OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Janvier 2020 > Congo-Brazzaville/Mobile Money : Près d’un milliard de FCFA généré en 2019

Congo-Brazzaville/Mobile Money : Près d’un milliard de FCFA généré en 2019

vendredi 17 janvier 2020

Fintech

Timide à ses débuts en 2010 au Congo. Le marché du mobile money est en pleine croissance. Il a généré un revenu total de 983,1 millions F CFA en novembre 2019, contre 365,6 millions FCFA en novembre 2018.

« Avec 5,20 millions d’abonnés pour un taux de pénétration de 101,4%, le marché de la téléphonie mobile au Congo a enregistré une hausse de 4,92% en 2019 comparé à novembre 2018 », indique le rapport de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE).

Le marché du mobile money au Congo compte environ 5,7 millions d’abonnés, dont 1,7 million d’abonnés actifs pour un taux de pénétration de 34,3% au mois de novembre 2019. Selon le régulateur, la filiale sud-africaine, la Mobile télécommunications network (MTN) consolide sa place de leader sur le marché en termes de 75,7% d’abonnés actifs. « L’opérateur MTN, avec 87,57% de parts de marché, contre 12,34% pour Airtel, est celui dont les abonnés ont réalisé le plus de transactions », explique l’ARPCE dans son rapport.

Une innovation née au Kenya

L’argent mobile, qui a vu le jour pour la première fois au Kenya en 2007, était à l’origine un projet qui a rassemblé cinq cents personnes dont l’objectif était de faciliter le remboursement de microcrédits octroyés par l’institution de microfinance Faulu Kenya, à l’aide du réseau de revendeurs de crédits de communication de Safaricom.

Durant six mois, les deux organisations ont réalisé un test pilote au cours duquel les clients de l’institution de microcrédits ont utilisé les services de l’opérateur mobile pour rembourser leurs prêts. Pourtant, alors que le projet est encore à l’essai, sa simplicité pousse rapidement les clients à se détourner de l’usage originel, effectuant des opérations qui n’avaient pas été prévues au départ comme des paiements de biens et services entre participants du test pilote ou des reconversions de la monnaie électronique en temps de communication envoyé à des membres de leur famille. À l’issue du test, Safaricom décide alors de modifier entièrement sa stratégie et de recentrer le service sur la fonction qui est sienne aujourd’hui : le paiement mobile.

M-Pesa (M pour « mobile », Pesa pour « argent » en langue swahili) est ainsi officiellement lancé en mars 2007 par Safaricom, premier opérateur mobile au Kenya.

Une solution adaptée au marché africain

Par ses différents usages, l’argent mobile contribue à rendre visibles de nombreuses dimensions de l’économie et du fonctionnement des pays, car il est adapté au marché congolais en particulier et africain en général. Parmi les facteurs de réussite de ce service figure, au premier rang, la simplicité et le faible coût des technologies sur lesquels il est adossé.

Le succès du mobile money tient également au contexte économique particulier en Afrique. Le taux de pénétration bancaire du continent reste toujours très faible, malgré des embellies observées au cours des dix dernières années dans ce secteur.

A cet effet, l’apparition d’une solution alternative, permettant de recourir à des services financiers formels au travers un outil (le téléphone) que la majorité de la population possède, explique aussi le franc succès du mobile money en Afrique. De plus, cette réussite a été facilitée par des tarifs inférieurs à ceux pratiqués par les banques ou autres sociétés de transferts d’argent telles que MoneyGram ou Western Union à travers le pays.

Le secteur de l’argent mobile avec les activités qui lui sont directement ou indirectement liées, en particulier les agents en charge des dépôts et retraits d’argent liquide, contribue, aujourd’hui, à l’émergence de nouveaux emplois.

Durly Emilia Gankama

(Source : Les Dépêches de Brazzaville, 17 janvier 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6780/7805 Régulation des télécoms
  • 521/7805 Télécentres/Cybercentres
  • 5599/7805 Economie numérique
  • 2819/7805 Politique nationale
  • 7805/7805 Fintech
  • 775/7805 Noms de domaine
  • 2675/7805 Produits et services
  • 2166/7805 Faits divers/Contentieux
  • 1105/7805 Nouveau site web
  • 7172/7805 Infrastructures
  • 2615/7805 TIC pour l’éducation
  • 279/7805 Recherche
  • 363/7805 Projet
  • 5105/7805 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2634/7805 Sonatel/Orange
  • 2525/7805 Licences de télécommunications
  • 410/7805 Sudatel/Expresso
  • 1723/7805 Régulation des médias
  • 2066/7805 Applications
  • 1814/7805 Mouvements sociaux
  • 2453/7805 Données personnelles
  • 194/7805 Big Data/Données ouvertes
  • 895/7805 Mouvement consumériste
  • 537/7805 Médias
  • 965/7805 Appels internationaux entrants
  • 2586/7805 Formation
  • 139/7805 Logiciel libre
  • 3083/7805 Politiques africaines
  • 1612/7805 Fiscalité
  • 251/7805 Art et culture
  • 867/7805 Genre
  • 2414/7805 Point de vue
  • 1488/7805 Commerce électronique
  • 2190/7805 Manifestation
  • 474/7805 Presse en ligne
  • 186/7805 Piratage
  • 306/7805 Téléservices
  • 1318/7805 Biométrie/Identité numérique
  • 453/7805 Environnement/Santé
  • 593/7805 Législation/Réglementation
  • 665/7805 Gouvernance
  • 2671/7805 Portrait/Entretien
  • 216/7805 Radio
  • 1111/7805 TIC pour la santé
  • 410/7805 Propriété intellectuelle
  • 87/7805 Langues/Localisation
  • 1619/7805 Médias/Réseaux sociaux
  • 2868/7805 Téléphonie
  • 287/7805 Désengagement de l’Etat
  • 1511/7805 Internet
  • 172/7805 Collectivités locales
  • 590/7805 Dédouanement électronique
  • 1626/7805 Usages et comportements
  • 1543/7805 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 827/7805 Audiovisuel
  • 5093/7805 Transformation digitale
  • 579/7805 Affaire Global Voice
  • 228/7805 Géomatique/Géolocalisation
  • 468/7805 Service universel
  • 996/7805 Sentel/Tigo
  • 263/7805 Vie politique
  • 2274/7805 Distinction/Nomination
  • 51/7805 Handicapés
  • 1032/7805 Enseignement à distance
  • 1094/7805 Contenus numériques
  • 880/7805 Gestion de l’ARTP
  • 267/7805 Radios communautaires
  • 2674/7805 Qualité de service
  • 639/7805 Privatisation/Libéralisation
  • 198/7805 SMSI
  • 689/7805 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4222/7805 Innovation/Entreprenariat
  • 1984/7805 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 69/7805 Internet des objets
  • 256/7805 Free Sénégal
  • 767/7805 Intelligence artificielle
  • 295/7805 Editorial
  • 33/7805 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous