Dans sa livraison du lundi 06 juin 2011, un quotidien de la place rapporte les propos de M. Momar Ndao, Président d’une association de consommateurs.
M. Ndao, qui se déclare défenseur des consommateurs, mais qui étonnamment milite pour un projet dont la conséquence immédiate serait une hausse des tarifs des communications téléphoniques, a porté des accusations contre le Groupe Sonatel et son partenaire stratégique, France Telecom, Groupe international coté aux bourses de Paris et de New York. Face à ces graves allégations, les intéressés se réservent la possibilité » d’apporter toute suite légale.
Sonatel, Groupe coté à la BRVM depuis 1988, majoritairement détenu par des capitaux sénégalais et dont l’Etat est le second actionnaire de référence avec 27% des parts, tient à rappeler quelques faits :
Concernant les prétendues fraudes auxquelles se livrerait Sonatel : toute tentative de fraude sur le trafic international entrant par une sous-déclaration du nombre d’appels reçus supposerait une entente avec tous les autres opérateurs internationaux qui factureraient alors un volume inférieur à celui qui a été réellement envoyé, prenant au passage le risque de frauder leurs propres administrations fiscales. Sonatel travaille avec des dizaines d’opérateurs de grande envergue dans les pays du monde qui se soumettent comme lui à des audits financiers et comptables annuels pour la certification de leurs comptes et répondent aux standards d’audits internationaux du secteur les plus stricts.
En tant que Groupe dont deux des valeurs cardinales sont la transparence et la bonne gouvernance, Sonatel ne s’oppose nullement à la mesure des communications entrantes pourvu que cela n’entraîne pas de hausse des tarifs de terminaison et des prix pour le consommateur, à l’étranger comme au Sénégal.
Ces outils de mesure du trafic entrant représentant un coût de 150 milliards FCfa selon les concepteurs de ce projet. Or, ces mêmes équipements ont déjà été acquis et sont utilisés par Sonatel à des fins de mesure en interne et représentent un coût d’investissement et de maintenance inférieur à 2 milliards FCfa sur 5 ans.
Enfin, nous laissons à M. Ndao la responsabilité des allégations portées contre les membres des syndicats qui ont, de tout temps, démontré leur indépendance.
Dakar, le 08 juin 2011
Pour France Telecom, Marc Rennard, Directeur Exécutif Afrique, Moyen-Orient, Asie
Pour Sonatel, Cheikh Tidiane Mbaye, Directeur Général
(Source : Sonatel, 8 juin 2011)