OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Décembre 2018 > Commerce électronique : Maurice est le pays africain le mieux préparé

Commerce électronique : Maurice est le pays africain le mieux préparé

mercredi 12 décembre 2018

Commerce électronique

Maurice est le pays africain le mieux préparé au commerce électronique. C’est ce que montre le classement 2018 de l’indice du commerce électronique d’entreprise à consommateur établi par la CNUCED, qui a été rendu public aujourd’hui dans le cadre de la Semaine africaine du commerce électronique, organisée à Nairobi (Kenya), du 10 au 14 décembre.

Parmi les 151 pays évalués figurent 43 pays africains, dont pas moins de 9 font partie des 10 derniers du classement. Chef de file du continent, Maurice occupe la 55ème place de ce classement mondial, lequel est dominé par les Pays-Bas, Singapour et la Suisse.

Comme l’a déclaré Mukhisa Kituyi, Secrétaire général de la CNUCED, « l’Afrique n’est pas aussi bien préparée à participer à l’économie numérique et à profiter de ses avantages que le reste du monde. Les trois quarts de sa population n’ont pas encore commencé à utiliser Internet ».

« On observe toutefois une progression des indicateurs clefs du commerce d’entreprise à consommateur à l’échelle du continent. Depuis 2014, l’Afrique subsaharienne affiche une croissance plus rapide que la moyenne mondiale pour trois des quatre indicateurs retenus ».

« Nous estimons qu’au moins 21 millions d’Africains ont fait des achats en ligne l’année dernière. Cela représente moins de 2 % du total mondial et près de la moitié de ces consommateurs connectés étaient concentrés dans trois pays (Nigéria, Afrique du Sud et Kenya).

Cependant, depuis 2014, le nombre d’acheteurs en ligne a bondi de 18 % par an en Afrique, contre 12 % en moyenne au niveau mondial. »

Chacun des trois premiers pays africains du classement se distingue par l’un des quatre critères mesurés par l’indice, qui non seulement renseigne sur le nombre d’acheteurs en ligne, mais aussi évalue la facilité de paiement et de livraison.

Maurice a une confortable avance de 12 points par rapport au pays africain qui le suit. Ce petit État insulaire en développement obtient des résultats relativement élevés pour chacun des quatre indicateurs, mais se distingue plus particulièrement par le pourcentage de sa population ayant un compte bancaire ou un porte-monnaie mobile (90 %).

Le Nigéria, pays le plus peuplé du continent, arrive en deuxième position, en grande partie grâce à la plus grande fiabilité acquise par ses services postaux, selon l’évaluation qui en a été faite par l’Union postale universelle (UPU).

En tant que plus grand marché africain du commerce électronique d’entreprise à consommateur (à la fois par le nombre d’acheteurs et par les recettes), la fiabilité des livraisons est pour lui essentielle.

L’Afrique du Sud est le troisième pays africain du classement. Elle rivalise avec plusieurs autres pays du continent (Cabo Verde, Gabon, Maurice et Maroc) en ce qui concerne le taux de pénétration d’Internet, avec environ 6 internautes sur 10 habitants en 2017.

Elle domine sensiblement par le nombre de serveurs Web sécurisés par million d’habitants (sites Web qui acceptent les ventes et les paiements en ligne).

Les pays africains doivent promouvoir l’utilisation d’Internet pour faire croître le commerce électronique, mais bon nombre d’entre eux doivent aussi faire en sorte que leurs internautes se sentent suffisamment en confiance pour acheter en ligne.

À titre de comparaison avec les pays développés, 68 % des internautes de l’Union européenne ont acheté en ligne en 2017, contre seulement 13 % des internautes africains en moyenne.

Si, au niveau mondial, l’indice du commerce électronique d’entreprise à consommateur est corrélé avec le pourcentage d’acheteurs en ligne, cette corrélation est moins nette au niveau africain, car des facteurs autres que ceux retenus dans l’indice sont susceptibles d’avoir une influence.

Le fait que certains pays obtiennent des notes relativement basses, compte tenu de leur pourcentage d’acheteurs en ligne, s’explique principalement par le manque de fiabilité de leurs services postaux.

De plus, le paiement à la livraison étant le mode de règlement des transactions électroniques le plus courant sur le continent, il n’est peut-être pas aussi important pour les consommateurs africains de posséder un compte bancaire ou un porte monnaie mobile que pour les consommateurs d’autres pays en développement ou des pays développés.

La CNUCED aide les pays africains à devenir des acteurs du commerce électronique et à en tirer avantage. Ses évaluations rapides de l’état de préparation des pays les moins avancés au commerce électronique mettent en évidence les facteurs de blocage et proposent des solutions ; en décembre 2018, la CNUCED avait évalué la situation du Burkina Faso, du Libéria, de Madagascar, de l’Ouganda, du Sénégal, du Togo et de la Zambie.

Le classement 2018 de l’indice du commerce électronique d’entreprise à consommateur a été présenté à la première Semaine africaine du commerce électronique, qui se tient à Nairobi (Kenya), du 10 au 14 décembre. Organisée par la CNUCED, l’Union africaine et l’Union européenne, cette manifestation est accueillie par le Gouvernement kenyan et bénéficie de la collaboration des partenaires de l’initiative eTrade for All.

Sur le thème « Donner aux économies africaines les moyens d’entrer dans l’ère numérique », la Semaine africaine du commerce électronique permettra de réfléchir à la manière de rendre les pays africains mieux à même de devenir des acteurs et des bénéficiaires du commerce électronique et de l’économie numérique en pleine évolution.

(Source : Le Journal de l’économie sénégalaise, 12 décembre 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6417/7051 Régulation des télécoms
  • 519/7051 Télécentres/Cybercentres
  • 5080/7051 Economie numérique
  • 2606/7051 Politique nationale
  • 7051/7051 Fintech
  • 772/7051 Noms de domaine
  • 2525/7051 Produits et services
  • 2172/7051 Faits divers/Contentieux
  • 1177/7051 Nouveau site web
  • 7048/7051 Infrastructures
  • 2550/7051 TIC pour l’éducation
  • 279/7051 Recherche
  • 368/7051 Projet
  • 5073/7051 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2630/7051 Sonatel/Orange
  • 2474/7051 Licences de télécommunications
  • 446/7051 Sudatel/Expresso
  • 1496/7051 Régulation des médias
  • 1873/7051 Applications
  • 1522/7051 Mouvements sociaux
  • 2339/7051 Données personnelles
  • 225/7051 Big Data/Données ouvertes
  • 890/7051 Mouvement consumériste
  • 542/7051 Médias
  • 972/7051 Appels internationaux entrants
  • 2359/7051 Formation
  • 141/7051 Logiciel libre
  • 3155/7051 Politiques africaines
  • 1525/7051 Fiscalité
  • 249/7051 Art et culture
  • 948/7051 Genre
  • 2469/7051 Point de vue
  • 1480/7051 Commerce électronique
  • 2433/7051 Manifestation
  • 471/7051 Presse en ligne
  • 186/7051 Piratage
  • 308/7051 Téléservices
  • 1419/7051 Biométrie/Identité numérique
  • 453/7051 Environnement/Santé
  • 497/7051 Législation/Réglementation
  • 642/7051 Gouvernance
  • 2741/7051 Portrait/Entretien
  • 230/7051 Radio
  • 1130/7051 TIC pour la santé
  • 406/7051 Propriété intellectuelle
  • 87/7051 Langues/Localisation
  • 1559/7051 Médias/Réseaux sociaux
  • 2928/7051 Téléphonie
  • 289/7051 Désengagement de l’Etat
  • 1674/7051 Internet
  • 171/7051 Collectivités locales
  • 666/7051 Dédouanement électronique
  • 1752/7051 Usages et comportements
  • 1542/7051 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 825/7051 Audiovisuel
  • 4728/7051 Transformation digitale
  • 578/7051 Affaire Global Voice
  • 228/7051 Géomatique/Géolocalisation
  • 468/7051 Service universel
  • 990/7051 Sentel/Tigo
  • 261/7051 Vie politique
  • 2623/7051 Distinction/Nomination
  • 51/7051 Handicapés
  • 1030/7051 Enseignement à distance
  • 1007/7051 Contenus numériques
  • 887/7051 Gestion de l’ARTP
  • 267/7051 Radios communautaires
  • 2522/7051 Qualité de service
  • 638/7051 Privatisation/Libéralisation
  • 198/7051 SMSI
  • 771/7051 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4200/7051 Innovation/Entreprenariat
  • 1986/7051 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 69/7051 Internet des objets
  • 256/7051 Free Sénégal
  • 887/7051 Intelligence artificielle
  • 297/7051 Editorial
  • 33/7051 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous