OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Juin 2018 > Congo-Brazzaville : Téléphonie mobile : La baisse des revenus inquiète

Congo-Brazzaville : Téléphonie mobile : La baisse des revenus inquiète

samedi 2 juin 2018

Téléphonie

L’augmentation du taux de pénétration de 10,4% au premier trimestre 2018 sur le marché ne suffit pas à trancher sur la bonne santé du secteur au Congo, en proie à une tendance baissière des revenus, avec une perte de 18% de la valeur du marché cette année, alerte le Régulateur qui reste optimiste sur une probable relance.

Il y a quelques jours, l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (Arpce) publiait son Observatoire du marché de la téléphonie mobile au Congo du premier trimestre 2018. Le secteur jouit évidemment d’une embellie, à en croire des indicateurs, à l’instar de ceux sur la réaction des consommateurs aux offres, avec 8% d’augmentation par rapport au premier trimestre 2017. D’autres compteurs sur le trafic témoignent d’un bond de la demande voix en On-net (Intra-réseau) et data, soit respectivement près de trois cents millions de minutes et un milliard de Mégabit (MB), contre une moyenne de deux cent soixant-dix millions en 2017 pour la voix on-net et six cents millions de MB en moyenne par mois la même année.

Ce dynamisme cache cependant un malaise entériné, entre autres, par la baisse du trafic en international entrant et sortant. En clair, à cause des nouvelles applications mobiles et de l’explosion de l’internet, téléphoner n’est plus une chasse gardée des opérateurs. Ce que l’on appelle désormais les OTT, ces applications capables de transporter des flux vidéo, audio ou de données sur internet sans l’intervention nécessaire d’un opérateur menacent, semble-t-il, l’économie de ce marché.

« En international entrant et sortant, l’essentiel du trafic passe par ces applications », témoigne Antoine Ndékololo, directeur de l’économie et des marchés à l’Arpce. « Nous constatons une tendance baissière des revenus des opérateurs depuis 2015. Le marché a perdu de 2015 à 2018 près de 42% de sa valeur. Entre 2017 et 2018, dans le premier quadrimestre, nous avons perdu 18% de la valeur du marché sur tous les segments data et voix », poursuit-il.

Autre contrariété du marché, les forfaits téléphonique et internet. En se lançant depuis quelques années dans la guerre des tarifs forfaitaires à côté de ceux dits « Pay as you go », où le consommateur paye ce qu’il consomme, les opérateurs ne se souciaient guère qu’ils ouvraient une boîte de pandore difficile à enserrer actuellement. Avec la crise économique, les clients, même les plus nantis, ont choisi le mode forfait moins onéreux mais pas assez rentable chez l’opérateur.

« Les gens préfèrent utiliser les forfaits. Nous avons des taux de pénétration de l’ordre de 90% de trafic présentement écoulé en utilisant les forfaits contre 10% pour les Pay as you go. Ce qui fait que le revenu voix par minute est tiré vers le bas », souligne Antoine Ndékololo.

En avril dernier, à cause sans doute de cet état de fait, l’Arpce a enregistré des revenus de l’ordre de 24 FCFA par minutes d’appel alors qu’avant, ils se situaient à 50 FCFA. Dans le segment data, le constat est le même. Alors qu’il avait atteint environ 3,8 milliards de FCFA en août 2017, le revenu data est en constance régression en dépit de l’augmentation du trafic.

« Nous allons aidez les opérateurs à relancer le secteur »

Si la tendance n’est pas baissière d’ici à quelques mois, le secteur pourrait s’exposer à des conséquences majeures, allant jusqu’à la perte d’emplois. Dans les couloirs des sociétés de téléphonie mobile, selon certaines indiscrétions, on chuchote déjà sur la baisse de certains contrats. La situation pourrait également conduire à la dégradation de la qualité des services, du fait du manque de ressources pour pérenniser l’exploitation des réseaux et le financement de nouveaux équipements.

L’Arpce n’entend toutefois pas laisser le secteur atteindre ce fond de cavité. « Nous avons décidé de marquer une pause pour observer et fixer les planchers. Nous l’avons déjà fait, car le risque était que les charges encourues par les opérateurs ne soient plus couvertes par les revenus », rassure Antoine Ndékololo.

Conformément à la loi, l’Arpce a, en effet, initié une décision publiée le 1er juin 2018 pour procéder à l’encadrement tarifaire afin de stabiliser les revenus voix et data en fixant des tarifs planchers en voix On-net et data. Dans ce document, le tarif on-net est fixé à 25 FCFA et celui de la data à 4 FCFA. « Nous avons également baissé le tarif voix off-net (inter-réseau) pour relancer ce segment de marché », clarifie le directeur de l’économie et des marchés à l’Arpce.

« Nous n’avons pas augmenté les tarifs, mais nous avons marqué une pause, en disant aux opérateurs qu’au niveau où vous êtes arrivés, si vous continuez à baisser les tarifs, vous n’allez plus couvrir vos charges », fait savoir Antoine Ndékololo, précisant : « Nous reviendrons sur la décision après un audit qui pointe à l’horizon. Le but est de stabiliser ».

Un autre espoir de cette amélioration viendrait de la capacité du régulateur à trouver des solutions avec les acteurs et le gouvernement dans l’encadrement des OTT. D’autres pays l’on déjà fait.

Quentin Loubou

(Source : Les Dépêches de Brazzaville, 2 juin 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2054/2206 Régulation des télécoms
  • 174/2206 Télécentres/Cybercentres
  • 1547/2206 Economie numérique
  • 810/2206 Politique nationale
  • 2206/2206 Fintech
  • 252/2206 Noms de domaine
  • 819/2206 Produits et services
  • 691/2206 Faits divers/Contentieux
  • 360/2206 Nouveau site web
  • 2152/2206 Infrastructures
  • 790/2206 TIC pour l’éducation
  • 90/2206 Recherche
  • 121/2206 Projet
  • 1381/2206 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 866/2206 Sonatel/Orange
  • 775/2206 Licences de télécommunications
  • 132/2206 Sudatel/Expresso
  • 464/2206 Régulation des médias
  • 599/2206 Applications
  • 494/2206 Mouvements sociaux
  • 771/2206 Données personnelles
  • 60/2206 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2206 Mouvement consumériste
  • 179/2206 Médias
  • 321/2206 Appels internationaux entrants
  • 691/2206 Formation
  • 48/2206 Logiciel libre
  • 849/2206 Politiques africaines
  • 413/2206 Fiscalité
  • 83/2206 Art et culture
  • 285/2206 Genre
  • 719/2206 Point de vue
  • 482/2206 Commerce électronique
  • 697/2206 Manifestation
  • 156/2206 Presse en ligne
  • 62/2206 Piratage
  • 102/2206 Téléservices
  • 417/2206 Biométrie/Identité numérique
  • 157/2206 Environnement/Santé
  • 155/2206 Législation/Réglementation
  • 167/2206 Gouvernance
  • 849/2206 Portrait/Entretien
  • 72/2206 Radio
  • 338/2206 TIC pour la santé
  • 133/2206 Propriété intellectuelle
  • 29/2206 Langues/Localisation
  • 501/2206 Médias/Réseaux sociaux
  • 920/2206 Téléphonie
  • 95/2206 Désengagement de l’Etat
  • 484/2206 Internet
  • 57/2206 Collectivités locales
  • 189/2206 Dédouanement électronique
  • 496/2206 Usages et comportements
  • 512/2206 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2206 Audiovisuel
  • 1350/2206 Transformation digitale
  • 191/2206 Affaire Global Voice
  • 75/2206 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2206 Service universel
  • 330/2206 Sentel/Tigo
  • 87/2206 Vie politique
  • 727/2206 Distinction/Nomination
  • 17/2206 Handicapés
  • 337/2206 Enseignement à distance
  • 321/2206 Contenus numériques
  • 293/2206 Gestion de l’ARTP
  • 89/2206 Radios communautaires
  • 807/2206 Qualité de service
  • 213/2206 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2206 SMSI
  • 227/2206 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1271/2206 Innovation/Entreprenariat
  • 654/2206 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2206 Internet des objets
  • 85/2206 Free Sénégal
  • 224/2206 Intelligence artificielle
  • 101/2206 Editorial
  • 8/2206 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous