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Conseil de l’IUT–Togo : les raisons d’une candidature

jeudi 25 octobre 2018

Politiques africaines

Lors de la Conférence des Plénipotentiaires de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), qui se tiendra du 2 au 8 novembre 2018 à Dubaï (Emirats Arabes Unis), le Togo présentera sa candidature au Conseil de cette organisation. Il a de bons arguments à faire valoir. Radioscopie de la candidature d’un petit pays aux grandes ambitions.

Diplomatie tous azimuts

Convaincu de l’intérêt d’une coopération renforcée entre les nations, le Togo est résolument engagé dans plusieurs initiatives internationales et a reçu, à de multiples reprises, des marques de confiance de la part de ses pairs comme reconnaissance de ses contributions, consolidant ainsi son leadership. A l’échelon africain, il a ainsi abrité le 15 octobre 2016, le Sommet Extraordinaire de l’Union Africaine sur la sécurité et la sureté maritimes et le développement en Afrique, et plus récemment, le 30 juillet 2018, accueilli le Sommet conjoint de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC). Au sein du système des Nations Unies, les troupes togolaises se sont distinguées, en maintes occasions, dans les opérations de maintien et de consolidation de la paix, notamment au Mali (MINUSMA). Après avoir été élu membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies en 2012, ce pays de 7,8 millions d’habitants qui s’étend sur une superficie de 57 500 km2, vient d’être porté, pour la seconde fois, à la tête du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine et assure actuellement la présidence du Groupe des Ambassadeurs Africains (GAA) à Genève (Suisse).

Membre actif de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et contributeur aux dépenses du service des radiocommunications du Bureau de l’Union, dès 1944, le Togo a toujours participé sans relâche aux différentes sessions ordinaires, plénières et extraordinaires de l’Union. Les Etats membres de l’Union ont récompensé cet engagement du Togo, en acceptant sa candidature au poste de vice-président pour la région Afrique de la Commission d’études 1 de l’UIT-D à l’occasion de la Conférence Mondiale du Développement des Télécommunications, tenue à Buenos Aires en 2017. C’est à ce titre qu’il en a assuré la vice-présidence, à l’occasion de la Réunion du Groupe des Rapporteurs de la Commission d’Etudes 1 (CE1) qui s’est tenue à Genève du 17 au 29 septembre 2018.

A chaque fois, le Togo a réaffirmé sa volonté de contribuer à l’édification d’une société de l’information sécurisée et inclusive. Il entend ainsi renforcer la coopération avec l’UIT dans plusieurs secteurs stratégiques, notamment par la lutte contre la cybercriminalité avec la mise en place de Computer Emergency Response Teams (CERTs) performants et de centres d’excellence africains destinés à promouvoir l’entrepreneuriat numérique et la formation aux nouveaux métiers du digital, la créativité, le développement économique par le numérique, la technologie, l’innovation et la recherche.

La dynamique d’un secteur numérique en plein boom

A l’instar d’autres pays, le Togo s’est résolument engagé à profiter des opportunités offertes par les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) en faisant de cet outil, un véritable levier de son développement. En témoigne la vitalité de son écosystème numérique où des projets innovants opèrent des changements profonds, durables et bénéfiques pour les populations.

Cette volonté politique, doublée d’une forte capacité à opérer des réformes en profondeur, a permis de mettre en place, entre autres, un dispositif visant à moderniser l’administration et à refondre son écosystème digital, une plateforme numérique afin de mieux adapter la formation aux attentes du marché, un mécanisme numérique visant à rapprocher les citoyens de leur administration, un dispositif numérique de suivi des ouvrages de forages en milieu rural ainsi qu’un système basé sur le mobile permettant de rationaliser la gestion et la distribution d’intrants agricoles. De toutes ces initiatives, c’est sans doute l’accessibilité des populations au haut-débit qui demeure l’une des promotions les plus marquantes de ces dernières années.

Au surplus, cette dynamique sur le front du numérique s’accompagne d’une vitalité comme l’atteste son engagement au titre de membre de Smart Africa. Le Togo a également adhéré au free roaming de l’Afrique de l’Ouest dont l’idée directrice consiste à faciliter l’intégration régionale à travers la mobilité des personnes. Cette initiative s’emploie à offrir aux utilisateurs des pays signataires, des tarifs de communications téléphoniques très abordables pour les appels en roaming.

Un carrefour international d’innovation et de compétence digitale

Il est indéniable que Lomé, la capitale, exerce une forte attractivité de par sa position géographique et s’impose, de plus en plus, en Afrique de l’Ouest, comme un hub financier de renom. De par les traits singuliers de sa naissance dans les années 1880, Lomé a toujours exercé une forte attractivité par l’afflux de commerçants et d’étrangers, confirmant ainsi sa vocation commerciale et cosmopolite.

Cet héritage historique a été entretenu et s’est perpétué dans le milieu des années 70, en faisant de Lomé une place financière de choix et, plus récemment, a été confortée, par la modernisation des infrastructures portuaires et aéroportuaires faisant de Lomé un véritable hub logistique et aérien, grâce notamment au partenariat stratégique scellé entre ASKY, la compagnie panafricaine et Ethiopian.

Aujourd’hui, Lomé abrite le siège de nombreuses banques et institutions financières régionales comme la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) comprenant les huit membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), Ecobank Transnational Incorporated (ETI) ou encore le Groupe Orabank.

De cette réputation de carrefour et place financière forte, le Togo entend, par son élection au Conseil de l’UIT, étendre et faire rejaillir cet aura, en impulsant un nouvel élan dans la gouvernance mondiale des télécommunications. De ce point de vue, les potentialités considérables des technologies émergentes telles que le big data, l’internet des objets et l’intelligence artificielle de même les questions éthiques y liées, constituent des sujets de préoccupation qui appellent des réponses dans le cadre concerté d’une coopération internationale. En ce sens, le Togo, tout en renforçant cette coopération, veillera, par la même occasion, à la prise en compte des problématiques des pays, dans ces secteurs stratégiques.

Ce sont autant de raisons qui amènent le Togo à postuler et à solliciter le soutien des États membres, lors des élections des membres du Conseil de l’UIT pour la Région D (Afrique) et pour la période 2019-2022.

Simplice Koya

(Source : Digital Business Africa, 25 octobre 2018)

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