OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2024 > Février 2024 > Coupure de l’internet : Plainte de (3) sénégalais contre l’Etat : « Nous ne (…)

Coupure de l’internet : Plainte de (3) sénégalais contre l’Etat : « Nous ne voulons pas qu’un tel acte se répète le jour de l’élection au Sénégal »

mercredi 14 février 2024

Liberté d’expression/Censure de l’Internet

Trois sénégalais ont traîné l’Etat du Sénégal devant la Cour de justice de la CEDEAO pour les coupures abusives de l’internet dans le pays. Il s’agit de Cheikh Fall, président fondateur de Africtivistes, Ayoba Faye, journaliste à Walfadjiri et Moussa Ngom, journaliste et fondateur de la maison des Reporters.
Ces derniers sont soutenus par l’université américaine Stanford et le cabinet Britannique Média Defence. Dans un entretien accordé à Dakaractu, le nommé Ayoba Faye a apporté des éclaircissements sur l’objet de leur plainte et leur motivation.

Selon le journaliste, leur plainte devant la CEDEAO a d’abord une portée dissuasive et préventive sur une dictature d’un ministre qui ne dit pas son nom. Car, « nous trouvons injuste qu’un ministre se lève du mauvais pied chaque matin pour priver à des millions de Sénégalais du droit de s’informer, de s’exprimer et de travailler sur Internet. C’est une dictature numérique qui ne peut plus continuer.

En tant que légalistes, nous avons jugé bon de saisir la Cour de justice de la CEDEAO pour obtenir de l’Etat du Sénégal, l’arrêt de ses restrictions et coupures. Notre démarche est également préventive car, nous avons tous vu ce qui s’est passé au Gabon lors du simulacre d’élection de 2023.Les autorités avaient coupé Internet pendant près de 96 heures pour que le monde ne soit pas au courant de la réalité le jour du scrutin. Nous ne voulons pas qu’un tel acte se répète le jour de l’élection au Sénégal« , prévient notre confrère Ayoba Faye. »Parce que nous savons tous le rôle qu’à joué Internet dans la proclamation des premières tendances des élections législatives de juillet 2022 », a-t-il renseigné.

Interpellé sur une juridiction autre que la CEDEAO, Ayoba Faye soutient que la Cour Suprême pouvait être saisie mais l’objectif visé, c’est la médiatisation à l’international. « Je pense qu’on pouvait saisir la Cour Suprême pour attaquer les communiqués laconiques du ministre des Télécommunications annonçant les coupures d’internet avec des motifs fallacieux. Mais, ce que nous visions avec cette plainte au niveau de la Cour de la CEDEAO, c’est la médiatisation au niveau international pour pousser les pays et organisations partenaires du Sénégal à exercer une pression nécessaire sur les autorités pour arrêter ce type de dérive », a t-il affirmé.

Pour se faire, ces défenseurs collaborent avec le cabinet d’avocats Media Defence avec l’appui de l’Université de Stanford tant bien même que l’objectif premier, c’est d’abord de saisir les juridictions compétentes. Ils se sont ligués d’une plainte commune parce que, dit-il, « Nous partageons les mêmes principes et les valeurs qui sous -tendent la démocratie et l’Etat de droit. Ensuite, nous sommes directement impactés par les coupures parce que pratiquement toutes nos activités professionnelles s’y concentrent », souffle -t-il.

Malgré l’engagement des autres associations qui font d’autres actions dans d’autres secteurs pour le même combat, ces derniers ont pris leurs responsabilités pour faire une requête au niveau de la Cour de justice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Dans tous les cas, « c’est le Sénégal qui importe », a conclu le journaliste.

(Source : Dakar Actu, 14 février 2024)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6763/7565 Régulation des télécoms
  • 588/7565 Télécentres/Cybercentres
  • 5157/7565 Economie numérique
  • 2752/7565 Politique nationale
  • 7532/7565 Fintech
  • 814/7565 Noms de domaine
  • 2683/7565 Produits et services
  • 2300/7565 Faits divers/Contentieux
  • 1300/7565 Nouveau site web
  • 7565/7565 Infrastructures
  • 2709/7565 TIC pour l’éducation
  • 311/7565 Recherche
  • 428/7565 Projet
  • 5449/7565 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2738/7565 Sonatel/Orange
  • 2572/7565 Licences de télécommunications
  • 462/7565 Sudatel/Expresso
  • 1631/7565 Régulation des médias
  • 2212/7565 Applications
  • 1674/7565 Mouvements sociaux
  • 2498/7565 Données personnelles
  • 220/7565 Big Data/Données ouvertes
  • 933/7565 Mouvement consumériste
  • 580/7565 Médias
  • 1086/7565 Appels internationaux entrants
  • 2594/7565 Formation
  • 144/7565 Logiciel libre
  • 3334/7565 Politiques africaines
  • 1815/7565 Fiscalité
  • 270/7565 Art et culture
  • 1039/7565 Genre
  • 2582/7565 Point de vue
  • 1627/7565 Commerce électronique
  • 2490/7565 Manifestation
  • 524/7565 Presse en ligne
  • 207/7565 Piratage
  • 344/7565 Téléservices
  • 1522/7565 Biométrie/Identité numérique
  • 518/7565 Environnement/Santé
  • 523/7565 Législation/Réglementation
  • 596/7565 Gouvernance
  • 3007/7565 Portrait/Entretien
  • 244/7565 Radio
  • 1156/7565 TIC pour la santé
  • 456/7565 Propriété intellectuelle
  • 87/7565 Langues/Localisation
  • 1612/7565 Médias/Réseaux sociaux
  • 3027/7565 Téléphonie
  • 323/7565 Désengagement de l’Etat
  • 1821/7565 Internet
  • 183/7565 Collectivités locales
  • 745/7565 Dédouanement électronique
  • 1780/7565 Usages et comportements
  • 1638/7565 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 911/7565 Audiovisuel
  • 4865/7565 Transformation digitale
  • 630/7565 Affaire Global Voice
  • 240/7565 Géomatique/Géolocalisation
  • 529/7565 Service universel
  • 1077/7565 Sentel/Tigo
  • 292/7565 Vie politique
  • 2743/7565 Distinction/Nomination
  • 58/7565 Handicapés
  • 1102/7565 Enseignement à distance
  • 1080/7565 Contenus numériques
  • 948/7565 Gestion de l’ARTP
  • 317/7565 Radios communautaires
  • 2739/7565 Qualité de service
  • 681/7565 Privatisation/Libéralisation
  • 201/7565 SMSI
  • 836/7565 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4373/7565 Innovation/Entreprenariat
  • 2098/7565 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 73/7565 Internet des objets
  • 306/7565 Free Sénégal
  • 1010/7565 Intelligence artificielle
  • 305/7565 Editorial
  • 36/7565 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous