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Commentaire du jour : Justice myope ?

jeudi 6 décembre 2012

Faits divers/Contentieux

L’audition de Thierno Ousmane Sy nous interpelle sur le fait que parfois nos étalons de jugement nous handicapent dans nos perceptions de certaines réalités. En parcourant les procès verbaux qui circulent allègrement par-ci par là, il est tout à fait convenable de retenir une très possible bonne foi. Pourquoi ? A lire ses déclarations faites aux enquêteurs, dans lesquelles il s’explique sur la provenance de certaines sommes établies sur ses comptes en banques, il n’y aurait rien d’extraordinaire à ce que ce brillant informaticien, ce que personne de sérieux ne lui conteste joue de ses compétences et de son génie de petit « géo-trouve-tout », pour créer des logiciels au service de certaines applications industrielles et liées au software. Thierno Ousmane Sy a été quand même 2 fois lauréat au Concours Général et fait de solides humanités au Lycée Louis Le Grand, comme Léopold Sédar Senghor et un certain Abdoul Mbaye. Tripatouiller des logiciels, ce jeune homme n’a fait que ça toute sa vie. C’était son terrain de jeu, rajouté au fait qu’il a pu nourrir un attrait certain pour les placements et jouir des culbutes qui les accompagnent lorsqu’on sait s’y prendre. Ce n’est pas encore prohibé de jouer au loto ou en bourse ou de confier des brevets à qui saura les exploiter. Seulement, sous nos latitudes tropicalisées, il y a une totale méconnaissance de la rentabilité de la matière grise. Des fortunes énormes sont nées de ces brevets, de ces licences d’exploitation, qui ramenés au niveau de la planète, et de millions d’utilisateurs, génèrent des sommes astronomiques, bien plus élevées souvent que celles invoquées par Thierno Ousmane Sy lors de son interrogatoire, et qui peuvent émouvoir des sénégalais pour qui justement la « matière grise » n’a aucune valeur. Nous ne savons pas payer sous nos contrées le travail intellectuel à sa valeur. Demandez à un architecte de vous raconter la surprise de ceux à qui il a dessiné une maison pour laquelle ils ont dépensé des milliards en terrain, en béton, en marbre, en or, en meubles, et autres carrosses dans le garage, demandez leur donc de vous dire leur effarement lorsqu’ils leur demande quelques petits millions pour leurs honoraires. « Quoi ? 5 millions ? Juste pour un dessin ? » Ils sont au bord de l’étranglement, parce que pour eux la réflexion et le « brain » n’ont pas de valeur. Or, dans les sociétés industrielles, c’est cette intelligence qui est frappée de plus-value, c’est d’elle que provient le plus gros de la rémunération. L’idée y est au cœur des choses, valorisée comme il se doit.

Donc, il n’est nullement étonnant que ce garçon, passionné d’informatique et ayant été formé pour connaître le sens du mot « rentabilisation », ait pu se servir de circuits ouverts à la sagacité de quelques uns, pour fructifier ses créations informatiques.

Sur la question de la commission de Sudatel, il est vrai que l’état est aujourd’hui en mesure d’aller vérifier si le trésor a oui ou non perçu les sommes mises en doute par Abdoulatif Coulibaly, assisté, c’est aussi une épine dans la neutralité des poursuites, de celui qui était partie prenante dans le dossier qui les a opposés il y a trois ans.

« Ne livrons pas l‘honneur des hommes aux chiens », avait déclaré François Mitterrand lors des obsèques de Pierre Bérégovoy, suicidé pour des accusations qu’il n’avait pas pu digérer. La vérité se situe souvent entre « ce presque rien et ce je ne sais quoi », qu’on appelle la prudence et la pudeur.

(Source : Dakar Actu, 6 décembre 2012)

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