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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2012 > Septembre > Dédicace du livre Ma part de vérité du Pr Abdoulaye Sakho : Intenses moments (…)

Dédicace du livre Ma part de vérité du Pr Abdoulaye Sakho : Intenses moments de réhabilitation

lundi 3 septembre 2012

Gestion de l’ARTP

La cérémonie de dédicace du livre du Professeur Abdoulaye Sakho, Ma part de vérité a accueilli une foule monstre venue témoigner sa sympathie à l’universitaire. Cette production intellectuelle éditée par le Groupe Avenir Communication permet de découvrir sous un nouveau jour l’affaire de cession d’une licence de téléphonie qui avait entaché l’honneur de Pr. Sakho.

C’est une cérémonie de lavage à grande eau pour débarrasser la souillure qui avait entaché l’honneur et la probité du Professeur Abdoulaye Sakho. Le toilettage est une séance de dédicace de son livre Ma part de vérité pour savonner les certitudes que la presse avait distillées sur l’affaire de cession d’une licence de téléphonie. Ab­dou­laye Sakho, une icône de la faculté de Droit de l’Université Cheikh Anta Diop, présenté com­me un géant du droit commercial général et des sociétés commerciales, une pointure en droit de la régulation avait vu sa popularité sabotée par les clapotis que cette affaire avait suscités.

Madiambal Diagne, éditeur du livre indique : « Le traitement médiatique ne lui avait pas fait de cadeau. » Mais dans ces moments forts de tourmente, un proche lui avait lâ­ché : « Vous serez plus blanc que nei­ge, ils ne vous lâcheront jamais les baskets. » Une ordonnance de non-lieu total avait classé cette affaire, mais l’honneur du mis en cause était encore chahuté. Cette ordonnance de non-lieu, même si elle venait réhabiliter l’honneur du professeur Sakho n’a pas eu un effet de manche du même tonneau que son inculpation qui a été surmédiatisée. Pire, elle avait fait l’effet d’un pétard qui tombe à l’eau. Pshiiit ! L’affaire avait-elle souillé de façon définitive sa toge d’universitaire et éclaboussé son aura ?

Ma part de vérité est une réponse, un devoir de rendre compte qui ne pinaille, ni ne polémique mais qui livre, suivant la bonne conscience du Pr Abdoulaye Sakho, ce qui à son sens lui paraît l’exact reflet de la vérité dans cette affaire de cession de licence de téléphonie. Cet interrogatoire serré, mené de main de maître par deux journalistes, Bachir Fofana et Baye Dame Wade a poussé l’universitaire jusque dans ses derniers retranchements. D’abord réticent au confessionnal, Abdoulaye Sakho s’est peu à peu livré. Cette superposition d’interviews qui a accouché de cette œuvre, loin d’être téléguidée est un vrai chef d’œuvre et Madiambal Diagne, précurseur de cette édition assure : « Les interlocuteurs du Professeur Sakho n’ont pas été complaisants avec lui et ne lui ont pas fait de cadeaux. Ils l’ont talonné de près et la profondeur des débats en a tiré un bon profit. »

Le cérémonial est bien agencé, sobre. A l’accueil, des hôtesses sublimes. La salle est archicomble. Sur le présidium, Madiambal Diagne, administrateur général du groupe Avenir Communication et éditeur du livre, Professeur Ab­dou­laye Sakho auteur du livre, Baye Dame Wade et Bachir Fofa­na, journalistes intervieweurs et Me Dior Diagne, avocate de l’universitaire. Dans l’assistance composite, une délégation d’universitaires parmi lesquels le Professeur Isaac Yankhoba Ndiaye, vice-président du Conseil constitutionnel, le Professeur Ismaïla Madior Fall, Alassane Kanté, le secrétaire général de la faculté des Sciences juridiques et politiques (Fsjp) à côté de plusieurs ténors du Barreau sénégalais. Une foultitude d’étudiants surexcités, des parents et amis mais aussi une pléthore de sportifs, de politiques comme Souley­mane Ndéné Ndiaye, ancien Premier ministre, Amath Danso­kho, président d’honneur du Parti de l’indépendance et du travail (Pit), Serigne Mbacké Ndiaye, ancien ministre...

Le blues du Professeur

« Par cette présence massive, il n’a fait que choper la rançon de sa sympathie », chuchote presque un admirateur subjugué par tant de marque d’estime. Baye Dame Wa­de : « J’ai d’abord admiré le professeur Sakho avant de le connaî­tre. C’est là que je me suis rendu compte que c’était quelqu’un de très ouvert. » Mais cette affaire de cession de licence lui a porté un sacré coup au moral.

Ma­diambal Diagne raconte un Abdoulaye Sakho désemparé un matin que son nom avait barré magistralement les Unes de plusieurs quotidiens. Maître Dior Diagne ne reconnaissait plus celui qui lui avait inculqué les principes théoriques dans les amphis de la fac de Droit. Elle dit : « C’était un tout autre homme. Chaque matin il m’appelait pour me dire : « Mais regarde ce qu’ils ont encore écrit. Je fais quoi ? » Je lui conseillais de ne rien faire, sinon que d’attendre parce qu’il était innocent et son dossier se défendait de lui-même. Je l’ai vu flancher quand son honneur et son intégrité ont été mis à mal et je me sentais le devoir de le consoler. » Dans le creux de la vague, il avait fait le dos rond et laissé passer la tempête. La voix étreinte par l’émotion, l’homme bafouille presque ses mots : « Je vous suis reconnaissant d’être là. C’est une marque de votre amitié, de votre soutien. » Puis, déjanté par l’euphorie de la salle, il confie : « Je n’ai jamais reçu autant de bouteilles de bains mystiques et de poudres que pendant cette période. »

L’œuvre de réhabilitation éditée par le Groupe avenir com­mu­ni­ca­tion (Gac) est le premier bébé, dans ce genre, de Ma­diambal Diagne qui compte par là édifier le model du livre-entretien. L’éditeur explique : « Pro­mou­voir ce genre de livre est une occasion de permettre à ceux qui le désirent d’avoir leur mot à dire. » Sa publication a permis au professeur Ab­dou­laye Sakho de livrer « sa part de vérité » (voir Le Quotidien n°2885). Là-dessus, une salve d’applaudissements nourris vient clore la cérémonie, dissipant par là même les dernières vapeurs de suspicions qui entouraient la stature du Professeur.

Arona Basse

(Source : Le Quotidien, 3 septembre 2012)

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