Communiqué de l’ART : Télécommunications : fin du monopole de la SONATEL
lundi 19 juillet 2004
Le 20 juillet 2004, une nouvelle ère s’ouvre pour le secteur des télécommunications.
Cette date marque, en effet, la fin du monopole de SONATEL et la libéralisation de
l’ensemble des segments du marché national des télécommunications.
En décidant de libéraliser cet important secteur de l’économie nationale, le
Gouvernement du Sénégal confirme ainsi son option pour la libre entreprise et la
libération des énergies créatrices au service du développement économique et social.
Cette option vise également à attirer de nouveaux investissements, à promouvoir l’accès
universel aux services de télécommunications de qualité et, plus généralement, à réduire
la fracture numérique et à promouvoir la solidarité numérique aussi bien dans notre pays
qu’au niveau international entre les pays en développement et les pays développés.
La libéralisation n’est pas une fin en soi. C’est pourquoi, le 20 juillet 2004 constitue un
point de départ et ouvre de nouvelles perspectives et de nouvelles opportunités pour le
secteur privé national et international appelé à prendre toute sa place dans la dynamique
de développement d’un secteur en plein essor.
Il revient, en effet, aux investisseurs potentiels nationaux et internationaux de poursuivre
les efforts d’extension et de modernisation de l’infrastructure des réseaux de
télécommunications.
Il leur revient également de diversifier et d’améliorer la qualité de l’offre de services de
télécommunications, aussi bien les services de téléphonie que les services d’accès à
Internet, permettant ainsi la vulgarisation des nouvelles technologies de l’information et
de la communication et l’insertion du Sénégal dans la société de l’information.
Il leur revient enfin de contribuer à la résorption du chômage et à la création de
nouveaux emplois.
Mais cette libéralisation tant attendue par tous les acteurs et si porteuse d’espoir ne
signifie pas, et n’a jamais signifié, nulle part dans le monde, le laisser-aller et le laisserfaire.
La libéralisation se fera dans le respect dans le respect des lois et règlements en
vigueur et des différents principes et régimes juridiques établis par le code des
télécommunications.
La libéralisation se fera également dans le cadre des orientations arrêtées par le
Gouvernement du Sénégal sous l’œil vigilant de l’Agence de Régulation des
Télécommunications (ART) qui a pour mission essentielle de veiller à l’exercice d’une
concurrence saine et loyale et d’arbitrer les litiges entre les différents acteurs.