par les autorités », a dit Souleymane Niang.

« La tendance qui se dégage, c’est que la liberté d’expression existe au Sénégal », a insisté Niang. Il pense que les contraintes que vivent les médias et les journalistes ont pour origine la non-application du nouveau code de la presse.

« L’étude montre que le nouveau code de la presse pourrait apporter des avancées substantielles à l’environnement des médias, sur les pratiques professionnelles, le statut des journalistes et le fonctionnement des entreprises. Mais si seulement ce code est adopté » par l’Assemblée nationale et appliqué par les professionnels des médias et leur patronat, a-t-il expliqué.

Il déplore, citant encore le rapport, que « ce texte est toujours reste bloqué, en ce qui concerne la question centrale sur la déprisonnalisation des délits de presse ».

L’Assemblée nationale devait examiner le nouveau code de la presse depuis 2012. Mais certains députés estiment que le texte est peu contraignant pour les journalistes, ce qui pourrait, à leurs avis, entraîner des abus de la part des médias.

Le rapporteur de l’étude a aussi dénoncé « l’emprise des autorités » sur le contenu informationnel du quotidien gouvernemental Le Soleil et de la Radio-télévision sénégalaise (RTS). L’administration de ces deux médias d’Etat n’échappe pas à cette emprise, selon les auteurs du rapport.

« Cela est surtout visible à la télévision publique (RTS). Mais au journal Le Soleil, les journalistes ont plus de marge de manœuvre dans le traitement de l’information. Là-bas aussi l’administration est moins soumise que celle de la RTS à la pression des autorités », a affirmé Souleymane Niang, sur la base du contenu du rapport.

Le rapport relève « la presque inexistence de données scientifiques sur l’environnement des médias au Sénégal, d’où la nécessité de renforcer les structures de recherche et d’orienter les centres d’intérêt, dans les écoles de formation » des journalistes.

(Source : APS, 15 février 2014)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4781/5243 Régulation des télécoms
  • 406/5243 Télécentres/Cybercentres
  • 3609/5243 Economie numérique
  • 1929/5243 Politique nationale
  • 5243/5243 Fintech
  • 600/5243 Noms de domaine
  • 1999/5243 Produits et services
  • 1734/5243 Faits divers/Contentieux
  • 864/5243 Nouveau site web
  • 5147/5243 Infrastructures
  • 2014/5243 TIC pour l’éducation
  • 251/5243 Recherche
  • 311/5243 Projet
  • 3410/5243 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2042/5243 Sonatel/Orange
  • 1790/5243 Licences de télécommunications
  • 407/5243 Sudatel/Expresso
  • 1078/5243 Régulation des médias
  • 1423/5243 Applications
  • 1176/5243 Mouvements sociaux
  • 1746/5243 Données personnelles
  • 184/5243 Big Data/Données ouvertes
  • 708/5243 Mouvement consumériste
  • 440/5243 Médias
  • 767/5243 Appels internationaux entrants
  • 1860/5243 Formation
  • 142/5243 Logiciel libre
  • 2345/5243 Politiques africaines
  • 1084/5243 Fiscalité
  • 221/5243 Art et culture
  • 683/5243 Genre
  • 1695/5243 Point de vue
  • 1191/5243 Commerce électronique
  • 1832/5243 Manifestation
  • 420/5243 Presse en ligne
  • 177/5243 Piratage
  • 261/5243 Téléservices
  • 1046/5243 Biométrie/Identité numérique
  • 363/5243 Environnement/Santé
  • 415/5243 Législation/Réglementation
  • 415/5243 Gouvernance
  • 1969/5243 Portrait/Entretien
  • 193/5243 Radio
  • 828/5243 TIC pour la santé
  • 339/5243 Propriété intellectuelle
  • 92/5243 Langues/Localisation
  • 1196/5243 Médias/Réseaux sociaux
  • 2247/5243 Téléphonie
  • 253/5243 Désengagement de l’Etat
  • 1116/5243 Internet
  • 163/5243 Collectivités locales
  • 495/5243 Dédouanement électronique
  • 1439/5243 Usages et comportements
  • 1209/5243 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 658/5243 Audiovisuel
  • 3500/5243 Transformation digitale
  • 435/5243 Affaire Global Voice
  • 193/5243 Géomatique/Géolocalisation
  • 374/5243 Service universel
  • 772/5243 Sentel/Tigo
  • 252/5243 Vie politique
  • 1669/5243 Distinction/Nomination
  • 69/5243 Handicapés
  • 827/5243 Enseignement à distance
  • 899/5243 Contenus numériques
  • 707/5243 Gestion de l’ARTP
  • 225/5243 Radios communautaires
  • 2001/5243 Qualité de service
  • 502/5243 Privatisation/Libéralisation
  • 194/5243 SMSI
  • 604/5243 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 3057/5243 Innovation/Entreprenariat
  • 1625/5243 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 73/5243 Internet des objets
  • 195/5243 Free Sénégal
  • 684/5243 Intelligence artificielle
  • 409/5243 Editorial
  • 24/5243 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous