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Ces manquements qui plombent le secteur des TIC au Sénégal

jeudi 3 mars 2016

Politique nationale

L’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (Optic) a tenu hier une conférence de presse pour décrier les manquements notés dans le domaine des TIC au Sénégal. Le président de cette structure, Antoine Ngom a déploré le déficit de ressources humaines, d’infrastructures et les marchés attribués aux multinationales qui ne cèdent pas une partie aux nationaux pour la sous-traitance.

Notre pays occupe la 11e place en Afrique et se classe 3e en Afrique de l’Ouest après le Cap-Vert et le Ghana dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (Tic). D’où l’importance pour les acteurs de donner à ce secteur une place de choix. L’environnement révèle que l’architecture institutionnelle du secteur du numérique au Sénégal ne permet pas une grande cohérence dans l’élaboration des politiques publiques et dans les décisions qui sont prises dans le secteur. Selon le président d’Optic, Antoine Ngom, cela fait plusieurs années que les acteurs n’ont pas de stratégie sectorielle qui décrit les grandes orientations et le positionnement de notre pays sur la scène mondiale. « Ce manque de cohérence est principalement du à la multiplicité des centres de décisions et l’instabilité institutionnelle avec un changement fréquent de ministre », dit-M. Ngom qui indique que des recommandations ont été soumises aux autorités pour la mise en place d’un conseil national du numérique depuis décembre 2015 mais rien n’a encore évolué. Antoine Ngom renseigne qu’un conseil présidentiel de l’économie numérique est annoncé depuis plusieurs années et souvent reporté. « La tenue de ce conseil permettrait de prendre des décisions immédiates avec un fort impact sur le secteur », souligne le président d’OPTIC. En ce qui concerne le cadre juridique, réglementaire et fiscal, l’on apprend que le nouveau code des télécoms a été voté depuis 2011. Mais faute de décrets d’application, les nouvelles dispositions qui favorisent le développement du secteur ne peuvent être mises en œuvre. « Ce code, qui devient obsolète au vu de l’avancée très rapide de la technologie, devra sans doute faire l’objet d’une revue dans les meilleurs délais et ainsi prendre en compte toutes les innovations technologiques et les nouvelles notions qui voient le jour », lance M. Ngom. Les acteurs sont confrontés aux problèmes de financement qui se posent avec acuité dans le secteur pendant que la plupart des ressources générées par les télécommunications sont utilisées à d’autres fins. « Depuis plusieurs années, 95% du fonds de développement du service universel des télécommunications servent à alimenter le fonds de soutien à l’énergie alors qu’ils devaient servir à la mise en place d’un fonds de soutien à l’innovation, aux startup, et aux appels à projets à forte valeur ajoutée », juge-t-il.

S’agissant du capital humain, l’Optic estime que notre pays est à la traîne. « Les écoles et instituts de formation ne mettent pas suffisamment de ressources de très haut niveau sur le marché de l’emploi. Cela joue sur la compétitivité des entreprises nationales qui ont du mal à trouver des profils de pointe en quantité », martèle Antoine Ngom. A l’en croire, cette inadéquation entre la formation et l’emploi est accentuée par l’arrivée de multinationales qui, ne trouvant pas suffisamment de ressources sur le marché, puisent dans le personnel des Pme. « Les projets confiés aux multinationales doivent faire l’objet d’une part importante de sous-traitance. Cela permettra de faire monter en compétence nos entreprises à travers un transfert de savoir faire », dit-il.

En matière d’infrastructures, l’Optic propose une concertation avec toutes les parties prenantes pour disposer d’un meilleur maillage du territoire national avec comme préoccupation majeure une couverture efficiente. Des concertations qui doivent être élargies pour l’attribution de licences et de fréquences autorisant l’utilisation des technologies mobiles de 4e génération en vue de l’établissement et l’exploitation du réseau public de télécommunications 4G au Sénégal.

Ngoya Ndiaye

(Source : L’As, 3 mars 2016)

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