OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2005 > Juillet > Centres d’appels - « Aux entreprises, leurs métiers, à nous, leur (…)

Centres d’appels - « Aux entreprises, leurs métiers, à nous, leur relation-client »

jeudi 14 juillet 2005

Téléservices

La recherche de coûts de production de plus en plus compétitifs pousse les entreprises à confier aux centres d’appels certaines tâches jugées absorbantes.

“ Notre démarche est pédagogique. Nous voulons amener les entreprises à s’occuper de leurs vrais métiers et à nous laisser la gestion de la relation-client ”. Ancien cadre commercial à Shell Sénégal, El Hadj Malick Seck, le directeur de “ Call me ”, donne ainsi une idée des nouvelles tendances qui se dessinent en matière de marketing. Aux banques, assurances, industries, entreprises de télécoms, de tourisme, de la distribution, entre autres, les centres d’appels proposent une offre variée avec pour axe majeur la gestion de la relation clients. “ Nous opérons avec des entreprises dans tous les secteurs ”, explique Ludovic Ngnoanka, le directeur général de “ Center Value ” dont la destination principale des prestations est le marché français. À partir de Dakar, les centres d’appels effectuent pour le compte d’entreprises françaises non seulement des prestations de vente (par exemple, vente d’abonnements téléphoniques ou de services divers) qui sont parmi les offres les plus connues des centres d’appels, mais aussi d’autres plutôt atypiques comme les prises de rendez-vous pour des conseillers de banques, la réception d’appels pour des clients de professions libérales (médecins, avocats, etc.), les sondages, la gestion de standards téléphoniques, de courriers électroniques, etc. Bref toutes les prestations qui touchent au télémarketing ou à la télévente sont offertes. Certaines, comme le Pcci, font aussi du télétravail pour le compte d’entreprises étrangères. La nuit, alors que les travailleurs du téléphone sont rentrés chez eux, d’autres employés effectuent de la saisie de données qui passeront par la voie passante pour être livrées aux clients.

Jusqu’à une époque récente, “ Call me ” assurait pour le compte du deuxième opérateur de téléphonie cellulaire du Mali, Ikatel, une filiale de la Sonatel, le service client, avant de rapatrier la fonction à Bamako. Les clients d’Ikatel qui appelaient avaient en ligne des téléopératrices polyglottes qui s’exprimaient parfaitement en français et en bambara et les orientaient à partir de Dakar.

Alors que le recours aux centres d’appels extérieurs est parti pour s’accentuer, les entreprises françaises qui sollicitent ces services avouent difficilement cette pratique. Auprès des téléopérateurs sénégalais, il vaut mieux ne pas trop insister. Tous les patrons de centres d’appels interrogés préfèrent garder la discrétion sur leur carnet de commandes. Plus que la crainte de se voir doubler par la concurrence, il semble que cette attitude soit dictée plutôt par des consignes des donneurs d’ordres qui ne tiennent pas trop à faire de la publicité sur ces options stratégiques. Toutefois, il n’y a pas que des sociétés étrangères dans le fichier des donneurs d’ordres des centres d’appels. Les usagers qui appellent le numéro indiqué pour obtenir des renseignements sur le trafic aéroportuaire sont guidés par les téléopératrices de “ Call me ”. Cette délocalisation d’une activité au profit d’un centre d’appels n’est cependant pas un chèque en blanc. “ Grâce aux données actualisées en permanence, le donneur d’ordre peut savoir le niveau de performances du centre d’appels. Tous les indicateurs sont à sa disposition ”, indique El Hadj Malick Seck de “ Call me ”. “ C’est une stratégie nouvelle qui permet d’améliorer l’efficacité des entreprises ”, avise Ludovic Ngnoanka pour qui “ l’entreprise parvient ainsi à se concentrer sur son cœur de métier en externalisant certaines fonctions de support ”. Banques, assurances, entre autres, à terme le marché sénégalais pourrait offrir de nouvelles perspectives aux centres d’appels une fois que le système aura été bien compris par les entreprises. Pour l’heure, la conquête des marchés hexagonaux semble plutôt être la priorité pour la plupart.

Enquête réalisée par Malick M. Diaw

(Source : Le Soleil, 14 juillet 2005)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2067/2231 Régulation des télécoms
  • 174/2231 Télécentres/Cybercentres
  • 1542/2231 Economie numérique
  • 845/2231 Politique nationale
  • 2231/2231 Fintech
  • 252/2231 Noms de domaine
  • 816/2231 Produits et services
  • 697/2231 Faits divers/Contentieux
  • 366/2231 Nouveau site web
  • 2151/2231 Infrastructures
  • 791/2231 TIC pour l’éducation
  • 91/2231 Recherche
  • 121/2231 Projet
  • 1417/2231 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 860/2231 Sonatel/Orange
  • 775/2231 Licences de télécommunications
  • 133/2231 Sudatel/Expresso
  • 465/2231 Régulation des médias
  • 603/2231 Applications
  • 494/2231 Mouvements sociaux
  • 782/2231 Données personnelles
  • 63/2231 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2231 Mouvement consumériste
  • 179/2231 Médias
  • 322/2231 Appels internationaux entrants
  • 691/2231 Formation
  • 48/2231 Logiciel libre
  • 840/2231 Politiques africaines
  • 407/2231 Fiscalité
  • 84/2231 Art et culture
  • 284/2231 Genre
  • 721/2231 Point de vue
  • 486/2231 Commerce électronique
  • 701/2231 Manifestation
  • 156/2231 Presse en ligne
  • 62/2231 Piratage
  • 102/2231 Téléservices
  • 421/2231 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2231 Environnement/Santé
  • 158/2231 Législation/Réglementation
  • 167/2231 Gouvernance
  • 824/2231 Portrait/Entretien
  • 72/2231 Radio
  • 338/2231 TIC pour la santé
  • 133/2231 Propriété intellectuelle
  • 29/2231 Langues/Localisation
  • 518/2231 Médias/Réseaux sociaux
  • 917/2231 Téléphonie
  • 95/2231 Désengagement de l’Etat
  • 487/2231 Internet
  • 57/2231 Collectivités locales
  • 188/2231 Dédouanement électronique
  • 498/2231 Usages et comportements
  • 511/2231 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2231 Audiovisuel
  • 1358/2231 Transformation digitale
  • 191/2231 Affaire Global Voice
  • 75/2231 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2231 Service universel
  • 331/2231 Sentel/Tigo
  • 87/2231 Vie politique
  • 729/2231 Distinction/Nomination
  • 17/2231 Handicapés
  • 341/2231 Enseignement à distance
  • 319/2231 Contenus numériques
  • 293/2231 Gestion de l’ARTP
  • 90/2231 Radios communautaires
  • 800/2231 Qualité de service
  • 212/2231 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2231 SMSI
  • 225/2231 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1273/2231 Innovation/Entreprenariat
  • 664/2231 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 24/2231 Internet des objets
  • 85/2231 Free Sénégal
  • 166/2231 Intelligence artificielle
  • 97/2231 Editorial
  • 11/2231 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous