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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Novembre > Cheikh Tidiane Mbaye sur sa nomination à la Senelec : « Je ne suis pas un (…)

Cheikh Tidiane Mbaye sur sa nomination à la Senelec : « Je ne suis pas un homme de deal. Ma nomination à ce poste et la suspension du décret sur les appels entrants, c’est une pure coïncidence »

mercredi 24 novembre 2010

Appels internationaux entrants

Après l’inauguration du nouveau siège de la Sonatel, Stéphane Richard, Directeur général de France Télécom, Marc Rennard, Directeur exécutif à France Télécom chargé de l’Afrique, du Moyen-Orient et de l’Asie (Amea) et président du Conseil d’administration de la Sonatel, et Cheikh Tidiane Mbaye le Directeur général, ont fait face à la presse pour aborder nombre de questions. Celles-ci ont trait à la demande du Premier ministre de voir la Sonatel investir davantage, avec la suspension du décret instituant une surtaxe sur les appels entrants, l’acquisition de nouvelles actions, l’expansion du groupe, les retards dans la construction du nouveau siège, entre autres. Une occasion saisie par Cheikh Tidiane Mbaye d’écarter toute idée de « deal » entre lui et Wade à propos de sa nomination à la présidence du Conseil d’administration de la Senelec contre le retrait du décret sur les appels entrants. « C’est une pure coïncidence », dit-il.

Deal avec Wade sur la suspension du décret contre un siège au Conseil d’administration de la Senelec

Cheikh Tidiane Mbaye : Je ne suis pas un homme de deal. Je suis proposé au Conseil d’administration de la Senelec par le président de la République. Je rappelle que le Conseil d’administration d’une société est un organe collégial. Moi administrateur, il se trouve que je préside cet organe collégial. Ma nomination à ce poste et la suspension du décret sur les appels entrants, c’est une pure coïncidence. Comment voulez-vous que le président de la République me reçoive sans parler du sujet majeur de l’entreprise qui est en ce moment-là les appels entrants ? C’est n’est pas la première fois d’ailleurs que j’en parle avec le président de la République. Nous en avions parlé en août dernier. Il est normal qu’on parle de l’Energie mais aussi des Télécoms.

Requête du Premier ministre

Stéphane Richard : Je crois qu’il n’est pas correct de faire un lien entre l’affaire de la surtaxe et le partenariat qui existe depuis 13 ans entre l’Etat sénégalais et France Télécom autour de Sonatel et qui est un partenariat naturellement dirigé vers l’avenir. Nous pensons, nous avons toujours pensé et nous avons eu l’occasion de l’exprimer, que ce projet de surtaxe était un projet pas conforme aux intérêts globalement de l’économie sénégalaise et à la contribution que notre secteur peut apporter au développement de cette économie. Donc, nous sommes très heureux de voir que le président de la République, dans sa grande sagesse, a décidé très récemment de renoncer à instaurer ce système qui, encore une fois, est un mauvais système pour le consommateur, le client de nos services qui soit d’ailleurs ici au Sénégal ou n’importe où ailleurs dans le monde. Cela aurait été un mauvais coup porté au secteur des télécommunications et à l’économie. Autre chose qu’il ait été empêché par la volonté du président de la République. Par ailleurs, il y a un partenariat de long terme entre l’Etat et France Télécom autour de Sonatel dont nous avons parlé avec le Premier ministre et le président de la République aujourd’hui (hier) dans lequel chacun est tourné vers l’avenir et notamment vers les investissements d’avenir en particulier l’amélioration de la couverture sur le haut débit mobile et tout ce qui peut apporter davantage d’accès à Internet, partout dans le pays, et la réduction de la fracture numérique. Un thème cher au cœur du président de la République et nous, nous sommes très décidés à y apporter notre contribution. Ce n’est pas du donnant-donnant. Il n’y a pas d’un côté une décision sur la surtaxe et de l’autre côté des engagements. Il y a d’un côté une décision sage de renoncer à un projet qui n’était pas bon pour l’économie et de l’autre coté, la volonté réaffirmée aujourd’hui d’une application à long terme autour de Sonatel.

Cheikh Tidiane Mbaye : Le Sénégal, dans l’espace Uemoa et même dans l’espace Cedeao, est un pays où l’Internet est bien développé. Nous avons l’Adsl dans toutes les capitales régionales et dans toutes les capitales départementales, nous avons de l’Internet fixe. Bientôt on aura l’internet sur le mobile. Et l’une des priorités en matière de développement des infrastructures sera justement l’Internet. Je rappelle que nous avons une convention avec toutes les écoles du Sénégal qui permet d’installer à moitié prix l’Adsl. Nous avons une politique volontariste de développer l’Adsl. Enfin nous avons la Bande passante Internet qui est la 4ème d’Afrique.

Retard dans la construction du nouveau siège à cause du refus de France Télécom Marc Rennard : En aucun moment France Télécom n’a mis un frein pour la construction du nouveau siège de Sonatel. C’est le Directeur général qui a eu une approche raisonnable pendant plusieurs années et à juste titre. Il a préféré couvrir les villages du Sénégal que de se lancer dans la construction d’un nouveau siège. Maintenant la couverture des villages n’est pas totalement acquise mais largement réalisée. Il y a encore des trous de couverture. Pour l’entreprise, pour ses 25 ans, c’est le moment d’aller de l’avant. Les syndicats, très fréquemment en Conseil d’administration nous ont demandé d’aller plus vite (dans la construction du nouveau siège), mais je n’ai pas souvenir depuis 4 ans d’un seul conseil où il y a eu un vote négatif pour notre siège.

Cheikh Tidiane Mbaye : Sur le siège, on en parle depuis à peu près 5 ans et ça a été, il faut le reconnaître, une demande du personnel. C’est moi-même qui estimais, comme l’a dit le président, qu’il y avait quand même d’autres priorités. Quand on a des besoins de couverture d’internet, il est peut être mieux de s’y atteler. En plus, comme je le dis souvent, pour vivre heureux, il faut vivre caché. A Sonatel, on n’aime pas trop l’ostentation. J’ai préféré donc être prudent et lorsque le vent a paru opportun, on nous a demandé de tout faire pour embellir

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