OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2003 > Mai > Dédouanement électronique des marchandises : La deuxième naissance annoncée (…)

Dédouanement électronique des marchandises : La deuxième naissance annoncée d’Orbus 2000

mercredi 28 mai 2003

Dédouanement électronique

Le paiement électronique des droits et taxes liés au commerce extérieur est de nouveau à l’ordre du jour. Après une première tentative de lancement en 2000, une plate-forme électronique destinée à accélérer et simplifier le recouvrement des droits et taxes de douane devrait bientôt voir le jour.

En 2000, peu avant l’alternance, le Premier ministre de l’époque, Mamadou Lamine Loum, lançait en grande pompe Orbus 2000. Ce nouveau système, présenté comme révolutionnaire, devait faire du Sénégal l’un des rares Etats du Tiers-monde à pouvoir, à l’instar de Singapour, permettre à ses opérateurs économiques de procéder au dédouanement de leurs marchandises avec un formidable gain de temps. Peu de choses ont bougé depuis. Pour fascinant qu’il fut, le système avait un handicap de taille dans sa conception. Il était le résultat d’une initiative difficile à mettre en œuvre dans la pratique, en raison des conflits de compétence qui se posaient entre les diverses administrations impliquées.

Aujourd’hui, Orbus ou le Système de collecte électronique des documents du commerce extérieur, a changé de stratégie. Il n’est plus piloté par la Fondation Trade Point, mais a été transférée par celle-ci à la Douane à qui il revient donc de favoriser sa mise en oeuvre.

A l’issue du chantier de modernisation, initié depuis 2000 et qui a permis à Gaindé, vieux aujourd’hui de 13 ans, de reprendre du poil de la bête après quelques signes d’essoufflement, la nouvelle étape devrait être la possibilité de s’acquitter, à partir d’un portail d’accès à la plate-forme électronique, des droits et taxes générés par le commerce extérieur.

Un séminaire de validation a été organisé hier par le Gie Gaindé 2000 pour valider le cahier des charges devant régir une telle infrastructure. Le Gie 2000 est une structure créée pour entre autres, le renforcement des performances et la modernisation des applications du système informatique douanier du Sénégal, plus communément dénommé Gestion automatisée des informations douanières et des échanges (Gaindé) ; et favoriser le développement du champ d’utilisation des procédures douanières et leur simplification. Cette rencontre a permis aux diverses parties impliquées dans le projet de faire part de leurs préoccupations.

Si cette perspective est apparemment accueillie avec optimisme par les représentants des directeurs généraux de la Douane et du Trésor qui y voient un moyen de choix d’améliorer la célérité des opérations de dédouanement, certains transitaires et commissionnaires en douane craignent plutôt l’avènement d’une innovation contraignante qui induirait l’obligation de payer au comptant pour le transitaire, réduirait le délai habituel du crédit d’enlèvement ou encore alourdirait les charges financières liées au dédouanement. Quant aux banquiers, la préoccupation principale a tourné, de leur côté, autour de la question de la responsabilité induite par les incidents de paiement qu’un tel système pourrait générer. « Notre plate-forme est adaptée en fonction des besoins du système. Le paiement peut être différé ou immédiat selon les spécifications voulues », répond M. Claude Roizin, directeur marketing de Paybox services, une société française dont la solution de paiement électronique devrait servir à mettre en œuvre l’innovation. Des propos destinés à indiquer aux parties impliquées dans la mise en place de la future plate-forme électronique que sa mouture finale devrait tenir compte de leurs observations.

MALICK M. DIAW

(Source : Le Soleil 28 mai 2003)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2122/2350 Régulation des télécoms
  • 181/2350 Télécentres/Cybercentres
  • 1564/2350 Economie numérique
  • 807/2350 Politique nationale
  • 2350/2350 Fintech
  • 256/2350 Noms de domaine
  • 835/2350 Produits et services
  • 749/2350 Faits divers/Contentieux
  • 366/2350 Nouveau site web
  • 2230/2350 Infrastructures
  • 817/2350 TIC pour l’éducation
  • 95/2350 Recherche
  • 122/2350 Projet
  • 1457/2350 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 884/2350 Sonatel/Orange
  • 800/2350 Licences de télécommunications
  • 135/2350 Sudatel/Expresso
  • 477/2350 Régulation des médias
  • 605/2350 Applications
  • 519/2350 Mouvements sociaux
  • 770/2350 Données personnelles
  • 63/2350 Big Data/Données ouvertes
  • 297/2350 Mouvement consumériste
  • 179/2350 Médias
  • 324/2350 Appels internationaux entrants
  • 729/2350 Formation
  • 51/2350 Logiciel libre
  • 886/2350 Politiques africaines
  • 437/2350 Fiscalité
  • 85/2350 Art et culture
  • 290/2350 Genre
  • 805/2350 Point de vue
  • 559/2350 Commerce électronique
  • 723/2350 Manifestation
  • 160/2350 Presse en ligne
  • 63/2350 Piratage
  • 103/2350 Téléservices
  • 442/2350 Biométrie/Identité numérique
  • 152/2350 Environnement/Santé
  • 164/2350 Législation/Réglementation
  • 171/2350 Gouvernance
  • 851/2350 Portrait/Entretien
  • 73/2350 Radio
  • 345/2350 TIC pour la santé
  • 134/2350 Propriété intellectuelle
  • 29/2350 Langues/Localisation
  • 512/2350 Médias/Réseaux sociaux
  • 966/2350 Téléphonie
  • 95/2350 Désengagement de l’Etat
  • 489/2350 Internet
  • 58/2350 Collectivités locales
  • 189/2350 Dédouanement électronique
  • 517/2350 Usages et comportements
  • 520/2350 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 279/2350 Audiovisuel
  • 1424/2350 Transformation digitale
  • 196/2350 Affaire Global Voice
  • 77/2350 Géomatique/Géolocalisation
  • 152/2350 Service universel
  • 332/2350 Sentel/Tigo
  • 88/2350 Vie politique
  • 745/2350 Distinction/Nomination
  • 17/2350 Handicapés
  • 338/2350 Enseignement à distance
  • 325/2350 Contenus numériques
  • 292/2350 Gestion de l’ARTP
  • 92/2350 Radios communautaires
  • 845/2350 Qualité de service
  • 217/2350 Privatisation/Libéralisation
  • 70/2350 SMSI
  • 229/2350 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1349/2350 Innovation/Entreprenariat
  • 661/2350 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2350 Internet des objets
  • 85/2350 Free Sénégal
  • 185/2350 Intelligence artificielle
  • 112/2350 Editorial
  • 11/2350 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous