OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Décembre 2018 > Dématérialisation des administrations : un petit pas pour le digital, un (…)

Dématérialisation des administrations : un petit pas pour le digital, un grand pas pour le secteur public

jeudi 6 décembre 2018

Transformation digitale

Dans une société où le numérique est omniprésent, la digitalisation des démarches administratives constitue une véritable révolution dans le secteur public. Plus rapide, efficace, sûr et facile d’usage, internet permet désormais à de nombreux citoyens des quatre coins du monde de réaliser, entre autres, leurs déclarations des revenus ou paiements des impôts en ligne depuis leur domicile.

Remplir une multitude de formulaires papiers, les envoyer par voie postale, attendre de longues heures avant d’arriver au guichet des renseignements, petit à petit, ces habitudes s’effacent grâce à l’écosystème numérique. Grâce aux nouvelles technologies, les administrations, via différentes plateformes mises en place, interagissent plus avec les citoyens. Convaincus par cette mécanique plus moderne, fluide et efficace en termes de gestion des données administratives collectées, en 2016, 96 pays ont misé sur le numérique, comme le souligne le rapport Paying Taxes 2018 de PwC, pour rendre les déclarations et paiements des impôts en ligne possible.

L’humain au cœur de la transformation digitale

Pour devenir l’une des prochaines puissances économiques mondiales, l’Afrique doit tirer parti de sa révolution numérique. Dans un contexte d’explosion démographique, d’urbanisation accélérée et d’une inclusion financière et sociale via le digital en hausse, dématérialiser certains services publics comme le paiement des impôts en ligne pourrait s’avérer profitable pour les Etats africains. Les avantages sont divers : réduire les coûts de mise en conformité à la fois pour les contribuables et pour les gouvernements (1), centraliser les données récoltées, sensibles ou non, dans un espace virtuel hautement sécurisé (2), limiter les risques de fraude (3) et assurer un gain de temps pour l’ensemble des parties (4). Si la complémentarité entre la technologie et l’amélioration des services publics parait évidente, les administrations africaines se doivent d’appréhender cette vague du numérique et de former les fonctionnaires et les citoyens en conséquence.

Les Etats responsables de la manœuvre

Etre un Etat numérique n’implique pas seulement la formation des professionnels ou encore l’implémentation de nouvelles technologies performantes au sein de nos entreprises publiques et privées. Il devient impératif de sensibiliser la population aux risques liés au digital, établir des règles éthiques pour les différentes structures qui manipuleront les données personnelles de millions d’utilisateurs, mettre à niveau les infrastructures administratives et financer ce long processus de mutation. Qui paiera la facture ? A combien s’élèvera-t-elle ? Si aujourd’hui les Etats mettent la main à la poche - avec le soutien inconditionnel des bailleurs pour la dématérialisation du système fiscal car ils ont tout intérêt à ce que les gouvernements collectent plus de recettes fiscales pour régler leurs dettes - c’est parce que ce système commence déjà à porter ses fruits sur le continent.

Exemples à l’appui : en Côte d’Ivoire, la Direction générale des impôts (DGI) a lancé il y a tout juste un an une plateforme numérique permettant à tous les contribuables de réaliser leurs déclarations et paiements des impôts en ligne, au Gabon, la révolution digitale de la douane est en marche, au Sénégal, il est désormais possible d’obtenir un certificat de conformité ou d’urbanisme en ligne pour réaliser des constructions de bâtiments... ces exemples ne sont, certes, pas des cas isolés mais pour que l’Afrique évolue, plus d’actions de cette nature devront voir le jour. Les efforts doivent être collectifs. Quelques pays ne peuvent porter sur leurs épaules tout le poids de la transformation digitale d’un continent entier.

La Côte d’Ivoire en première ligne

Les grandes économies sont à la dématérialisation. La Côte d’Ivoire, qui veut se hisser parmi les économies dominantes en Afrique à l’horizon 2020, n’a pas d’autres alternatives que d’améliorer l’efficacité et la transparence des services administratifs en utilisant le numérique. Le 31 mai 2018, Pascal Kouakou Abinan, actuel ministre de la modernisation de l’administration et de l’innovation du service public, annonçait que plus de 300 procédures administratives ont été dématérialisées sur le territoire, une preuve concrète qui souligne l’engagement réel de l’Etat dans la digitalisation nécessaire de la fonction publique. Au-delà de ces projets qui changent le quotidien actuel de la population ivoirienne, il est primordial de construire dès aujourd’hui une structure administrative numérique solide permettant de mieux gérer les enjeux nationaux de demain. Pour les administrations, la mission est de taille : construire une base de données nationale fiable qui centralisera l’ensemble des informations sur l’état civil et la biométrie des personnes physiques en Côte d’ivoire dès la maternité. Cela permettra, en autres, d’assurer la traçabilité de tous les habitants de façon à optimiser la politique fiscale, sécuritaire et sociale du pays. Le numérique n’est qu’un outil. L’homme est un moyen. Ce n’est qu’en rendant ces deux composants complémentaires que le pays saura maintenir sur le long terme sa très forte croissance économique.

Mahi Kane et Mohamed Dembele, associés chez PwC

(Source : La tribune Afrique, 6 décembre 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2055/2207 Régulation des télécoms
  • 173/2207 Télécentres/Cybercentres
  • 1554/2207 Economie numérique
  • 813/2207 Politique nationale
  • 2207/2207 Fintech
  • 252/2207 Noms de domaine
  • 822/2207 Produits et services
  • 692/2207 Faits divers/Contentieux
  • 360/2207 Nouveau site web
  • 2157/2207 Infrastructures
  • 789/2207 TIC pour l’éducation
  • 90/2207 Recherche
  • 121/2207 Projet
  • 1388/2207 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 869/2207 Sonatel/Orange
  • 774/2207 Licences de télécommunications
  • 132/2207 Sudatel/Expresso
  • 464/2207 Régulation des médias
  • 599/2207 Applications
  • 494/2207 Mouvements sociaux
  • 775/2207 Données personnelles
  • 60/2207 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2207 Mouvement consumériste
  • 179/2207 Médias
  • 321/2207 Appels internationaux entrants
  • 691/2207 Formation
  • 48/2207 Logiciel libre
  • 851/2207 Politiques africaines
  • 417/2207 Fiscalité
  • 83/2207 Art et culture
  • 284/2207 Genre
  • 731/2207 Point de vue
  • 484/2207 Commerce électronique
  • 699/2207 Manifestation
  • 156/2207 Presse en ligne
  • 62/2207 Piratage
  • 102/2207 Téléservices
  • 415/2207 Biométrie/Identité numérique
  • 160/2207 Environnement/Santé
  • 155/2207 Législation/Réglementation
  • 167/2207 Gouvernance
  • 859/2207 Portrait/Entretien
  • 72/2207 Radio
  • 337/2207 TIC pour la santé
  • 133/2207 Propriété intellectuelle
  • 29/2207 Langues/Localisation
  • 501/2207 Médias/Réseaux sociaux
  • 923/2207 Téléphonie
  • 95/2207 Désengagement de l’Etat
  • 484/2207 Internet
  • 57/2207 Collectivités locales
  • 188/2207 Dédouanement électronique
  • 495/2207 Usages et comportements
  • 511/2207 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2207 Audiovisuel
  • 1348/2207 Transformation digitale
  • 191/2207 Affaire Global Voice
  • 75/2207 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2207 Service universel
  • 330/2207 Sentel/Tigo
  • 87/2207 Vie politique
  • 726/2207 Distinction/Nomination
  • 17/2207 Handicapés
  • 336/2207 Enseignement à distance
  • 320/2207 Contenus numériques
  • 292/2207 Gestion de l’ARTP
  • 89/2207 Radios communautaires
  • 811/2207 Qualité de service
  • 212/2207 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2207 SMSI
  • 227/2207 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1271/2207 Innovation/Entreprenariat
  • 653/2207 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2207 Internet des objets
  • 85/2207 Free Sénégal
  • 207/2207 Intelligence artificielle
  • 98/2207 Editorial
  • 8/2207 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous