OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Septembre 2018 > Ces dispositions liberticides du Code des communications électroniques

Ces dispositions liberticides du Code des communications électroniques

mardi 4 septembre 2018

Liberté d’expression/Censure de l’Internet

Le projet de loi portant modification du Code des communications électroniques adopté par le Gouvernement du Sénégal en Conseil des ministres du 6 juin 2018, et devant être voté à l’Assemblée nationale à la rentrée, fait l’objet d’une levée de bouclier des acteurs de l’écosystème numérique au Sénégal qui sont d’avis que « l’aboutissement d’une telle mesure porterait un sérieux coup à l’économie numérique du pays et pourrait remettre en cause des avancées significatives de la vitrine démocratique que se veut le Sénégal ». 16 organisations sénégalaises et internationales, dont Sos Consommateurs, Africtivistes, la Raddho, l’association des professionnels de la presse en ligne (Appel), Article 19, ou encore l’association sénégalaise des utilisateurs des technologies de l’information et de la communication (Assutic) tirent la sonnette d’alarme. Elles invitent, dans le même ordre d’idées, les parlementaires à ne pas voter le code en l’état, car elles estiment que le dernier alinéa de l’article 27 dudit code présente des dispositions attentatoires aux libertés individuelles.

« Dispositions liberticides, censure, internet à double vitesse… »

Spécialiste des technologies de l’information et directeur Afrique d’Access Partnership, Abdou Khadre Lô rappelle que le dernier paragraphe de l’article 27 du code dispose : « l’autorité de régulation peut autoriser ou imposer toute mesure de gestion du trafic qu’elle juge utile pour, notamment, préserver la concurrence dans le secteur des communications électroniques et veiller au traitement équitable des services similaires ». Commentant cet alinéa qu’ils jugent liberticide, ses camarades et lui sont convaincus que cette disposition du nouveau code des communications électroniques met en péril la neutralité du net et donne ainsi à l’Artp et aux opérateurs le pouvoir de bloquer, ralentir, filtrer l’accès aux « Over the top » (Ott) que sont whatsapp, facebook messenger, skype… pour préserver les intérêts des opérateurs de téléphonie mobile au détriment des intérêts des utilisateurs. Martelant qu’il s’agit d’une disposition qui peut aussi entraîner un internet à deux vitesses, un pour les riches et un autre pour les pauvres dans un pays où la facture numérique est déjà béante, ils indiquent que cet article 27 du projet de loi portant Code des télécommunications électroniques constitue donc un danger pour le développement de l’économie numérique et la jeunesse qui s’active dans les médias en ligne et les réseaux sociaux. Au demeurant, les initiateurs de la levée de bouclier contre le nouveau code des communications électroniques en veulent pour preuve des cas patents qui se sont déroulés dans d’autres pays africains. « L’Ouganda a instauré une taxe au citoyen avant qu’il ne puisse utiliser les Ott. La Tanzanie exige que chaque blogueur de payer 900 dollars par an pour avoir le droit de s’exprimer. Enfin dernièrement l’Egypte a pris la décision radicale de considérer tout activiste suivi par 5000 personnes comme un média. Le Bénin a décidé cette semaine de mettre une taxe sur les réseaux sociaux » ajoute la même source qui indique que le Sénégal ne saurait emprunter le même chemin et essayer d’étouffer internet, la créativité et la liberté des populations.

Mohamed Ndjim

(Source : Actusen, 4 septembre 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4539/5197 Régulation des télécoms
  • 402/5197 Télécentres/Cybercentres
  • 3376/5197 Economie numérique
  • 1814/5197 Politique nationale
  • 5197/5197 Fintech
  • 585/5197 Noms de domaine
  • 1773/5197 Produits et services
  • 1560/5197 Faits divers/Contentieux
  • 800/5197 Nouveau site web
  • 5134/5197 Infrastructures
  • 1745/5197 TIC pour l’éducation
  • 207/5197 Recherche
  • 275/5197 Projet
  • 3212/5197 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1856/5197 Sonatel/Orange
  • 1639/5197 Licences de télécommunications
  • 292/5197 Sudatel/Expresso
  • 1018/5197 Régulation des médias
  • 1344/5197 Applications
  • 1089/5197 Mouvements sociaux
  • 1631/5197 Données personnelles
  • 131/5197 Big Data/Données ouvertes
  • 650/5197 Mouvement consumériste
  • 391/5197 Médias
  • 729/5197 Appels internationaux entrants
  • 1896/5197 Formation
  • 137/5197 Logiciel libre
  • 1970/5197 Politiques africaines
  • 1011/5197 Fiscalité
  • 190/5197 Art et culture
  • 617/5197 Genre
  • 1698/5197 Point de vue
  • 1053/5197 Commerce électronique
  • 1604/5197 Manifestation
  • 365/5197 Presse en ligne
  • 156/5197 Piratage
  • 238/5197 Téléservices
  • 941/5197 Biométrie/Identité numérique
  • 365/5197 Environnement/Santé
  • 347/5197 Législation/Réglementation
  • 379/5197 Gouvernance
  • 1832/5197 Portrait/Entretien
  • 166/5197 Radio
  • 742/5197 TIC pour la santé
  • 286/5197 Propriété intellectuelle
  • 85/5197 Langues/Localisation
  • 1132/5197 Médias/Réseaux sociaux
  • 2217/5197 Téléphonie
  • 220/5197 Désengagement de l’Etat
  • 1044/5197 Internet
  • 143/5197 Collectivités locales
  • 488/5197 Dédouanement électronique
  • 1132/5197 Usages et comportements
  • 1092/5197 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 609/5197 Audiovisuel
  • 3064/5197 Transformation digitale
  • 475/5197 Affaire Global Voice
  • 167/5197 Géomatique/Géolocalisation
  • 405/5197 Service universel
  • 739/5197 Sentel/Tigo
  • 201/5197 Vie politique
  • 1577/5197 Distinction/Nomination
  • 46/5197 Handicapés
  • 718/5197 Enseignement à distance
  • 711/5197 Contenus numériques
  • 639/5197 Gestion de l’ARTP
  • 205/5197 Radios communautaires
  • 1973/5197 Qualité de service
  • 450/5197 Privatisation/Libéralisation
  • 162/5197 SMSI
  • 490/5197 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2700/5197 Innovation/Entreprenariat
  • 1358/5197 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 62/5197 Internet des objets
  • 187/5197 Free Sénégal
  • 403/5197 Intelligence artificielle
  • 247/5197 Editorial
  • 34/5197 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous