OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2003 > Juin > Centres multimédias communautaires : Les belles promesses pour les ruraux

Centres multimédias communautaires : Les belles promesses pour les ruraux

vendredi 13 juin 2003

Télécentres/Cybercentres

Les centres multimédias pourraient se révéler d’une grande utilité pour les populations rurales. Ils devraient leur garantir un meilleur accès à une plus vaste mine d’information.

Les centres multimédias communautaires peuvent aider à atténuer la marginalisation des communautés rurales africaines. C’est la conviction de Yaya Sangaré, président de l’Association mondiale des radios diffuseurs communautaires (Amarc) d’Amarc-Afrique.

M. Sangharé, le représentant de l’Association sur ce continent, considère que « le centre multimédia communautaire conçu comme une forme d’association de la radio de proximité et du télécentre communautaire est une structure innovatrice ».

Aussi se considérant comme un lien « entre l’écrit et l’oral, entre les savoirs des paysans et ceux des experts », il estime que les radios rurales africaines sont bien placées « pour devenir des interfaces entre l’Internet et (les) populations rurales », expliquait-il hier lors du symposium sur les opportunités numériques pour l’Afrique et les centres multimédias communautaires (Cmc).

Une possibilité qui s’explique par les importants avantages qu’offrent les centres multimédias communautaires, qui, déclare-t-il, « couvriront l’ensemble de nos radios de type associatif ». De fait, les auditeurs pourront « écouter leur radio, mais aussi surfer sur les sites web de leur choix pour être en ligne ». Outre ces avantages, les Cmc permettront aux animateurs « d’enrichir le contenu de leurs émissions à partir de l’ordinateur connecté ».

En somme, résume Yaya Sangaré, ces nouveaux outils « ouvrent un nouveau type d’espaces aux populations défavorisées et marginalisées de nos villages et de nos quartiers : celui du monde en ligne ». Cependant, les vertus de ces Cmc dépassent la possibilité pour les auditeurs de s’informer par la radio et l’Internet. Ils offrent, en même temps, l’occasion de valoriser « les savoirs et les savoirs-faire » que « détiennent » les communautés rurales africaines. Par exemple, ils donnent l’occasion de « collecter et de diffuser (les) traditions orales ».

Yaya Sangaré estime en outre que les Cmc sont de nature à contribuer à la réduction de la fracture numérique « entre villes et campagnes, entre élites et analphabètes ». Pour étayer sa thèse, le patron de l’Amarc-Afrique justifie sa position par un certain nombre d’éléments comme l’approche participative originale des Cmc, leur mariage avec les radios de type communautaire…

La réduction de la fraction numérique « dans certaines communautés les plus pauvres du monde en développement », constitue l’une des préoccupations majeures du programme de l’Unesco pour les Cmc qui a organisé la rencontre de Dakar. En tout cas l’Afrique, où « la radio demeure le moyen de communication le plus largement répandu », semble offrir, un terrain favorable pour le déploiement des Cmc.

De même, elle reste l’outil de communication « le plus largement répandu ». D’ailleurs, selon les chiffres de l’Unesco, publiés en 2001, un Africain sur quatre dispose d’un poste de radio.

Cette situation contraste cependant avec celle qui prévaut dans le domaine des Nouvelles technologies de l’information et de la communication. Sur ce plan, « on dénombre aujourd’hui plus de centres serveurs d’Internet à New York City que sur tout le continent africain », indique l’Unesco. Aussi « sur environ 816 millions de personnes en Afrique en 2001, (seul) un sur quarante avait une ligne téléphonique ».

Des Cmc ont cependant déjà été installés dans des pays comme le Mali, l’Ouganda ou la Tanzanie. Au Sénégal, leur mise en place ne devrait pas tarder, avec le symposium de Dakar qui est supposé formuler des recommandations pour une bonne exécution du projet de l’Unesco.

Amadou Samba GAYE

(Source : Le Quotidien 13 juin 2003)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4851/5772 Régulation des télécoms
  • 374/5772 Télécentres/Cybercentres
  • 4304/5772 Economie numérique
  • 2085/5772 Politique nationale
  • 5772/5772 Fintech
  • 559/5772 Noms de domaine
  • 1942/5772 Produits et services
  • 1576/5772 Faits divers/Contentieux
  • 801/5772 Nouveau site web
  • 5410/5772 Infrastructures
  • 1865/5772 TIC pour l’éducation
  • 205/5772 Recherche
  • 263/5772 Projet
  • 3787/5772 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1979/5772 Sonatel/Orange
  • 1809/5772 Licences de télécommunications
  • 293/5772 Sudatel/Expresso
  • 1181/5772 Régulation des médias
  • 1581/5772 Applications
  • 1408/5772 Mouvements sociaux
  • 1849/5772 Données personnelles
  • 135/5772 Big Data/Données ouvertes
  • 715/5772 Mouvement consumériste
  • 392/5772 Médias
  • 713/5772 Appels internationaux entrants
  • 1880/5772 Formation
  • 101/5772 Logiciel libre
  • 2239/5772 Politiques africaines
  • 1187/5772 Fiscalité
  • 179/5772 Art et culture
  • 633/5772 Genre
  • 1844/5772 Point de vue
  • 1185/5772 Commerce électronique
  • 1602/5772 Manifestation
  • 344/5772 Presse en ligne
  • 133/5772 Piratage
  • 228/5772 Téléservices
  • 969/5772 Biométrie/Identité numérique
  • 329/5772 Environnement/Santé
  • 494/5772 Législation/Réglementation
  • 508/5772 Gouvernance
  • 1993/5772 Portrait/Entretien
  • 158/5772 Radio
  • 860/5772 TIC pour la santé
  • 314/5772 Propriété intellectuelle
  • 64/5772 Langues/Localisation
  • 1149/5772 Médias/Réseaux sociaux
  • 2187/5772 Téléphonie
  • 208/5772 Désengagement de l’Etat
  • 1238/5772 Internet
  • 122/5772 Collectivités locales
  • 417/5772 Dédouanement électronique
  • 1181/5772 Usages et comportements
  • 1145/5772 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 597/5772 Audiovisuel
  • 3741/5772 Transformation digitale
  • 422/5772 Affaire Global Voice
  • 170/5772 Géomatique/Géolocalisation
  • 334/5772 Service universel
  • 735/5772 Sentel/Tigo
  • 197/5772 Vie politique
  • 1815/5772 Distinction/Nomination
  • 35/5772 Handicapés
  • 745/5772 Enseignement à distance
  • 749/5772 Contenus numériques
  • 646/5772 Gestion de l’ARTP
  • 205/5772 Radios communautaires
  • 1918/5772 Qualité de service
  • 475/5772 Privatisation/Libéralisation
  • 174/5772 SMSI
  • 522/5772 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 3179/5772 Innovation/Entreprenariat
  • 1503/5772 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/5772 Internet des objets
  • 183/5772 Free Sénégal
  • 615/5772 Intelligence artificielle
  • 269/5772 Editorial
  • 26/5772 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous