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Cession des actions de la Sonatel : Pourquoi l’Etat ne veut vendre qu’à France Télécom

mercredi 29 avril 2009

Désengagement de l’Etat

Ce n’est pas un hasard si l’Etat du Sénégal s’entête à céder ses actions de la Sonatel à France Télécom. Derrière le besoin de liquidités exprimé par les autorités, se gèrent des intérêts financiers dont les dividendes (?) seraient déjà perçues.

L’épaisse couche de nuages qui couvrait l’opération de vente des 9% des actions que l’Etat du Sénégal détient dans le capital de la Sonatel commence à se dissiper. Et c’est pour laisser apparaître des lueurs sur les dessous de cette transaction à laquelle l’Etat tient comme à la prunelle de ses yeux. En fait, cette obsession de la puissance publique à ne vouloir vendre ses actions qu’à France Télécom « cache bien des dessous » car, si l’on en croit des sources informées de cette affaire, la société de téléphonie française a « déjà décaissé une partie de la somme », tout en précisant que « la somme dégagée, en guise d’acompte, n’est pas passée par un circuit officiel ».

Seulement, nos différents interlocuteurs qui jurent ignorer le montant de « la somme versée à des tiers », s’interrogent sur sa destination finale. « S’agit-il de pot-de-vin ou de ristourne pour les courtiers en col blanc ? N’est-ce pas une avance informelle consentie par France Télécom pour sécuriser l’acquisition des actions qui lui permettent de contrôler la Sonatel ? », se demandent nos sources. Ces dernières lient, en effet, « le versement en catimini » de cet argent à l’entêtement de l’Etat à ne pas renoncer à sa volonté de céder ses actions à France Télécom. Cela, au moment où même la communauté internationale prête main forte aux syndicalistes et travailleurs de la Sonatel qui s’insurgent contre « cette cession, de fait, acquise ».

Questions sur un rejet de 200 milliards

Pour convaincre de la véracité de leurs confidences, nos interlocuteurs convoquent, d’une part, « la duplicité de l’Etat » qui continue à négocier avec les syndicalistes au moment où la procédure de vente des actions à France Télécom est presque en finalisation. « Les maintes réunions convoquées ne sont que du saupoudrage », se convainc-t-on. En attestent les rencontres tenues entre l’Intersyndicale et les conseillers du Président, Karim Wade et Thierno Ousmane Sy. D’ailleurs, des syndicalistes s’étonnent que le dossier soit piloté hors du circuit financier de l’Etat.

D’autre part, nos sources sont confortées dans leurs croyances de dessous financiers dans « le deal de hauts placés au sommet de l’Etat par le manque de cohérence dans les démarches entreprises ». Car, « il a été fait à l’Etat une proposition qui lui permet de recevoir 200 milliards de francs Cfa contre les actions de la Sonatel. Lesquelles actions resteront aux nationaux ». Mais, le refus de cette trouvaille convainc nos sources de « l’intérêt particulier que suscite cette transaction que l’Etat ne veut faire qu’avec France Télécom ». « Pourquoi ? », s’interroge-t-on. En effet, l’Etat, à travers le fils du Président, Karim Wade, a présenté aux syndicalistes l’expert Gabriel Fall, le Président Directeur général de Cgf/Bourses, une structure qui s’occupe de transactions boursières, de vente d’actions et de montage financier. A ce dernier, il est demandé de faire des propositions qui conservent les intérêts des deux parties. C’était lors de la réunion du vendredi dernier au Palais. Ainsi, d’après des syndicalistes, M. Fall a trouvé une formule qui satisfait les doléances de l’Etat et celles des travailleurs.

Il s’agit d’un « système de portage des actions de la Sonatel par une banque ou par un Consortium qui verse à l’Etat les 200 milliards de francs Cfa dont il a besoin ». Ensuite, il reviendra à la banque ou au Consortium « d’organiser une offre publique de vente des actions aux nationaux », conformément aux vœux des travailleurs et d’une partie du Patronat. Le rejet d’une telle proposition est, selon des sources, « la preuve qu’au-delà du besoin d’argent exprimé par l’Etat pour motiver la vente des actions, il y a des intérêts à gérer ».

Ndiaga Ndiaye

(Source : L’Observateur, 29 avril 2009)

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