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De l’analogie au numérique : Babacar Diagne a brouillé les pistes avant de quitter la RTS

jeudi 8 novembre 2012

Télévision/Radio numérique terrestre

Un séminaire international de deux jours a été clôturé mardi dernier à Dakar sur le thème : la transition vers le numérique. Une initiative du Réseau francophone des régulateurs des médias (REFRAM) confiée au Conseil national de régulation de l’audiovisuel du Sénégal (CNRA). « Et le Sénégal serait d’autant moins pardonnable de manquer à l’appel(…) », disait le Premier ministre à la cérémonie d’ouverture. Seulement cela risque d’être le cas avec l’initiative prise avec l’exclusion de toutes les autres chaînes de télévision par Babacar Diagne qui a signé depuis le 20 Août 2010 au nom de la Radiodiffusion et télévision sénégalaise (RTS) une convention avec Star Times Network Technology pour la mise en place d’une société dont « l’objet est la construction d’une plateforme de transmission de la télévision numérique sur toute l’étendue du territoire national ».

Au Sénégal où les responsables de groupe de presse avec leur télévision notamment sont souvent à couteaux tirés sur des droits de transmission pour des match de football ou des combats de lutte, il est fondamentalement d’harmoniser les positions sur des questions cruciales du secteur des médias qui engagent les droits de toute la population et dont les enjeux tournent autour de milliards.

Le manque d’engagement des responsables du secteur dans le domaine privé, la démarche en solo de l’ancien Directeur général de la RTS constituent de futurs blocages pour une bonne transition de l’analogie vers le numérique.

Nous allons ici apporter des explications sur la société commune entre la RTS et son partenaire chinois et ses objets contenus dans la convention avant de revenir prochainement sur sa composition et son fonctionnement.

Les deux parties voulaient créer une société commune dénomme Startimes Média SA dont le siège social serait à Dakar. D’une durée de 99 ans, elle se fixait comme objectif « construire une plateforme de transmission de la télévision numérique sur toute l’étendue du territoire national et offrir les services de transmission en radiodiffusion et télévision, offrir des services de la télévision payante, des services multimédia mobiles, d’internet sans fil, de services à valeurs ajoutées basés sur les systèmes susmentionnés et conformément à la loi : services des réseaux informatiques, services publicitaires, vente des terminaux des réseaux, des services de maintenances et de consultations techniques ».

Une lecture des objets qui renvoient encore à un monopole plus dangereux, source de problèmes. Surtout que dans la convention, on peut lire que « le capital social de la société est fixé à cent millions (100.000.000 FCFA). Les actions sont ainsi réparties : Star Times possède 70% des droits de propriété et 66% des droits de vote. La RTS possède 30% des droits de propriété et 34% des droits de vote ».

Lors de la cérémonie de clôture du séminaire international par le président Macky Sall, sur la transition de l’analogie vers le numérique, des experts ont parlé de l’importance de l’apport des opérateurs privés pour le développement de l’audiovisuel public, de l’importance de la cohésion et de la solidarité vers cette nouvelle révolution, hélas la recherche du profit au Sénégal n’entre pas dans ces considérations.

Babacar Diagne a quitté la RTS ce mercredi, il est remplacé par Racine TALLA qui va certainement enlever la racine du mal en partenariat avec tous les acteurs du secteur de l’audiovisuel sénégalais.

Ndiaga Diouf

(Source : Pressafrik, 8 novembre 2012)

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