OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2004 > Août > Centre d’appels à Dakar : les vendeurs à 6.000 km de leurs clients

Centre d’appels à Dakar : les vendeurs à 6.000 km de leurs clients

mercredi 25 août 2004

Téléservices

Ecouteur avec micro, yeux rivés sur un écran d’ordinateur, Babacar Niang est « Christian Laville » lorsqu’il essaie de vendre un abonnement téléphonique à un interlocuteur joint en France depuis le Premium Contact Center International (PCCI), centre d’appels inauguré en 2002 à Dakar.

Babacar, 31 ans, est assis dans un des box d’une immense salle d’où partent tous les appels. Il est l’un des 610 « téléacteurs » recrutés par le PCCI depuis sa création, en 2001.

Leur travail : « la gestion à distance de la relation client », comprenant « téléservices, télémarketing, télétravail », indique une plaquette de présentation du PCCI. Il s’agit de « toutes sortes de services » que l’on peut faire à distance, à partir d’un ordinateur et d’un téléphone, à la demande d’une entreprise, explique Alain Ebongué, directeur de l’exploitation du PCCI. Ces services vont « de la prise de rendez-vous à la saisie de données, en passant par l’enquête de satisfaction », ajoute-t-il, entre deux coups de fil, dans son bureau aux baies vitrées donnant sur une cour.

Les locaux, en plein travaux d’extension, sont situés sur un site de 14.000 mètres carrés à Mermoz, quartier résidentiel à une vingtaine de minutes du centre de Dakar. Leur accès est filtré et quasiment impossible sans rendez-vous. A Dakar, « nous avons des infrastructures très pointues », dotées d’équipements « ultra-modernes (...). Nous avons instauré un système de contrôle de manière à ne pas avoir une seule remarque » des entreprises-clientes qui tiennent au secret, assure Alain Ebongué.

En cas de coupure d’électricité, le PCCI « est capable de fonctionner sans interruption pendant huit jours. On ne peut pas se permettre de dire à un client : +Désolés, nous n’avons pas pu prendre votre appel en raison d’une panne de courant+ », précise-t-il. « Tout est fait pour que les +prospects+ ne sachent pas qu’on les appelle à 6.000 km de Paris », explique Alioune Badara Niang, ancien « superviseur » promu responsable de la communication de PCCI.

Le « prospect » ? « C’est le client potentiel d’une entreprise » ayant recours aux services du centre d’appels, explique M. Niang. « Au début, les gens étaient sceptiques sur la qualité des prestations » proposées par le PCCI. En deux ans, celui-ci a fait du Sénégal « une destination à la mode » pour ceux qui veulent réaliser le même type d’opérations, déclare Alain Ebongué.

Les clients du centre sont pour la plupart des entreprises françaises, notamment dans les secteurs de la téléphonie mobile de l’édition ou des loisirs. Le PCCI, qui a des bureaux à Londres et dont la direction commerciale est à Paris, est « une firme 100% sénégalaise, créée par trois Sénégalais ayant vécu longtemps à l’étranger (et) très orientés vers les nouvelles technologies », poursuit Alain Ebongué. Outre les 610 téléacteurs, 129 autres personnes sont employées par la société, dont les responsables envisagent 7.000 salariés en 2005. Les recrues bénéficient notamment d’une « formation initiale » au métier de téléacteur, plus d’autres selon le programme auquel elles sont affectées.

C’est ainsi que la Sénégalaise Rokhaya Dieng, 26 ans et l’accent parisien désormais parfait, peut sans mal se faire passer pour « Pascale Sérac » auprès des prospects qu’elle contacte dans le cadre d’une enquête pour un opérateur de téléphonie mobile, dit-elle. « Il m’est arrivé d’obtenir 16 contrats en une heure, alors que l’objectif était de 12 contrats par heure au maximum », avance Rokhaya. Avec « plus de 6% du produit intérieur brut (PIB) », le secteur des télécommunications est « le plus dynamique de l’économie sénégalaise », selon une étude publiée en juillet par l’Agence de régulation des télécommunications (ART) du Sénégal.

(Source : AFP, 25 août 2004)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4610/5281 Régulation des télécoms
  • 362/5281 Télécentres/Cybercentres
  • 3337/5281 Economie numérique
  • 1720/5281 Politique nationale
  • 5246/5281 Fintech
  • 602/5281 Noms de domaine
  • 1835/5281 Produits et services
  • 1699/5281 Faits divers/Contentieux
  • 771/5281 Nouveau site web
  • 5281/5281 Infrastructures
  • 1796/5281 TIC pour l’éducation
  • 188/5281 Recherche
  • 260/5281 Projet
  • 3332/5281 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1857/5281 Sonatel/Orange
  • 1699/5281 Licences de télécommunications
  • 272/5281 Sudatel/Expresso
  • 1019/5281 Régulation des médias
  • 1385/5281 Applications
  • 1088/5281 Mouvements sociaux
  • 1670/5281 Données personnelles
  • 155/5281 Big Data/Données ouvertes
  • 631/5281 Mouvement consumériste
  • 381/5281 Médias
  • 665/5281 Appels internationaux entrants
  • 1724/5281 Formation
  • 97/5281 Logiciel libre
  • 2021/5281 Politiques africaines
  • 1042/5281 Fiscalité
  • 167/5281 Art et culture
  • 601/5281 Genre
  • 1493/5281 Point de vue
  • 1065/5281 Commerce électronique
  • 1533/5281 Manifestation
  • 337/5281 Presse en ligne
  • 128/5281 Piratage
  • 222/5281 Téléservices
  • 1040/5281 Biométrie/Identité numérique
  • 318/5281 Environnement/Santé
  • 339/5281 Législation/Réglementation
  • 340/5281 Gouvernance
  • 1921/5281 Portrait/Entretien
  • 149/5281 Radio
  • 742/5281 TIC pour la santé
  • 289/5281 Propriété intellectuelle
  • 63/5281 Langues/Localisation
  • 1067/5281 Médias/Réseaux sociaux
  • 2090/5281 Téléphonie
  • 206/5281 Désengagement de l’Etat
  • 1058/5281 Internet
  • 129/5281 Collectivités locales
  • 416/5281 Dédouanement électronique
  • 1104/5281 Usages et comportements
  • 1097/5281 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 570/5281 Audiovisuel
  • 3192/5281 Transformation digitale
  • 382/5281 Affaire Global Voice
  • 156/5281 Géomatique/Géolocalisation
  • 322/5281 Service universel
  • 701/5281 Sentel/Tigo
  • 185/5281 Vie politique
  • 1593/5281 Distinction/Nomination
  • 37/5281 Handicapés
  • 753/5281 Enseignement à distance
  • 753/5281 Contenus numériques
  • 609/5281 Gestion de l’ARTP
  • 190/5281 Radios communautaires
  • 1778/5281 Qualité de service
  • 456/5281 Privatisation/Libéralisation
  • 139/5281 SMSI
  • 467/5281 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2848/5281 Innovation/Entreprenariat
  • 1450/5281 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5281 Internet des objets
  • 179/5281 Free Sénégal
  • 472/5281 Intelligence artificielle
  • 198/5281 Editorial
  • 22/5281 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous