OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2016 > Mars 2016 > Contre-amiral Dominique Riban, ANSSI : « Nous apporterons au Sénégal notre (…)

Contre-amiral Dominique Riban, ANSSI : « Nous apporterons au Sénégal notre connaissance du cyberespace »

mercredi 16 mars 2016

Cybersécurité/Cybercriminalité

Dominique Riban, directeur général adjoint de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), mérite bien son titre de Contre-amiral. Pendant près de quinze ans, il a navigué sur de nombreux bâtiments de la marine. Cet homme sorti de l’Ecole normale française s’est aussi occupé de télécommunications à la Direction des centres d’expérimentation nucléaire. Le Contre-amiral est également passé par l’Ecole supérieure des télécommunications de Paris d’où il est sorti avec un diplôme d’ingénieur.

CIO Mag : Contre-amiral, présentez-nous l’ANSSI.

Contre-amiral Dominique Riban : L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information est un organisme qui a été créé en 2009 suite au premier livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2008 quand l’Etat français a pris conscience des enjeux qu’il y avait dans le cyberespace. Il a été décidé de créer cette agence pour la défense des systèmes d’information. Nous avons deux missions essentielles, la sécurité et la défense des systèmes. La sécurité, c’est tout ce qui est préventif, les coopérations, la réglementation, des stratégies, tout un ensemble qui permet d’avoir une structure pour assurer la défense des systèmes. La défense, c’est ce que j’aime dire, nous sommes les pompiers du cyber. On est là lorsqu’il y a une attaque quelque part. C’était par exemple le cas avec TV5.

C.M : On a suivi. Comment avez-vous procédé cette nuit-là pour rétablir le service ?

C. D. R : J’ai été prévenu à 3 heures du matin. J’étais dans mon lit. Et 2 heures après, nous avions une équipe de 4 ou 5 ingénieurs pour aider TV5 à arrêter l’attaque. Dès le lendemain matin, à 8 heures, il y avait une quinzaine d’ingénieurs sur place et une bonne vingtaine d’autres pour travailler à l’agence derrière pour comprendre l’attaque et surtout pour essayer de rétablir le service. Vous savez que TV5 est une chaîne mondiale et derrière, elle n’émettait pas du tout et c’était des pertes extraordinaires. Nous avons travaillé en synergie avec les équipes de la chaîne. On a apporté toute notre connaissance des attaques, des systèmes d’information pour, d’abord, arrêter l’attaque, puis reconstruire rapidement de façon à permettre à TV5 de reprendre ses programmes. Nous les avons par la suite accompagnés pour reconstruire de manière à éviter que ça recommence. Nous avons passé la main à des prestataires qui continuent encore à consolider leur système. C’est un travail de longue haleine.

C.M : Contre-amiral, quelle(s) stratégie(s) aujourd’hui pour un monde de plus en plus inquiété par les cybercriminels ?

C. D. R : Alors, la cybercriminalité, ce n’est pas directement le domaine de l’agence. Nous, on est plus sur la cyberdéfense, la protection des systèmes d’information. La cybercriminalité, c’est le ministère de l’Intérieur, donc les services de police et de justice qui la traitent. Nous y apportons notre connaissance technique. Des pompiers, lorsqu’ils éteignent un feu ils ne cherchent pas à voir qui est à l’origine du feu.

C.M : Vous avez signé ce mardi un protocole d’accord avec l’ADIE, l’Agence de l’informatique de l’État du Sénégal. Quel est le sens de cet engagement ?

C. D. R : Cette coopération, elle est essentielle. Nous avons bien sûr des coopérations en Europe, mais ce n’est pas suffisant. Il faut qu’on étende notre coopération dans le monde entier, l’Afrique particulièrement.

C.M : Qu’est-ce que vous allez concrètement apporter au Sénégal ?

C. D. R : Eh bien, on va essayer de leur apporter notre connaissance sur le cyberespace, tout ce que l’on a fait chez nous puisque nous avons eu la chance de commencer un peu plus tôt que le Sénégal. Nous allons donc leur apporter nos réflexions et nos idées.

Propos recueillis par Ousmane Guèye

(Source : CIO Mag, 16 mars 2016)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2062/2207 Régulation des télécoms
  • 174/2207 Télécentres/Cybercentres
  • 1544/2207 Economie numérique
  • 818/2207 Politique nationale
  • 2207/2207 Fintech
  • 256/2207 Noms de domaine
  • 813/2207 Produits et services
  • 692/2207 Faits divers/Contentieux
  • 360/2207 Nouveau site web
  • 2173/2207 Infrastructures
  • 789/2207 TIC pour l’éducation
  • 90/2207 Recherche
  • 121/2207 Projet
  • 1417/2207 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 861/2207 Sonatel/Orange
  • 774/2207 Licences de télécommunications
  • 132/2207 Sudatel/Expresso
  • 461/2207 Régulation des médias
  • 601/2207 Applications
  • 494/2207 Mouvements sociaux
  • 770/2207 Données personnelles
  • 60/2207 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2207 Mouvement consumériste
  • 179/2207 Médias
  • 321/2207 Appels internationaux entrants
  • 704/2207 Formation
  • 45/2207 Logiciel libre
  • 846/2207 Politiques africaines
  • 410/2207 Fiscalité
  • 83/2207 Art et culture
  • 285/2207 Genre
  • 702/2207 Point de vue
  • 481/2207 Commerce électronique
  • 697/2207 Manifestation
  • 156/2207 Presse en ligne
  • 62/2207 Piratage
  • 102/2207 Téléservices
  • 450/2207 Biométrie/Identité numérique
  • 152/2207 Environnement/Santé
  • 155/2207 Législation/Réglementation
  • 167/2207 Gouvernance
  • 833/2207 Portrait/Entretien
  • 72/2207 Radio
  • 337/2207 TIC pour la santé
  • 133/2207 Propriété intellectuelle
  • 29/2207 Langues/Localisation
  • 503/2207 Médias/Réseaux sociaux
  • 923/2207 Téléphonie
  • 95/2207 Désengagement de l’Etat
  • 486/2207 Internet
  • 57/2207 Collectivités locales
  • 188/2207 Dédouanement électronique
  • 514/2207 Usages et comportements
  • 512/2207 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2207 Audiovisuel
  • 1353/2207 Transformation digitale
  • 191/2207 Affaire Global Voice
  • 75/2207 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2207 Service universel
  • 330/2207 Sentel/Tigo
  • 87/2207 Vie politique
  • 726/2207 Distinction/Nomination
  • 17/2207 Handicapés
  • 336/2207 Enseignement à distance
  • 319/2207 Contenus numériques
  • 292/2207 Gestion de l’ARTP
  • 89/2207 Radios communautaires
  • 800/2207 Qualité de service
  • 212/2207 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2207 SMSI
  • 224/2207 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1275/2207 Innovation/Entreprenariat
  • 654/2207 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2207 Internet des objets
  • 85/2207 Free Sénégal
  • 181/2207 Intelligence artificielle
  • 97/2207 Editorial
  • 8/2207 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous