OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2009 > Mai > Communiqué du groupe Wal Fadjri : Un acte de banditisme sous le couvert des (…)

Communiqué du groupe Wal Fadjri : Un acte de banditisme sous le couvert des hautes autorités de l’Etat

mardi 5 mai 2009

Régulation des médias

Ce qu’ils n’ont pas réussi avec l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) au soir des élections locales du 22 mars 2009, ils ont cru pouvoir le réussir le lundi 4 mai 2009. L’Artp n’ayant pu accomplir son dessein de fermer par un acte administratif la radiotélévision Wal Fadjri le 22 mars 2009 à zéro heure, ils se sont servis d’un contentieux judiciaire nous opposant à la Rdv pour essayer de faire cesser d’émettre définitivement Walf Tv. Et c’est ainsi que le lundi 4 mai 2009, à 8 heures 30, un commissaire-priseur, accompagné d’une armada d’éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi) contenus dans deux camions, et d’une dizaine de techniciens d’une radio concurrente (qui ne connaissent rien à la télé), a débarqué directement dans les locaux de Walf Tv. Et en l’absence du premier responsable du groupe Wal Fadjri, il donnera l’ordre aux techniciens de radio qui l’accompagnent et qui étaient supervisés par un technicien de la Rdv, de s’attaquer directement aux câbles.

D’abord le câble de la table de mixage qui a été purement et simplement coupé. Ils feront subir le même sort au câble nous reliant au satellite qui permet à Walf Tv d’être reçu partout en Afrique, en Europe, au Moyen et Proche-Orient et aux Amériques. Ils ont ensuite détruit le serveur, nous faisant ainsi perdre tous les éléments qui y étaient archivés. Walf Tv s’est ainsi retrouvée sans sa mémoire, perdant du coup toutes les émissions qui étaient en archives, les spots publicitaires et même les clips. Seuls cinq clips ont pu être sauvés. Mais cela ne leur suffisait pas : il leur fallait rendre Walf Tv totalement inopérationnelle. Et pour ce faire, ils se sont attaqués aux caméras robotisées qui ont été sabotées. Tout cela pour 25 millions de francs que nous n’avons jamais refusé de payer. Nous attendions juste une notification de la décision de la Cour d’appel nous condamnant à payer cette somme. Une notification qui ne nous est, jusqu’ici, pas parvenue.

Seulement, leur dessein était de détruire cette télévision qui les empêche de tourner en rond. Ils lui reprochent, comme nous l’ont expliqué de vive voix certains de leurs émissaires, d’avoir grandement contribué à la débâcle de la coalition Sopi 2009 dans les grandes villes, à l’occasion des élections locales du 22 mars 2009. C’est ce qui leur est resté en travers de la gorge. Comme ils n’avaient pas pu nous le faire payer par l’Artp, ils ont essayé à nouveau par cet acte de vandalisme couvert par l’Etat. Et ils parviendront momentanément à leur dessein puisque, du fait de leur acte de sabotage ayant reçu l’onction des plus hautes autorités de l’Etat - d’où la présence de deux camions d’éléments du Gmi armés jusqu’aux dents - Walf Tv a affiché, le lundi 4 mai 2009, un écran noir de 8 heures 30 à 11 heures 30. Et ses grands journaux télévisés de midi (en français) et de 13 heures (en wolof) n’ont pu avoir lieu.

Mais, nous avons pu faire face. Et quand nous avons payé séance tenante l’intégralité de la somme qui nous était réclamée, les techniciens accompagnant le commissaire-priseur ont été incapables de réparer ce qu’ils ont détruit. Et quand la direction générale a voulu faire figurer sur l’ordonnance des réserves portant sur cet état de fait comme nous y autorise la loi, le commissaire-priseur a opposé un refus catégorique. ‘Je vous enverrai la notification à la mairie’, nous dira-t-il, comme si nous n’avions pas une adresse où le Groupe Wal Fadjri est régulièrement domicilié. Seulement, cet acte de banditisme ne nous fera pas dévier de notre ligne rédactionnelle. Ni aujourd’hui, ni demain, ni jamais. Qu’ils se le tiennent pour dit. Et définitivement.

Le Groupe Wal Fadjri

(source : Wal Fadjri, 5 mai 2009)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2061/2218 Régulation des télécoms
  • 173/2218 Télécentres/Cybercentres
  • 1540/2218 Economie numérique
  • 791/2218 Politique nationale
  • 2218/2218 Fintech
  • 251/2218 Noms de domaine
  • 812/2218 Produits et services
  • 692/2218 Faits divers/Contentieux
  • 360/2218 Nouveau site web
  • 2162/2218 Infrastructures
  • 799/2218 TIC pour l’éducation
  • 90/2218 Recherche
  • 121/2218 Projet
  • 1365/2218 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 857/2218 Sonatel/Orange
  • 773/2218 Licences de télécommunications
  • 132/2218 Sudatel/Expresso
  • 464/2218 Régulation des médias
  • 599/2218 Applications
  • 494/2218 Mouvements sociaux
  • 773/2218 Données personnelles
  • 61/2218 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2218 Mouvement consumériste
  • 179/2218 Médias
  • 321/2218 Appels internationaux entrants
  • 695/2218 Formation
  • 48/2218 Logiciel libre
  • 836/2218 Politiques africaines
  • 406/2218 Fiscalité
  • 84/2218 Art et culture
  • 284/2218 Genre
  • 785/2218 Point de vue
  • 479/2218 Commerce électronique
  • 696/2218 Manifestation
  • 156/2218 Presse en ligne
  • 62/2218 Piratage
  • 102/2218 Téléservices
  • 415/2218 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2218 Environnement/Santé
  • 155/2218 Législation/Réglementation
  • 167/2218 Gouvernance
  • 836/2218 Portrait/Entretien
  • 72/2218 Radio
  • 336/2218 TIC pour la santé
  • 138/2218 Propriété intellectuelle
  • 29/2218 Langues/Localisation
  • 510/2218 Médias/Réseaux sociaux
  • 916/2218 Téléphonie
  • 95/2218 Désengagement de l’Etat
  • 484/2218 Internet
  • 57/2218 Collectivités locales
  • 189/2218 Dédouanement électronique
  • 496/2218 Usages et comportements
  • 514/2218 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2218 Audiovisuel
  • 1344/2218 Transformation digitale
  • 191/2218 Affaire Global Voice
  • 76/2218 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2218 Service universel
  • 330/2218 Sentel/Tigo
  • 88/2218 Vie politique
  • 726/2218 Distinction/Nomination
  • 17/2218 Handicapés
  • 336/2218 Enseignement à distance
  • 318/2218 Contenus numériques
  • 292/2218 Gestion de l’ARTP
  • 89/2218 Radios communautaires
  • 798/2218 Qualité de service
  • 212/2218 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2218 SMSI
  • 223/2218 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1271/2218 Innovation/Entreprenariat
  • 651/2218 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2218 Internet des objets
  • 86/2218 Free Sénégal
  • 176/2218 Intelligence artificielle
  • 98/2218 Editorial
  • 8/2218 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous