OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Octobre 2019 > Colisdays, la start-up qui révolutionne la logistique ?

Colisdays, la start-up qui révolutionne la logistique ?

jeudi 24 octobre 2019

Commerce électronique

De profonds bouleversements sont attendus dans le secteur de la logistique. Colisdays et son cofondateur Mactar Sylla espèrent révolutionner la manière dont on envoie nos colis vers l’Afrique et dans le monde. Rudy Casbi

Le marché de l’envoi de colis vers l ‘Afrique est croissant. Si peu de statistiques officielles sur le sujet existent, un chiffre permet cependant de corroborer cette analyse. Selon l’organisation mondiale du tourisme, le nombre d’arrivées dans les aéroports africains augmenterait de 8% chaque année. « Si le nombre de passagers croît, le fret aussi ne peut qu’augmenter », indique Mactar Sylla cofondateur de Colisdays. Pourtant, cette corrélation n’a pas toujours été évidente à se dessiner. « Si les liaisons aériennes se multiplient pour les passagers, cela n’a pas toujours été le cas pour les marchandises », explique Mactar Sylla. Puis il ajoute : « Nous avions que peu de choix. Il fallait passer par des prestataires déjà bien connus que je ne citerai pas. Et si on voulait envoyer un colis en express, il fallait repérer un voyageur qui partait pour la destination du colis et s’arranger avec lui pour qu’il puisse bien vouloir rendre service », explique-t-il. L’objectif de Colisdays est donc de créer une communauté entre les voyageurs par l’intermédiaire d’une plateforme qui met en relation les voyageurs et les expéditeurs de colis.

Colisdays : une start-up d’avenir ?

Si le service proposé par Colisdays pourrait connaître un succès fulgurant, c’est aussi parce qu’elle se veut précurseur d’une ubérisation prochaine pour le secteur de la logistique. « D’un côté, les voyageurs cherchent à payer moins cher. Les billets d’avions n’ont jamais été aussi peu chers donc les passagers issus de la diaspora ne veulent pas perdre la différence de prix qui leur est favorable par un envoi massif de colis à des prix exorbitants », dit-il. Et c’est sur ce dernier point que Mactar Sylla compte faire la différence. « Les voyageurs pourront ainsi monétiser leur espace inoccupé (coffre de voiture, kilos de bagages en avion…) et le mettre à profit auprès d’autres utilisateurs souhaitant envoyer un colis ou documents à moindre coût. Un service gagnant-gagnant pour les deux parties », indique-t-il. Puis il poursuit : « Il s’agit de créer le concept de la poste collaborative », s’avance-t-il. S’il est difficile de parier aisément sur la réussite de Colisdays, son potentiel n’en demeure pas moins important. Selon plusieurs études concordantes, 70% de la diaspora africaine aurait déjà envoyé au moins une fois un colis à destination du continent africain.

Objectif : 20 000 utilisateurs

Conscient de ces potentialités, Mactar Sylla et ses associé ont fixé la barre haute pour sa jeune start-up. « D’ici 2020, nous espérons atteindre le seuil des 20 000 utilisateurs », espère-t-il. Afin de soutenir sa croissance, cette jeune start-up axe sa priorité sur la consolidation d’une communauté d’utilisateurs. « Aucun investisseur ne s’intéressera à notre start-up si nous n’avons pas une solide communauté capable de consommer nos services », analyse-t-il. Pour y parvenir, ce champion du monde de scrabble ne ménage pas ses efforts. « Le cœur de notre business va reposer sur le lien de confiance que nous aurons avec les utilisateurs en interagissant avec eux via la plateforme. Des dysfonctionnements sont toujours possibles mais c’est le lien que nous entretiendrons avec notre communauté qui fera la différence dans notre positionnement », indique-t-il. Et c’est aussi par le bouche-à-oreille des communautés afros qu’il espère convaincre du bien-fondé de sa startup pour parvenir à s’imposer sur le marché du fret.

Rudy Casbi

(Source : Financial Afrik, 24 octobre 2019)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2056/2246 Régulation des télécoms
  • 173/2246 Télécentres/Cybercentres
  • 1611/2246 Economie numérique
  • 826/2246 Politique nationale
  • 2246/2246 Fintech
  • 253/2246 Noms de domaine
  • 815/2246 Produits et services
  • 691/2246 Faits divers/Contentieux
  • 378/2246 Nouveau site web
  • 2165/2246 Infrastructures
  • 806/2246 TIC pour l’éducation
  • 90/2246 Recherche
  • 121/2246 Projet
  • 1385/2246 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 859/2246 Sonatel/Orange
  • 775/2246 Licences de télécommunications
  • 132/2246 Sudatel/Expresso
  • 461/2246 Régulation des médias
  • 599/2246 Applications
  • 494/2246 Mouvements sociaux
  • 774/2246 Données personnelles
  • 60/2246 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2246 Mouvement consumériste
  • 179/2246 Médias
  • 323/2246 Appels internationaux entrants
  • 694/2246 Formation
  • 45/2246 Logiciel libre
  • 851/2246 Politiques africaines
  • 421/2246 Fiscalité
  • 83/2246 Art et culture
  • 284/2246 Genre
  • 699/2246 Point de vue
  • 480/2246 Commerce électronique
  • 709/2246 Manifestation
  • 157/2246 Presse en ligne
  • 62/2246 Piratage
  • 104/2246 Téléservices
  • 419/2246 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2246 Environnement/Santé
  • 169/2246 Législation/Réglementation
  • 167/2246 Gouvernance
  • 820/2246 Portrait/Entretien
  • 72/2246 Radio
  • 337/2246 TIC pour la santé
  • 133/2246 Propriété intellectuelle
  • 29/2246 Langues/Localisation
  • 508/2246 Médias/Réseaux sociaux
  • 918/2246 Téléphonie
  • 96/2246 Désengagement de l’Etat
  • 485/2246 Internet
  • 57/2246 Collectivités locales
  • 190/2246 Dédouanement électronique
  • 497/2246 Usages et comportements
  • 530/2246 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2246 Audiovisuel
  • 1364/2246 Transformation digitale
  • 191/2246 Affaire Global Voice
  • 75/2246 Géomatique/Géolocalisation
  • 148/2246 Service universel
  • 330/2246 Sentel/Tigo
  • 87/2246 Vie politique
  • 727/2246 Distinction/Nomination
  • 17/2246 Handicapés
  • 336/2246 Enseignement à distance
  • 319/2246 Contenus numériques
  • 293/2246 Gestion de l’ARTP
  • 89/2246 Radios communautaires
  • 801/2246 Qualité de service
  • 212/2246 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2246 SMSI
  • 224/2246 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1290/2246 Innovation/Entreprenariat
  • 657/2246 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2246 Internet des objets
  • 85/2246 Free Sénégal
  • 163/2246 Intelligence artificielle
  • 97/2246 Editorial
  • 9/2246 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous