OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Juillet > Commission d’enquête sur la licence de Sentel : Le Dg de Sentel décline la (…)

Commission d’enquête sur la licence de Sentel : Le Dg de Sentel décline la convocation du Sénat

samedi 31 juillet 2010

Licences de télécommunications

Et de deux. Le Directeur général de Sentel a refusé, à nouveau, de déférer à la convocation du Sénat. Attendu, hier vendredi à 10 heures 30 au Sénat, par les membres de la commission chargée d’enquêter sur la licence de Sentel, le Dg a préféré envoyer son avocat, en l’occurrence Me Boucounta Diallo. Lequel a adopté la loi du silence sur ce dossier. Rappelons que le Dg avait décliné une première convocation du Sénat.

Le 23 juillet 2003 le tribunal arbitral du Centre international de règlement des différends liés à l’investissement (Cirdi) rendait son verdict pour déclarer sa compétence à juger le dossier opposant l’Etat du Sénégal à la multinationale Sentel-Milicom tout en reconnaissant la souveraineté du tribunal de Dakar. Quelques jours après le délibéré du tribunal arbitral du Cirdi sur l’affaire Milicom, l’Etat du Sénégal déterre à nouveau le dossier. Et c’était au tour du Sénat de fouiner dans ce dossier. A preuve, la commission chargée d’enquêter dans cette affaire avait, à nouveau, envoyé une convocation au Directeur général de Sentel pour qu’il vienne s’expliquer sur les modalités d’attribution de la licence d’exploitation téléphonique. Une invite refusée par le boss du deuxième opérateur de téléphonie au Sénégal. En fait, il a préféré envoyer son avocat Me Boucounta Diallo. Ce dernier qui a été entendu par les membres de la commission a campé sur la position de la maison. C’est-à-dire la loi du silence. « Le dossier est entre les mains du tribunal arbitral de la Banque mondiale. Pour cette raison, nous ne pouvons rien dire concernant le processus qui a été à l’origine de l’attribution de la licence », dit Me Diallo. Raison pour laquelle, poursuit Me Diallo, « nous n’avons pas voulu tenir de point de presse pour nous prononcer sur le contentieux ». Sentel-Milicom, qui attend une nouvelle convocation du Centre international de règlement des différends liés à l’investissement (Cirdi), adopte la loi du silence.

A noter que, c’est le 1er avril 2010 que le procès opposant l’Etat du Sénégal à Sentel-Milicom a été ouvert au siège de la Banque mondiale, à Paris. Une audience à laquelle l’Etat du Sénégal accorde une grande importance. Ce qui l’a poussé à porter son choix sur l’un des plus grands cabinets d’avocats ; à savoir François Sarr et associés. S’y ajoutent un agent judiciaire de l’Etat, un professeur de Droit à l’Université de Versailles, en l’occurrence Thomas Cley, et un autre Français professionnel du Droit international pour défendre ses intérêts. Sentel-Milicom, de son côté, a sollicité les services de l’un des plus grands cabinets anglo-américains : Allen Overy, pour les besoins de la procédure, et l’avocat sénégalais, Me Boucounta Diallo. Lequel est le seul conseil dans la procédure déclenchée par le tribunal de Dakar.

Le tribunal arbitral international de Paris avait rendu, le 10 décembre dernier, au sortir de son audience au siège la Banque mondiale à Paris, une décision recommandant Dakar de suspendre les poursuites déclenchées contre Sentel-Milicom au tribunal régional. Surtout que le Sénégal est signataire de la Convention de Washington. Une mesure que les juridictions sénégalaises semblent appliquer. Car, l’audience a été renvoyée jusqu’au 26 mai 2010.

Pour rappel, une fois au pouvoir, le régime libéral a constaté que Sentel-Milicom avait obtenu, en juillet 1998, « une licence d’exploitation dans des conditions illégales ». Par conséquent, il demande à Sentel-Milicom de payer le prix de la licence, soit 100 milliards de FCfa. Ce que refuse Sentel-Milicom en soutenant avoir obtenu une licence d’exploitation au terme d’un appel d’offres normal et de manière transparente pour une durée de 20 ans (1998-2018).

Mamadou Seck

(Source : L’Observateur, 31 juillet 210]

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4281/4912 Régulation des télécoms
  • 354/4912 Télécentres/Cybercentres
  • 3330/4912 Economie numérique
  • 1858/4912 Politique nationale
  • 4912/4912 Fintech
  • 520/4912 Noms de domaine
  • 1690/4912 Produits et services
  • 1489/4912 Faits divers/Contentieux
  • 732/4912 Nouveau site web
  • 4627/4912 Infrastructures
  • 1708/4912 TIC pour l’éducation
  • 212/4912 Recherche
  • 243/4912 Projet
  • 3325/4912 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1799/4912 Sonatel/Orange
  • 1586/4912 Licences de télécommunications
  • 264/4912 Sudatel/Expresso
  • 941/4912 Régulation des médias
  • 1247/4912 Applications
  • 1026/4912 Mouvements sociaux
  • 1591/4912 Données personnelles
  • 127/4912 Big Data/Données ouvertes
  • 602/4912 Mouvement consumériste
  • 360/4912 Médias
  • 646/4912 Appels internationaux entrants
  • 1605/4912 Formation
  • 91/4912 Logiciel libre
  • 2011/4912 Politiques africaines
  • 939/4912 Fiscalité
  • 168/4912 Art et culture
  • 581/4912 Genre
  • 1569/4912 Point de vue
  • 1012/4912 Commerce électronique
  • 1480/4912 Manifestation
  • 318/4912 Presse en ligne
  • 126/4912 Piratage
  • 208/4912 Téléservices
  • 901/4912 Biométrie/Identité numérique
  • 314/4912 Environnement/Santé
  • 327/4912 Législation/Réglementation
  • 339/4912 Gouvernance
  • 1741/4912 Portrait/Entretien
  • 147/4912 Radio
  • 770/4912 TIC pour la santé
  • 269/4912 Propriété intellectuelle
  • 60/4912 Langues/Localisation
  • 1031/4912 Médias/Réseaux sociaux
  • 1926/4912 Téléphonie
  • 190/4912 Désengagement de l’Etat
  • 1051/4912 Internet
  • 117/4912 Collectivités locales
  • 430/4912 Dédouanement électronique
  • 1057/4912 Usages et comportements
  • 1044/4912 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 558/4912 Audiovisuel
  • 2997/4912 Transformation digitale
  • 386/4912 Affaire Global Voice
  • 154/4912 Géomatique/Géolocalisation
  • 317/4912 Service universel
  • 665/4912 Sentel/Tigo
  • 175/4912 Vie politique
  • 1524/4912 Distinction/Nomination
  • 35/4912 Handicapés
  • 749/4912 Enseignement à distance
  • 822/4912 Contenus numériques
  • 587/4912 Gestion de l’ARTP
  • 179/4912 Radios communautaires
  • 1703/4912 Qualité de service
  • 438/4912 Privatisation/Libéralisation
  • 135/4912 SMSI
  • 488/4912 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2738/4912 Innovation/Entreprenariat
  • 1334/4912 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4912 Internet des objets
  • 170/4912 Free Sénégal
  • 484/4912 Intelligence artificielle
  • 199/4912 Editorial
  • 27/4912 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous