OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Mai 2020 > Cybercriminalité : Covid-19, l’heure du Pire en Afrique du Sud ?

Cybercriminalité : Covid-19, l’heure du Pire en Afrique du Sud ?

lundi 18 mai 2020

Cybersécurité/Cybercriminalité

L’Afrique du Sud n’est pas en reste du monde à l’heure de la distanciation sociale où les méthodes de travail sont drastiquement modifiées. Il risquerait plus de dégâts en termes de cybercriminalité en cette période. Contacté par Cio Mag, Godfrey Kutumela, expert sud-africain du domaine, s’est prononcé sur la question.

A domicile les conditions d’usage d’internet ne sont pas forcément les mêmes qu’en entreprise. La rigueur sur la sécurité est différente dans la plupart des cas et donc l’exposition à la menace cybercriminelle est variable.

Il faut dire qu’avec la Covid-19, le télétravail qui jusqu’ici ne semblait pas si essentiel et pour lequel on militait encore simplement, devient quasiment un impératif pour assurer la continuité. Seulement tout le monde n’est pas préparé à ce mode de fonctionnement et les criminels le savent. Déjà virulents en Afrique du Sud, ils ne dorment pas sur leurs lauriers en cette période et attaquent encore plus.

« C’est vrai, car les pirates informatiques suivent les tendances et la crise sanitaire actuelle de Covid-19 à l’origine de la promotion du travail à distance. La cible est principalement les organisations qui ne sont pas prêtes à ce que presque tous leurs employés travaillent à distance, » a affirmé Godfrey Kutumela.

D’après ce spécialiste, certains n’ont pas d’accès à un réseau distance sécurisé et correctement configuré. De nombreux organismes ou entreprises ne sensibilisent également pas leurs employés aux risques de ce mode de fonctionnement et n’ont pas de processus sécurisé avant d’exposer presque tous leurs systèmes de base à un accès à distance.

« Le télétravail augmentera certainement les violations de la confidentialité des données, des informations d’identification personnelles et des données d’entreprise sensibles, il relancera le secteur des logiciels de rançon et peut également entraîner une perte de confiance dans la sécurité et la fiabilité du travail à distance, » averti Godfrey.

Un état d’alerte que rejoignent actuellement de nombreux experts dans le pays.

« Rien qu’en 2019, nous avons perdu 2,2 milliards de rands suite à la compromission de la messagerie professionnelle. Donc, nous prévoyons en fait que pendant cette période, ce chiffre va en fait tripler, » a par exemple alerté également alerté le sud-africain Lerato Mbopane, dans un média local.

Une Cyber protection négligée ?

Loin des prévisions, certains aguerris ont déjà constaté les dégâts. A l’instar de l’afflux d’escroqueries par pishing liés à la Covid-19. En effet, ceux qui ont remarqué que les cybers bandits qui ne s’adonnaient pas à cette activité s’y sont désormais lancés, recommandent fortement d’être vigilent lors de l’ouverture des mails ou pièces jointes, surtout ceux liés au Coronavirus.

Ce risque d’augmentation de la menace est à craindre en Afrique du Sud où selon Godfrey « seules les organisations du secteur des services financiers, qu’elles soient publiques ou privées, prennent davantage de mesures et investissent plus de 5 % de leur budget informatique dans la cybersécurité ».

Tandis que « le reste de l’organisation considère la sécurité comme allant de soi, à l’exception de quelques-unes qui ont déjà fait l’objet de violations ou dont les dirigeants sont conscients des défis de la cybersécurité et ont également les compétences nécessaires pour y faire face », a-t-il ajouté.

D’après lui, le pays gagnerait à effectuer une plus grande sensibilisation aux dangers de la cybercriminalité pour les entreprises et les leaders technologiques. Mais aussi à l’adoption de réglementations plus strictes qui peuvent obliger les organisations à agir ou à faire face à des conséquences.

Il trouve aussi très important que l’ensemble du secteur informatique local/global intègre la sécurité dans tout en terme de logiciels et services.

Aurore Bonny

(Source : CIO Mag, 18 mai 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2478/2786 Régulation des télécoms
  • 225/2786 Télécentres/Cybercentres
  • 1928/2786 Economie numérique
  • 984/2786 Politique nationale
  • 2786/2786 Fintech
  • 333/2786 Noms de domaine
  • 990/2786 Produits et services
  • 846/2786 Faits divers/Contentieux
  • 472/2786 Nouveau site web
  • 2779/2786 Infrastructures
  • 982/2786 TIC pour l’éducation
  • 115/2786 Recherche
  • 172/2786 Projet
  • 1776/2786 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 993/2786 Sonatel/Orange
  • 912/2786 Licences de télécommunications
  • 173/2786 Sudatel/Expresso
  • 551/2786 Régulation des médias
  • 739/2786 Applications
  • 631/2786 Mouvements sociaux
  • 922/2786 Données personnelles
  • 81/2786 Big Data/Données ouvertes
  • 348/2786 Mouvement consumériste
  • 203/2786 Médias
  • 406/2786 Appels internationaux entrants
  • 1053/2786 Formation
  • 64/2786 Logiciel libre
  • 1052/2786 Politiques africaines
  • 853/2786 Fiscalité
  • 111/2786 Art et culture
  • 352/2786 Genre
  • 1015/2786 Point de vue
  • 586/2786 Commerce électronique
  • 856/2786 Manifestation
  • 200/2786 Presse en ligne
  • 88/2786 Piratage
  • 130/2786 Téléservices
  • 569/2786 Biométrie/Identité numérique
  • 188/2786 Environnement/Santé
  • 207/2786 Législation/Réglementation
  • 209/2786 Gouvernance
  • 990/2786 Portrait/Entretien
  • 100/2786 Radio
  • 447/2786 TIC pour la santé
  • 176/2786 Propriété intellectuelle
  • 41/2786 Langues/Localisation
  • 628/2786 Médias/Réseaux sociaux
  • 1227/2786 Téléphonie
  • 121/2786 Désengagement de l’Etat
  • 555/2786 Internet
  • 68/2786 Collectivités locales
  • 266/2786 Dédouanement électronique
  • 631/2786 Usages et comportements
  • 614/2786 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 342/2786 Audiovisuel
  • 1708/2786 Transformation digitale
  • 259/2786 Affaire Global Voice
  • 94/2786 Géomatique/Géolocalisation
  • 226/2786 Service universel
  • 405/2786 Sentel/Tigo
  • 108/2786 Vie politique
  • 877/2786 Distinction/Nomination
  • 19/2786 Handicapés
  • 410/2786 Enseignement à distance
  • 403/2786 Contenus numériques
  • 347/2786 Gestion de l’ARTP
  • 110/2786 Radios communautaires
  • 1088/2786 Qualité de service
  • 242/2786 Privatisation/Libéralisation
  • 77/2786 SMSI
  • 288/2786 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1477/2786 Innovation/Entreprenariat
  • 751/2786 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 29/2786 Internet des objets
  • 114/2786 Free Sénégal
  • 253/2786 Intelligence artificielle
  • 124/2786 Editorial
  • 14/2786 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous